" Le plus sur moyen de
conserver l'Honneur et la Vie est de
compter la Vie pour rien quand l' Honneur
parle."
DUGUAY-TROUIN. |
Il
existe de nombreuses anthologies des batailles navales
au cours de l'histoire
Nos
livres sur:
" les batailles navales combats navals". pour l'iconographie voir la
page Bataillesnavales
pour les films
http://photographie-maritime.com/cinema/cinema.html Cette page
a pour complément la page iconographie
des
batailles navales"
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.Batailles navales Avant l'ère chrétienne .
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Batailles navales du Ier- XVe siècle.
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Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | ||||||||
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Guerre des Trois Royaumes en Chine |
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Bataille de la Falaise rouge | 208 | nord-ouest de Puqi, sur le Yangzi | Victoire des royaumes de Wu et de Shu sur le royaume de Wei | ||||||||
Bataille de Xiakou | 208 | Wuhan, Chine | Victoire de Sun Quan sur Liu Biao | ||||||||
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Guerre civile romaine entre Licinius et Constantin (313-324) Constantin |
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Bataille de l'Hellespont | 324 | Dardanelles | Victoire des partisans de Constantin Ie sur ceux de Licinius | ||||||||
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Guerre romano-vandale
Les Vandales sont un peuple germanique oriental.Ils conquirent successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (en Espagne), l'Afrique du Nord et les îles de la Méditerranée occidentale lors des Grandes invasions, au Ve siècle.Ils fondèrent également le « royaume vandale d'Afrique » (439–534).http://fr.wikipedia.org/wiki/Vandales |
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Bataille de Carthagène (460) | 460 | Carthagène, Espagne | Victoire vandale sur la flotte romaine | ||||||||
Bataille du cap Bon (468) | 468 | Cap Bon | Victoire vandale sur la flotte romaine | ||||||||
(L'origine des Vandales est scandinave. Les Sillings seraient originaires du Nord du Jutland, tandis que les Hasdings du golfe d'Oslo qu'ils quittent pour le Jutland également: ils sont mentionnés pour la première fois par Tacite Entre le Ier et le IIIe siècle, ils sont établis en Germanie orientale, dans une région située entre la Vistule et l'Oder, au bord de la mer Baltique. Ils sont alors très proches d'autres peuples barbares comme les Burgondes, les Goths et les Gépides. Le nom de Vandales, qui a pu désigner plusieurs peuples barbares, est bientôt porté par deux peuples frères : les Sillings, qui donnent leur nom à la Silésie, et les Hasdings, qui gagnent la Slovaquie : il est possible que le nom de « Hasdings » ne fût alors porté que par la famille royale. les Vandales installés au cours du IIIe siècle en Slovaquie, au nord du Danube, face à la Pannonie et l'Illyrie, sont en contact durant près de deux siècles avec d'autres peuples non germaniques comme les Sarmates. C'est au cours de cette période de séjour dans les steppes russes que les Vandales deviennent, comme les Goths, un peuple de cavaliers renommés. Ils s'associent aux Sarmates, nation nomade d'origine iranienne, et notamment à leur principale tribu, celle des Alains. À partir du milieu du IIIe siècle, Les Vandales deviennent une composante de la pression des peuples qui migrent dans les régions du Danube. Coalisés avec leurs voisins Goths et Sarmates, ils lancent à partir de 248 de nombreuses attaques sur les provinces romaines danubiennes.En 271, l'empereur romain Aurélien bat les Goths et les Vandales sur le Danube, et passe un traité avec les Vandales pour la fourniture de 2 000 cavaliers servant comme troupes auxiliaires des légions.Des groupes de Vandales s'établissent ainsi dans l'Empire, recevant l'autorisation de s'installer sur des terres abandonnées, moyennant la fourniture de contingents de soldats auxiliaires. Ce procédé explique qu'un des derniers grands généraux de l'empire, Stilicon, soit d'origine Vandale. Mais l'antigermanisme des milieux dirigeants romains mène à son exécution en 408.Dans la seconde moitié du quatrième siècle, les Vandales et les Alains, influencés par les Goths, se convertissent à l'arianisme, une hérésie fondée par un Berbère romanisé, Arius. ) Les Grandes invasions (406–439) En Gaule (407–411) En Espagne (409–429) En Afrique du Nord (429–439) De 429 à 439, les Vandales conquièrent une partie des territoires situés sur la côte nord-africaine et s'établissent durablement en Numidie (bordure nord de l'Algérie actuelle). Leur capitale est alors la ville de Saldae (Bougie, actuelle Béjaïa). Ils s'étendent ensuite vers la Tunisie et font de Carthage leur capitale. Ils contraignent Rome à établir un traité (fœdus) avec eux par deux fois (en 435 et 442), et constituent un original royaume vandale d'Afrique, parfois nommé « royaume de Carthage », du nom de la riche capitale romaine d'Afrique qu'ils prennent en 439.Le royaume disparaît par suite d'une intervention de l'armée byzantine et de son général Bélisaire en 533. Défaits, les Vandales se replient et se refugient chez les Berbères. 800 Vandales de la ville de Carthage, capturés, sont déportés vers Byzance ; la moitié réussit à s'enfuir et à revenir en Afrique du Nord. ) |
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Guerre des Goths (535-553) La guerre des Goths (535-553) est un conflit qui oppose les Byzantins et les Ostrogoths en Italie entre 535 et 553. Cette guerre intervient à la suite de la décision de Justinien Ier en 535 de reconquérir les provinces romaines occidentales perdues à la fin du siècle précédent lors de leur conquête par les Hérules d'Odoacre puis les Ostrogoths de Théodoric le Grand. |
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Bataille de Sena Gallica | 551 | au large de Senigallia | Victoire byzantine sur les Ostrogoths | ||||||||
Le casus belli est offert à Justinien (selon un schéma déjà utilisé contre les Vandales de Gélimer en Afrique) par l’exil puis l’assassinat en 535 d’Amalasonte, fille et héritière de Théodoric, dont les ambassadeurs avaient signé un pacte avec Justinien selon lequel les troupes impériales pouvaient utiliser les ports siciliens du royaume contre les Vandales. Le chef militaire byzantin chargé de diriger les opérations est Bélisaire, tout auréolé de son succès contre les Vandales. Avec des troupes peu nombreuses au départ, ainsi que des contingents de Vandales intégrés à son armée, Bélisaire conquiert rapidement la Sicile et débarque dans la péninsule italienne pour s'emparer, fin 536, de Rhegium (Reggio di Calabria) et de Naples. En décembre 536, il est déjà devant Rome, contraignant à la fuite le nouveau roi des Goths Vitigès, qui s'est emparé du pouvoir par l'assassinat du meurtrier d'Amalasonte, Théodat. L’année suivante, Bélisaire, n’ayant pas suffisamment de troupes pour affronter l’ennemi en terrain découvert, se réfugie dans Rome et défend la cité au cours du long siège que les Goths entreprennent (de janvier 537 à mars 538), siège qu’il entrecoupe de quelques incursions en dehors des murailles de la ville (comme lors de la bataille de la porte Pinciana). http://www.ancient.eu.com/ostrogoth/ http://en.wikipedia.org/wiki/Ostrogoths |
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Bataille des Mâts ou de Phœnix de Lycie | 655 | côtes de Lycie | Victoire arabe sur l'Empire byzantin | ||||||||
Bataille de Syllaeum | 677 | mer de Marmara | Victoire byzantine sur les Omeyyades | ||||||||
bataille de Bravalla | 735 | ||||||||||
Bataille de Lipari | 879 | large de la Sicile | Victoire byzantine sur les arabes | ||||||||
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Guerre entre royaumes coréens de Silla et de Paekche |
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Bataille de Hakusukinoe | août 663 | embouchure de la Paekchon-Gang, Corée | Victoire de la Chine et du royaume de Silla sur le Japon | ||||||||
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Expéditions des Vikings Les Vikings (vieux norrois víkingar, singulier víkingr) sont,un peuple de Scandinavie qui se caractérisent par leurs activités d'exploration, de commerce, de pillage et de piraterie au cours d’une période s’étendant du VIIIe au XIe siècleIssus des peuples germaniques du nord de l'Europe, les Vikings furent considérés au début du Moyen Âge comme des pillards et des pirates à cause de la violence de leurs raids et de leur paganisme. Mais ils furent aussi de grands marins, explorateurs, marchands et guerriers qui atteignirent les côtes atlantiques de l'Europe, la Méditerranée, l'Orient et même l'Amérique (Vinland), tout en établissant parfois au passage des comptoirs commerciaux et des colonies comme sur les Îles Féroé, les Orcades, l'Islande, le Groenland, etc. Ils fondèrent des États nouveaux et originaux en Normandie et en Russie2. L'âge viking prit fin à la suite de l'affirmation en Scandinavie de pouvoirs monarchiques centralisateurs et de leur conversion au christianisme. |
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Bataille de Gibraltar (861) | vers 861 | Espagne | Victoire des Omeyyades sur les Danois | ||||||||
Bataille de Wessex | vers 870 | Angleterre | Victoire d'Alfred de Wessex sur 7 navires vikings | ||||||||
Bataille de Solskjel | vers 871 | embouchure du fjord de Trondheim, Norvège | Victoire du roi de Norvège Haraldr sur ses compétiteurs | ||||||||
Bataille de Hafrsfjörd | vers 872 | Norvège | Victoire du roi de Norvège Haraldr sur ses compétiteurs | ||||||||
Bataille du détroit de Hjörung | vers 986 | près d'Alesund, Norvège | |||||||||
Bataille de Svolder | 9 septembre 1000 | Baltique | Victoire suédo-danoise sur la Norvège | ||||||||
Bataille de Nesjar | 3 avril 1015 ou 1016 | Norvège | Victoire d'Olaf Haraldsson sur Sven Laderjarl (guerre civile norvégienne) | ||||||||
Bataille de l'Helgea | 1026 | Scanie ou Uppland | Victoire danoise sur les suédo-norvégiens | ||||||||
Bataille de Nissa | 9 août 1062 | Finlande | Victoire norvégienne sur le Danemark | ||||||||
Bataille de l'île d'Islay | 1156 | île d'Islay, Écosse | Victoire écossaise sur le royaume norvégien des Hébrides | ||||||||
Bataille de Nordnes | 31 mai 1181 | Norvège, Bergen | Victoire de Sverre Sigurdsson sur Magnus V (guerre civile norvégienne) | ||||||||
Bataille de Rügen | 21 mai 1184 | Rügen, Baltique | Victoire danoise sur les Vendes | ||||||||
Bataille de Fimreite | 15 juin 1184 | Norvège | Victoire de Sverre Sigurdsson sur Magnus V (guerre civile norvégienne) | ||||||||
bataille de Beyrouth | 1191 | ||||||||||
Bataille du Foruvagr ou Florvag | 3 avril 1194 | Orcades | Victoire norvégienne sur les insulaires | ||||||||
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Guerre entre Venise et les Croates de la Neretva (887) La Croatie fut, tout au long de son histoire, au carrefour de quatre grands espaces culturels, ce qui confère une richesse à son patrimoine, tant architectural qu'artistique. Outre le caractère slave de ses habitants qui remonte à la fin du VIe siècle, la Croatie a subi les influences vénitiennes sur la côte dalmate d'une part, et les influences austro-hongroises dans les plaines du nord de Slavonie et dans le bassin du Danube d'autre part. Cet héritage vient se superposer à celui préroman – romain et byzantin – plus diffus mais auquel elle doit sa tradition chrétienne. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dalmatie
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Bataille de Makarska | 18 septembre 887 | Adriatique | Victoire croate sur Venise | ||||||||
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Guerre d'indépendance vietnamienne (938-939) |
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Bataille du Bach Dang | 938 ou 939 | baie d'Along | Victoire vietnamienne sur les Chinois | ||||||||
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invasion de Dai-Viêt par la Chine (1077) | |||||||||||
Bataille de Vinh-An 1077 Viêt Nam Victoire vietnamienne sur les Chinois |
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Bataille de Nhu-Nguyet 1077 viet nam Victoire vietnamienne sur les Chinois |
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l'Empire byzantin |
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Guerre entre l'Empire byzantin et les Rus de Kiev L’histoire de l’Empire byzantin s’étend du IVe siècle à 1453. En tant qu’héritier de l’Empire romain, l’Empire romain d'Orient qui est dénommé « Empire byzantin » depuis que l'historien allemand Hieronymus Wolf a lancé cette appellation en 1557 puise ses origines dans la fondation même de Rome. Dès lors, le caractère prédominant de l’histoire byzantine est l’exceptionnelle longévité de cet empire, pourtant confronté à d’innombrables défis tout au long de son existence, comme en témoigne le grand nombre de sièges que dut subir sa capitale, Constantinople. La création de cette dernière par Constantin, en 330, peut constituer un deuxième point de départ à l’histoire de l’Empire byzantin avec la division définitive de l’Empire romain, en 395. En effet, l'emplacement de Constantinople au carrefour entre l'Orient et l'Occident contribua grandement à l'immense richesse de l'Empire byzantin. Cette richesse couplée à son très grand prestige firent de lui un empire respecté mais aussi très convoité. En outre, la richesse des sources historiques byzantines permet d'avoir un aperçu complet et détaillé de l'histoire byzantine, Héritier de la Rome antique, l’Empire byzantin développa rapidement des caractéristiques qui lui furent propres. Cette évolution progressive d’un Empire romain à un empire plus spécifique se fit au cours du VIIe siècle après que l’empire eut avec des fortunes diverses essayé de restaurer l'universalité de l'Empire romain à l'image de l’œuvre de Justinien. Les conquêtes arabes de la Syrie, de l'Égypte et de l'Afrique du Nord associées aux pénétrations bulgares dans les Balkans et lombardes en Italie contraignirent l'Empire byzantin à se refonder sur de nouvelles bases. L'historiographie moderne retient parfois cette transition comme le passage de la forme proto-byzantine (ou paléo-byzantine) de l'empire à sa forme méso-byzantine. Cette dernière se prolongea jusqu'en 1204 et fut caractérisée dans un premier temps par la période iconoclaste qui vit s'affronter partisans et adversaires des images jusqu'au milieu du IXe siècle. Ce conflit interne empêcha l'empire de mener une politique extérieure offensive mais les empereurs parvinrent tout de même à défendre Constantinople contre les périls extérieurs, notamment arabes. |
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Bataille du Bosphore (941) | 941 | Istanbul, Turquie | Victoire byzantine sur les Rus | ||||||||
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Guerre byzantino-normande (1081- ) | |||||||||||
Bataille de Dyrrachium (1081) | 18 octobre 1081 | Durazzo, Albanie | Victoire des Normands sur l'Empire byzantin | ||||||||
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Guerre entre l'Empire byzantin et les Seldjoukides | |||||||||||
Bataille des îles Koyun | 19 mai 1090 | près de Chios | Victoire seldjoukide sur les Byzantins | ||||||||
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Guerre entre l'Empire byzantin et le royaume normand de Sicile | |||||||||||
Bataille du cap Malée 1148 Victoire byzantine sur la France et les siculo-normands |
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L'Empire byzantin en 1180 Guerres byzantino-latines |
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Bataille de Démétrias 1272-1273 ou 1274-1275 Démétrias, aujourd'hui Volos victoire byzantine sur les barons latins d'Eubée et de Crète |
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Bataille des îles Échinades 1427 îles Ioniennes Victoire byzantine sur une flotte de Carlo IerTocco |
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les croisades (1096-1272) http://soutien67.free.fr/histoire/pages/moyen_age/croisades.htm |
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Bataille d'Ascalon | 30 mai 1123 | Israël | Victoire vénitienne sur l'Égypte | ||||||||
Combat du golfe d'Aqaba | 1183 | Golfe d'Aqaba | Victoire ayyoubide sur les Francs | ||||||||
Bataille d'al-Hawrâ | février 1183 | Nedj, Arabie Séoudite | Victoire ayyoubide sur les Francs | ||||||||
http://dai.ly/xd1fey http://dai.ly/xd1ojl http://dai.ly/xn9jwb |
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des guerres maritimes aussi en EXTREME ORIENT |
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Guerre entre les empires Song et Jin en Chine | |||||||||||
Bataille de Tangdao | 1161 | large des côtes du Shandong, Chine | Victoire des Song sur les Jin | ||||||||
Bataille de Caishi | 1161 | Chine | Victoire Song sur les Jin | ||||||||
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Guerre entre l'empire khmer et le Champa (1177) | |||||||||||
Bataille du lac Tonle Sap | 1177 | Angkor | Victoire cham sur les Khmers | ||||||||
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Guerre de Gempei (1180-1185) |
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Bataille de Mizushima | 17 novembre 1183 | large de Honshū | Victoire des Taira sur les Minamoto | ||||||||
Bataille de Yashima | 22 mars 1185 | large de Shikoku | Victoire des Minamoto sur les Taira | ||||||||
Bataille de Dan-no-ura | 25 avril 1185 | Détroit de Shimonoseki | Victoire des Minamoto sur les Taira | ||||||||
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3eInvasion du Viêt Nam par les Yuan-Mongols (1287-1288) |
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Bataille de Van Don décembre 1287 Viêt Nam Victoire vietnamienne sur les Yuan-Mongols |
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Bataille du Bach Dang (1288) avril 1288 baie d'Along Victoire vietnamienne sur les Yuan-Mongols |
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Guerre entre Pise et Gênes
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Bataille de la Meloria (1241) | 3 mai 1241 | large de Livourne | Victoire pisane sur Gênes | ||||||||
Guerre entre Pise et Gênes (1282-1284) | |||||||||||
Bataille de la Meloria (1284) 6 août 1284 large de Livourne Victoire génoise sur Pise |
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1e Guerre vénéto-génoise (1256-1270) (il va y en avoir 3 !!!)
En étendant son empire
commercial en se faisant accorder des
traités avantageux Venise entravait l'expansion
de la République maritime de Gênes qui bientôt
va se sentir assez forte pour engager le
combat,les génois installés à Constantinople
enviaient les vénitiens ,l'hostilité était
permanente,rivalités économiques,,début des
hostilités en 1255 à Saint jean d'Acre |
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Bataille d'Acre | 1258 | Israël | Victoire vénitienne sur la République de Gênes | ||||||||
Bataille de Settepozzi | 1263 | Golfe de Nauplie | Victoire vénitienne sur la République de Gênes et l'Empire byzantin | ||||||||
Bataille de Saseno | 14 août 1264 | Mer Adriatique | Victoire génoise sur la République de Venise | ||||||||
Bataille de Trapani | 23 juin 1266 | Sicile | Victoire vénitienne sur la République de Gênes | ||||||||
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Guerre entre la Castille et le royaume de Fez |
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Bataille d'Algésiras (1278) | 1278 | Espagne | Victoire des Mérinides sur la Castille | ||||||||
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Guerre des Vêpres siciliennes (1282-1302), Croisade d'Aragon (1283-1286) Tout commença le lundi de Pâques, tandis que les cloches sonnaient pour appeler les fidèles aux vêpres. Une insulte d'un soldat français à l'encontre d'une dame sicilienne a été la goutte qui a fait déborder le vase. Depuis 1266, en effet, les Angevins dirigeaient la Sicile d’ une main de fer, imposant des taxes élevées et n'hésitant pas à insulter et maltraiter la population locale. Alors que des émeutes éclataient dans les rues de Palerme, des Français furent massacrés par centaines. La nouvelle fit rapidement le tour de l'île et la révolte se répandit de plus en plus si bien que l'île entière fut pratiquement libérée de toute domination angevine.Les dernières unités de l'armée angevine trouvèrent refuge dans le château de Sperlinga, auprès des habitants du village. Ils y restèrent un an. Le témoignage de cette bonté est attestée par une phrase gravée sur les murs : « Quod Siculis placuit sola Sperlinga negavit » (Sperlinga seule a refusé de contenter les Siciliens).En entendant la nouvelle, le roi de Naples et donc de Sicile, Charles d'Anjou, devint furieux. La guerre fut déclarée et les Siciliens, qui ne possédaient par leur propre armée, demandèrent la protection de différents partenaires. Ils commirent une erreur de calcul en demandant de l'aide au pape dont la réaction fut, dit-on, d'excommunier toute l'île. Au final cependant, après d'inévitables tours et détours, complots et contre-complots, les Siciliens se tournèrent vers Pierre III, roi d'Aragon, qui accepta de prendre la Sicile dans son royaume et de lancer contre les rois angevins de Naples, une guerre qui allait durer 20 ans. Et ainsi commencèrent 400 ans de domination espagnole en Sicile. Les « Vêpres siciliennes » désignent un soulèvement et une révolte populaire de l'île de Sicile contre la domination féodale du roi français Charles d'Anjou, survenu à Palerme et Corleone, le 31 mars 1282, mardi de Pâques. À la suite de ce soulèvement et du massacre des Français, les Siciliens se libèrent du joug angevin en passant sous la protection du roi d'Aragon Pierre III. L'événement est donc à la fois un moment clef de l'histoire nationale sicilienne et un tournant géopolitique. http://www.castellodisperlinga.it/index.php?id=3 http://www.mediterranees.net/moyen_age/sicile/index.html |
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Bataille de Malte | 8 juin ou 8 juillet 1283 | Malte | Victoire aragonaise sur une flotte provenço-angevine | ||||||||
Bataille de San Feliu de Guixols | 27 et 28 juillet 1285 | Province de Gérone, Catalogne, Espagne | Victoire catalane sur la France | ||||||||
Bataille navale des Formigues | 3 et 4 septembre 1285 | Îles Formigues | Victoire catalane sur la France | ||||||||
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Guerre entre l'Aragon et le royaume de Sicile (1299-1302) |
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Bataille du cap Orlando 4 juillet 1299 large de la Sicile Victoire aragonaise et angevine sur la Sicile |
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Bataille de Ponza 14 juin 1300 large Naples Victoire aragonaise et angevine sur la Sicile |
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2eGuerre vénéto-génoise (1294-1299)
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Bataille de Lajazzo | 1294 | Victoire génoise sur la République de Venise | |||||||||
Bataille de Curzola | 8 septembre 1298 | Mer Adriatique |
Victoire génoise sur la République de Venise
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Guerre de Flandres (1302-1305) En 1288, Philippe IV de France exerce son contrôle sur la Flandre sur laquelle il fait peser de lourds impots. La tension grandi entre Gui de Dampierre, comte de Flandre et le roi. En 1294, Gui se tourne vers Édouard Ier, le roi d'Angleterre et arrange un mariage entre sa fille Philippa et Édouard II, prince de Galles. Le roi de France saisi ce prétexte pour emprisonner Gui et deux de ses fils, pour le forcer à annuler le mariage. Philippa est elle-même emprisonnée à Paris jusqu'à sa mort en 1306.Après ces indignités, Gui tente de se venger en faisant alliance avec Édouard Ier d'Angleterre, en guerre contre la France. Philippe réplique en annexant la Flandre au domaine royal et envoie une armée française sous le commandement de Robert II d'Artois. Depuis 1244, c'est la guerre entre la Flandre et le Hainaut. Jean d’Avesnes et son demi-frère Guillaume de Dampierre se combattent pour savoir qui hériterait des comtés de Flandre et de Hainaut, jusqu'à ce que Saint-Louis intervienne et attribue le Hainaut à Jean d’Avesnes et la Flandre à Guillaume de Dampierre.Depuis rien n'était définitivement réglé. En 1302, les Flamands ont envahi le Hainaut et a conquis Lessines. Le 23 avril 1303 Gui de Namur, fils du comte de Flandre, a formé un flotte à Sluis et réclame le Comté de Zélande. Le 10 et 11 août 1304, une flotte combinant les armées de Hollande et de Flandre, commandée par le Génois, RainierIerGrimaldi, affronte et bat la flotte flamande à la bataille de Zierikzee. Guy de Namur est capturé et le Zélande reste entre les mains du comte de Hollande et de Hainaut. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Flandre_%281297-1305%29
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Bataille de Zierikzee | 10-11 août 1304 | Zélande | Victoire franco-hollando-génoise sur les Flamands | ||||||||
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Guerre de course entre les Hospitaliers et les puissances musulmanes en Méditerranée(1310-... ) |
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Bataille d'Episcopia | 1323 | île d'Episcopia | Victoire des Hospitaliers sur les Turcs | ||||||||
Bataille d'Imbros | 1346 | île d'Imbros, près des Dardanelles | Victoire des Hospitaliers sur les Turcs | ||||||||
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Guerre luso-castillane (1325-1328) |
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Bataille du cap Saint-Vincent (1327) | 21 juillet 1327 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire castillane sur le Portugal | ||||||||
Guerre luso-castillane (1337-1338) |
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Bataille du cap Saint Vincent (1338) | 1338 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire castillane sur le Portugal | ||||||||
Guerre luso-castillane (1369-1371) |
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Bataille de Sanlucar de Barameda 1370 Victoire castillane sur le Portugal |
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Guerre luso-castillane (1379-1385) |
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Bataille de Saltes 17 juillet 1381 Andalousie Victoire castillane sur le Portugal |
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1reguerre de Cent Ans (1159-1299) |
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Bataille de Damme 30-31 mai 1213 Flandres, Belgique Victoire anglaise sur la France |
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Bataille de Sandwich (1217) ou des Cinq-Îles ou des Cinq-Ports ou de South Foreland 24 août 1217 large de Douvres, Grande-BretagneVictoire anglo-poitevine sur la France pendant la première guerre des barons (1215-1217) |
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40 ans plus tard on peut remettre cela! |
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Guerre de Cent Ans (1337-1453) La guerre de Cent Ans est un conflit, entrecoupé de trêves plus ou moins longues, opposant de 1337 à 1453 la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois, et à travers elles le royaume de France et celui d'Angleterre.Bien que surtout constituée de coups de mains, d'embuscades, de chevauchées et de sièges, la guerre de Cent Ans a connu plusieurs grandes batailles navales qui sont ici listées dans l'ordre chronologique http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans |
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Bataille d'Arnemuiden | 23 septembre 1338 | île de Walcheren, Pays-Bas | Victoire française sur l'Angleterre | ||||||||
Bataille de L'Écluse | 24 juin 1340 | près de L'Écluse, Zélande | Victoire anglaise sur la France | ||||||||
Bataille de Quimperle | 1342 | Manche | Victoire castillane sur l'Angleterre | ||||||||
Bataille de L'Espagnols sur Mer ou de Winchelsea | 29 août 1350 | Manche | Victoire anglaise sur la Castille | ||||||||
Bataille de la Rochelle | 22 juin 1372 | Manche | Victoire franco-castillane sur l'Angleterre | ||||||||
Bataille de Cherbourg (1378) | octobre 1378 | Manche | Victoire franco-génoise sur l'Angleterre | ||||||||
Bataille de Kinsale (1380) | 10 juin 1380 | Kinsale, Irlande | Victoire anglaise sur la Castille | ||||||||
Bataille de la Gironde | janvier 1407 | Gironde | Victoire anglaise sur la France | ||||||||
Bataille de Chef-de-Caux ou de la Seine | 15 août 1416 | Embouchure de la Seine | Victoire anglaise sur les Franco-génois | ||||||||
Bataille de la baie de Seine | 25 juillet 1417 | Normandie | Victoire anglaise sur la France | ||||||||
Bataille de La Rochelle (1419) | 30 décembre 1419 | La Rochelle | Victoire castillane sur l'Angleterre et la Hanse | ||||||||
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3eGuerre vénéto-génoise (1350-1355) |
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Bataille du Bosphore (1352) | 13 février 1352 | Bosphore | Bataille indécise entre la République de Gênes d'une part, Venise, l'Aragon et l'Empire byzantin de l'autre | ||||||||
Bataille d'Alghero ou de La Lojera | 29 août 1353 | Sardaigne | Victoire vénéto-aragonaise sur la République de Gênes | ||||||||
Bataille de Porto-Longo ou de Sapienza | 3 novembre 1354 | Mer Égée | Victoire génoise sur la République de Venise | ||||||||
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Guerre entre la Hanse et le Danemark Au Moyen Âge, une hanse, parfois appelée anse, est une association professionnelle de marchands exerçant une activité commune. De telles associations existaient par exemple à Paris, à Londres ou encore entre les villes du Nord de la France et des Pays-Bas comme avec la Hanse drapière des XVII villesL'opinion longtemps courante donne comme origine du mot hanse un vieux mot allemand hansa qui signifie « association de marchands ».Ce terme s’est appliqué plus spécifiquement aux marchands de plusieurs villes du nord de l’Allemagne, coopérant ensemble pendant le Moyen Âge pour contrôler le commerce maritime sur la Baltique et la mer du Nord. Cette forme d'association s'appelait autrefois guilde et comprenait parfois en son sein des mercenaires servant à protéger les intérêts des marchands. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hanse http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/la_hanse_dans_la_baltique.asp http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/la_hanse_une_union_d_interets.asp |
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Bataille d'Helsingborg (1362) | 1362 | Helsingborg, Suède | Victoire danoise sur la Hanse | ||||||||
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Guerre de Chioggia (1379-1381 Guerre de Chioggia (1379-1381)La guerre de Chioggia entre Venise et Gênes dura de 1378 à 1381. Elle s'inscrit dans le long conflit opposant les deux cités depuis qu'elles commencèrent leurconcurrence commerciale au XIe siècleLe 31 mai 1378, la flotte vénitienne commandée par Vettor Pisani attaque par surprise, durant une tempête, la flotte génoise dans la mer Tyrrhénienne et la défait, capturant quatre galères et faisant de nombreux prisonniersLa nouvelle de la défaite entraîne une grande agitation à Gênes, le doge Domenico Campofregoso est destitué et remplacé par Niccolò Guarco, tandis qu'une flotte dirigée par Luciano Doria entre dans l'Adriatique, pour aider les troupes du Patriarcat d'AquiléeEn mai 1379, la flotte vénitienne est vaincue devant Pola, dans la mer Adriatique, et Gênes s'empare de Chioggia et des forteresses vénitiennes commandant ses communications vers la Lombardie. La guerre qui oppose Venise et Gênes pour le maintien de leurs places commerciales byzantines connaît alors un nouvel épisode. À Byzance, Andronic, l'instrument des Génois, est chassé par les Vénitiens qui placent sur le trône Jean V et son fils Manuel. Andronic mourra en exil en 1385Dans un premier temps, Vettor Pisani se laisse surprendre à Pola par le Génois Luciano Doria qui a une flotte bien supérieure à la sienne. Il perd quatorze de ses vingt galères. Si Venise possède bien une autre flotte, elle se trouve alors dans la Méditerranée alors que les Génois sont dans l'Adriatique. Au mois d'août, les Génois s'emparent de Chioggia, aidés par des troupes padouanes et hongroises. Successivement, les cités de Umago, Grado, Caorle sont incendiées. Malamocco, Loreo, Poveglia, San Erasmo sont occupées. Venise se trouvait assiégée, attendant le retour de la flotte de Carlo Zeno.. |
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Bataille du cap Anzio | mai 1378 | Mer Tyrrhénienne | Victoire vénitienne sur la République de Gênes | ||||||||
Bataille de Pola | 7 mai 1379 | Golfe de Venise | Victoire génoise sur République de Venise | ||||||||
Bataille de Chioggia | juin 1380 | lagon de Chioggia | Victoire vénitienne sur République de Gênes | ||||||||
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Guerre vénéto-milanaise |
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Bataille du Pô | 22 mai 1432 | Pô | Victoire milanaise sur Venise | ||||||||
La fin de l'Empire Bysantin! |
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Chute de Constantinople (1453) La chute de Constantinople a eu lieu le 29 mai 1453, lors de la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par Mehmed II. Elle marque la disparition de l’Empire byzantin, et donc la fin définitive de l'Empire romain en tant qu’entité juridiqueLe siège qui débute au début du mois d’avril 1453 intervient alors que la situation de Byzance s’est considérablement dégradée lors des siècles précédents. En 1453, l’empire se réduit aux alentours de Constantinople et au Péloponnèse et il n’est plus en état de résister à la puissance montante qu’est l’Empire ottoman à cette époque. Ce dernier a déjà assiégé Constantinople à deux reprises sans résultats mais contrôle l'Anatolie et une grande partie des Balkans. Malgré de multiples appels à l’aide des Byzantins en direction de l’Occident, seules quelques rares troupes italiennes combattent aux côtés des 5 000 défenseurs byzantins conduits par l’empereur Constantin XI. Ces 7 000 à 8 000 hommes sont largement surpassés en nombre par les 80 000 à 100 000 soldats ottomans soutenus par une flotte de plus de 120 navires. Après avoir résisté à plusieurs assauts, les Byzantins finissent par céder le 29 mai 1453. S’ensuit un large pillage de la ville puis l’entrée de Mehmed II dans la cité. Il gagne à cette occasion l’épithète de Fatih (le Conquérant) et fait de Constantinople la nouvelle capitale de son empire qui entre dans sa période faste. |
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Bataille de la Corne d'Or du 12 avril 1453 | 12 avril 1453 | Istanbul, Turquie | Victoire italo-byzantine sur les Ottomans | ||||||||
Bataille du Bosphore (1453) | 20 avril 1453 | Istanbul, Turquie | Victoire byzantino-génoise sur les Ottomans | ||||||||
Bataille de la Corne d'Or du 23 avril 1453 | 23 avril 1453 | Istanbul, Turquie | Victoire ottomane sur les Italo-byzantins | ||||||||
La chute de Constantinople a eu lieu le 29 mai 1453, lors de la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par Mehmed II. Elle marque la disparition de l’Empire byzantin, et donc la fin définitive de l'Empire romain en tant qu’entité juridique. Le siège qui débute au début du mois d’avril 1453 intervient alors que la situation de Byzance s’est considérablement dégradée lors des siècles précédents. En 1453, l’empire se réduit aux alentours de Constantinople et au Péloponnèse et il n’est plus en état de résister à la puissance montante qu’est l’Empire ottoman à cette époque. Ce dernier a déjà assiégé Constantinople à deux reprises sans résultats mais contrôle l'Anatolie et une grande partie des Balkans. Malgré de multiples appels à l’aide des Byzantins en direction de l’Occident, seules quelques rares troupes italiennes combattent aux côtés des 5 000 défenseurs byzantins conduits par l’empereur Constantin XI. Ces 7 000 à 8 000 hommes sont largement surpassés en nombre par les 80 000 à 100 000 soldats ottomans soutenus par une flotte de plus de 120 navires. Après avoir résisté à plusieurs assauts, les Byzantins finissent par céder le 29 mai 1453. S’ensuit un large pillage de la ville puis l’entrée de Mehmed II dans la cité. Il gagne à cette occasion l’épithète de Fatih (le Conquérant) et fait de Constantinople la nouvelle capitale de son empire qui entre dans sa période faste. Au-delà de la fin d’un empire déjà moribond, la chute de Constantinople a un impact profond sur le monde et notamment en Occident. Héritier de l’Empire romain, traditionnel rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin laisse derrière lui un vide important. Cependant, malgré son déclin politique, l’empire connaît lors de ses dernières années d'existence un profond renouveau culturel dont les principaux représentants comme Jean Bessarion ou Manuel Chrysoloras émigrent peu à peu en Italie et dans le reste de l’Europe à mesure que l’Empire byzantin s’étiole. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chute_de_Constantinople http://www.herodote.net/29_mai_1453-evenement-14530529.php http://fr.wikipedia.org/wiki/Fetih_1453 http://youtu.be/BRHU-ldQNKo http://youtu.be/w-qDWNAnObc http://youtu.be/XiXOgwWn7uQ http://www.contre-info.com/29-mai-1453-chute-de-constantinople-tueries-viols-et-sacrileges-la-fin-dun-monde Guerre de Treize Ans (1454-1466) |
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La guerre de Treize Ans est un conflit qui opposa les chevaliers teutoniques à la Pologne entre 1454 et 1466. Elle commença par un soulèvement des cités prussiennes et de la noblesse locale afin de gagner leur indépendance sur l'État monastique des chevaliers teutoniques. Ces cités et ces nobles, réunis en confédération, demandèrent l'aide du roi de Pologne, Casimir IV, lui offrant d'incorporer la Prusse au royaume de Pologne. La guerre se termina par la victoire de la Pologne et de la Confédération prussienne et se conclut par le traité de Thorn en 1466. |
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Bataille de Zatoka Świeża | 15 septembre 1463 |
Victoire de la Confédération prussienne sur les chevaliers teutoniques
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Guerre des Deux-Roses (1455-1485) La guerre des Deux-Roses désigne une série de guerres civiles qui eurent lieu en Angleterre entre la maison royale de Lancastre et la maison royale d'York. Cette guerre liée aux droits de succession débute en 1455 et ne prend fin qu'en 1485, quand le dernier des rois Plantagenêt Richard III d'Angleterre meurt au champ d'honneur, et qu'Henri VII devient roi.La maison de Lancastre descendait de Jean de Gand, duc de Lancastre et 3efils du roi Édouard III. Celle d'York descendait de son frère Edmond de Langley (1341-1402)fils du roi Édouard III, devenu duc d'York en 1385L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui est à l'origine du nom donné a posteriori http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Deux-Roses |
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Bataille de Bristol | 1484 | Canal de Bristol | Victoire de corsaires français sur les Yorkistes | ||||||||
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Guerre vénéto-ottomane (1499-1503) La guerre vénéto-ottomane de 1499 à 1503 est une guerre qui a opposé la république de Venise et ses alliés à l'Empire ottoman de 1499 à 1503. |
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Bataille de Zonchio ou 1rebataille de Lépante | 25 août 1499 | large de Zonchio, Grèce | Victoire turque sur Venise |
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | |||||
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Guerre vénéto-ottomane
(1499-1503)
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Bataille de Modon ou2ebataille de Lépante | août 1500 | large de Modon, mer Ionienne | Victoire turque sur Venise | |||||
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Bataille de Cananor | 17-19 mars 1506 | Inde | Victoire portugaise sur Calicut | |||||
Bataille de Chaul | mars 1508 | Inde | Victoire égyptienne sur le Portugal | |||||
Bataille de Diu | 3 février 1509 | Inde | Victoire portugaise sur l'Égypte et le Gujarat | |||||
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Guerres entre la chrétienté et l'empire ottoman |
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Combat de Mont'Argentario | septembre 1518 | Au large de la Calabre | Victoire ottomane sur les Pontificaux | |||||
Bataille de Pianosa | 22 avril 1519 | île de Pianosa | Victoire génoise sur les Ottomans | |||||
Bataille de Prévéza | 28 septembre 1538 | golfe Ambracique, Grèce | Victoire ottomane sur la flotte hispano-vénitienne | |||||
Bataille de l'île d'Alborán | 1eroctobre 1540 | au large de l'ile d'Alborán | Victoire espagnole sur des corsaires algériens | |||||
Bataille de Djerba | 9-14 mai 1560 | Tunisie | Victoire ottomane sur les Hispano-Maltais | |||||
Bataille de Lépante | 7 octobre 1571 | Golfe de Patras | Victoire de la Sainte-Ligue sur les Turcs | |||||
"Les Marabouts vénérés d'El Djezaïr: Sidi Ouali Dadda, Sidi Betka, Sidi Bou-Guedour, frappant la mer et provocant une tempête qui annéantit la flotte espagnole en 1541". Image populaire d'après la légende du naufrage des navires de Charles-Quint. |
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Expéditions pirates et guerre de course contre l'Espagne et le Portugal drake |
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Bataille du cap Finisterre (1509) | 18 janvier 1509 | Golfe de Biscaye | Victoire portugaise sur des corsaires français | |||||
Bataille de San Juan de Ulúa (1568) | 23 septembre 1568 | Veracruz, Mexique | Victoire espagnole sur des corsaires anglais | |||||
Bataille des Açores (1578) | 1578 | Açores | Victoire espagnole sur l'Angleterre | |||||
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Guerre de la Ligue de Cambrai la guerre de la Ligue de Cambrai, également connue entre autres sous les noms de guerre de la Sainte Ligue et quatrième guerre d'Italie, est un conflit majeur des Guerres d'Italie. Les principaux protagonistes de cette guerre, qui dure de 1508 à 1516, sont la France, les États pontificaux, et la République de Venise. Au cours du conflit, ils sont rejoints par pratiquement toutes les puissances d'importance d'Europe occidentale, parmi lesquelles l'Espagne, le Saint-Empire romain germanique, le Royaume d'Angleterre, le Royaume d'Écosse, le Duché de Milan, Florence, le Duché de Ferrare, et les Suisses.Afin de mettre un frein à l'influence vénitienne en Italie septentrionale, le pape Jules II crée la Ligue de Cambrai, une alliance anti-vénitienne l'unissant au roi de France, Louis XII, l'Empereur du Saint Empire Maximilien Ier, et le roi d'Espagne Ferdinand II. Malgré le succès initial de cette Ligue, des désaccords entre le pape et le roi de France provoquent la rupture en 1510 ; Jules II s'allie alors avec Venise contre la France.En fin de compte, cette alliance entre Venise et le pape grandit pour devenir la Sainte Ligue, qui repousse les Français hors d'Italie en 1512. Cependant, des désaccords sur le partage du butin amènent Venise à rompre avec le pape et à s'allier avec les Français. Les troupes franco-vénitiennes, sous le commandement de François Ier, successeur de Louis XII, regagnent les territoires perdus grâce à leur victoire à Marignan en 1515. Les traités de Noyon et de Bruxelles, qui mettent un terme au conflit l'année suivante, rétablissent plus ou moins les frontières de 1508. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Rose#Guerre_de_la_Ligue_de_Cambrai
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Bataille de Villamarine | 19 juillet 1510 | Méditerranée | Victoire française sur Venise et les Pontificaux | |||||
Bataille de Brest (1512) | 10 août 1512 | Bretagne | Victoire anglaise sur la France | |||||
Bataille de la baie des Blancs-Sablons | 22 avril 1513 | Bretagne | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
Bataille de Brest (1513) | 24 avril 1513 | Bretagne | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
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Neuvième guerre d'Italie (1542-1546)
et Guerre anglo-écossaise (1544- ) La neuvième guerre d'Italie est un conflit entrant dans le cadre des guerres d'Italie et opposant de 1542 à 1546 la France de François Ier et son allié le sultan Soliman le Magnifique à l'empereur Charles Quint et à Henri VIII d'Angleterre. D'importants combats se déroulent en France, aux Pays-Bas et en Italie et des tentatives d'invasion de l'Espagne et de l'Angleterre échouent. La guerre se termine par un statu quo et se révèle ruineuse pour les principaux participants.Malgré la signature de la paix de Nice qui a mis fin à la huitième guerre d'Italie, la rivalité de longue date entre François Ier et Charles Quint ne s'est pas éteinte et le premier n'a pas renoncé à ses prétentions sur le duché de Milan. Le roi de France saisit un prétexte pour déclarer la guerre à son rival et lance l'offensive contre les Habsbourg aux Pays-Bas. L'alliance franco-ottomane s'empare de Nice en 1543 et une série de manœuvres militaires en Italie du nord culmine avec la sanglante bataille de Cérisoles en 1544. Charles Quint et Henri VIII planifient ensuite une invasion de la France mais les longs sièges de Saint-Dizier et de Boulogne les empêchent de lancer une offensive décisive.François Ier et Charles Quint signent la trêve de Crépy-en-Laonnois en 1544 mais la mort l'année suivante du fils cadet du roi de France, Charles II d'Orléans, rend le traité sans valeur, son futur mariage avec la fille ou la nièce de l'empereur en constituant la pierre angulaire. Henri VIII continue la lutte contre les Français jusqu'en 1546 et la signature du traité d'Ardres, qui met un terme à la guerre. Les morts de François Ier et d'Henri VIII en 1547 ne mettent pas fin pour autant aux guerres d'Italie, qui se poursuivent jusqu'en 1559. |
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Bataille de Muros | 25 juillet 1543 | Muros en Galice, Espagne | Victoire espagnole sur la France | |||||
Bataille de Chef-de-Caux (1545) | 3 juillet 1545 | embouchure de la Seine | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
Bataille de Portsmouth ou du Solent | 18-19 juillet 1545 | large de Portsmouth, Manche | Bataille indécise entre la France et l'Angleterre | |||||
Bataille de Boulogne ou de Shoreham | 15 août 1545 | large de Boulogne, Manche | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
Bataille de Berwick-upon-Tweed | 27 juillet 1548 | large de Berwick-upon-Tweed, mer du Nord | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
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Guerre nordique de Sept Ans ou guerre des Trois Couronnes (1563-1570) La guerre nordique de Sept Ans a opposé la Suède à une coalition formée du Danemark, de la Pologne et de Lübeck entre 1563 et 1570. Les combats ont continué jusqu'à l'épuisement des belligérants. Le résultat fut un statu quo, aucune des deux parties n'obtenant de gain territorial.
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Bataille de Bornholm (1563) | 30 mai 1563 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark | |||||
Bataille de Gotland (1563) | 11 septembre 1563 | Baltique | Bataille indécise entre les flottes suédoise et dano-lubeckoise | |||||
Bataille de Gotland (1564) | 30-31 mai 1564 | Baltique |
Victoire du Danemark et de Lübeck sur la Suède ( destruction du "MARS"http://www.maxisciences.com/bateau/l-039-epave-maudite-d-039-un-navire-de-guerre-vieux-de-450-ans-livre-ses-secrets_art33013.html) |
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Combat de Warnemunde | 12 juillet 1564 | Baltique | Victoire du Danemark sur la Suède | |||||
Bataille d'Öland (1564) | 12-13 août 1564 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark et Lübeck | |||||
Bataille de Rügen (1564) | 22 mai 1565 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark | |||||
Bataille de Buchow | 4 juin 1565 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark et Lübeck | |||||
Bataille de Bornholm (1565) | 7 juillet 1565 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark et Lübeck | |||||
Bataille d'Öland (1566) | 26 juillet 1566 | Baltique | Victoire suédoise sur le Danemark et Lübeck | |||||
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Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648) La guerre de Quatre-Vingts Ans, également appelée révolte des Pays-Bas ou encore révolte des gueux, est le soulèvement armé mené de 1568 (bataille de Heiligerlee) à 1648 (traité de Westphalie) — sauf pendant une trêve de 12 ans de 1609 à 1621 — contre la monarchie espagnole par les provinces s'étendant aujourd'hui sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et le nord de la France. Au terme de ce soulèvement, les sept provincesseptentrionales gagnèrent leur indépendance sous le nom de Provinces-Unies, indépendance efficiente en 1581 par l'Acte de La Haye et reconnue par l’Espagne par un traité Les Gueux de mer étaient au XVIe siècle un groupe de révoltés originaires des Pays-Bas qui s'étaient réfugiés en Angleterre pour fuir la politique de répression religieuse des Espagnols. On les appelle ainsi en référence à la Révolte des gueux Aidés par la flotte anglaise, les Gueux de mer permirent à Guillaume Ier d'Orange-Nassau de remporter certains succès militaires décisifs contre les Espagnols, notamment la prise de Den Briel.http://www.wat.tv/video/combats-entre-gueux-mer-espagnols-19osz_2htxv_.html signé en 1648 en marge des traités de Westphalie.http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Quatre-vingts_ans |
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Bataille de Flessingue | 17 avril 1573 | Flessingue, Pays-Bas | Victoire des Gueux de la mer sur l'Espagne | |||||
Bataille de Borsele | 22 avril 1573 | Borsele, Pays-Bas | Victoire des Gueux de la mer sur l'Espagne | |||||
Bataille d'Haarlemmermeer | 26 mai 1573 | Pays-Bas | Victoire espagnole sur les Gueux de la mer | |||||
Bataille de Zuiderzee | 11 octobre 1573 | Zuiderzee, Pays-Bas | Victoire des Gueux de la mer sur l'Espagne | |||||
Bataille de Reimerswaal ou de Bergen-op-Zoom | 29 janvier 1574 | Escaut oriental, Zélande, Pays-Bas | Victoire des Gueux de la mer sur l'Espagne | |||||
Bataille navale de Lillo ou d'Anvers | 30 mai 1574 | Anvers, Belgique | Victoire des Gueux de la mer sur l'Espagne | |||||
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Guerre de Succession du Portugal (1580-1582) |
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Bataille des Açores | 26 juillet 1582 | Atlantique | Victoire espagnole sur la France | |||||
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Guerre anglo-espagnole (1585-1604), Invincible Armada (1588) et huitième guerre de religion en France (1585-1598)La guerre anglo-espagnole de 1585-1604 est un conflit intermittent, ponctué de batailles importantes mais très éloignées les unes des autres, et ayant opposé les royaumes d'Angleterre d'Élisabeth Ire et d'Espagne de Philippe II.Cette guerre, intrinsèquement liée au théâtre plus vaste des tensions dynastiques, religieuses et commerciales en Europe, n'a jamais été officiellement déclarée. Elle commence avec l'expédition de Robert Dudley, comte de Leicester et favori d'Élisabeth Ire qui le charge de soutenir la révolte des Provinces-Unies contre l'autorité espagnole.En 1587 les Anglais remportent une victoire à Cadix et l'Invincible Armada espagnole est défaite à la bataille de Gravelines. Deux autres armées espagnoles sont envoyées, mais manquent leurs objectifs en raison des mauvaises conditions météorologiques.L'Angleterre se révèle incapable de profiter de ces acquis et perd l'initiative avec l'échec de l'expédition Drake-Norris entre La Corogne et Lisbonne en 1589. Après la défaite de l'Invincible Armada, l'Espagne a renforcé sa marine et sa flotte du trésor ramène le métal précieux des Amériques. La guerre tourne alors progressivement en faveur de l'Espagne.
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Bataille de Plymouth (1588) | 31 juillet 1588 | Manche | Bataille indécise entre l'Angleterre et l'Espagne | |||||
l 'invincible ARMADA | 1588 | Victoire anglaise sur l'armada espagnole | ||||||
Bataille de Portland (1588) | 2 août 1588 | Manche | Victoire anglaise sur l'Espagne | |||||
Bataille de l'ile de Wight | 4 août 1588 | Manche | Victoire anglaise sur l'Espagne | |||||
Bataille de Calais | nuit du 7 au 8 août 1588 | Manche | Victoire anglaise sur l'Espagne | |||||
Bataille de Gravelines (1588) | 8 août 1588 | Manche | Victoire anglaise sur l'Espagne | |||||
Expédition Drake-Norreys (Contre-Armada) | Avril-Juin 1589 | Victoire espagnole sur l'Angleterre | ||||||
Combat des Açores | 31 août 1591 | Large de Flores | Victoire espagnole sur l'Angleterre | |||||
Combat des Açores (1592) | 3 août 1592 | Large des Açores | Victoire anglaise sur le Portugal | |||||
Bataille de Blaye | 18 avril 1593 | sur la Gironde | Victoire espagnole sur l'Angleterre | |||||
Expédition de Drake et Hawkins | 7 septembre 1595-1596 | Victoire espagnole sur l'Angleterre | ||||||
guerre de ONIN 1467 Guerre Imjin (1592-1598) |
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Les invasions japonaises de la Corée se sont produites entre 1592 et 1598. Ce conflit a opposé la Corée de la dynastie Chosŏn et l'empire chinois au Japon. Il a été causé par le désir du régent Toyotomi Hideyoshi de conquérir la Chine. Cette guerre provoqua une crise financière au sein de la dynastie Ming. La Corée connut des pertes humaines sans précédent et vit s'illustrer l'amiral Yi Sun-sin lors des batailles navales. Du côté du Japon, Ieyasu Tokugawa préserva sa force lors de la guerre, et réussit à battre ses rivaux Konishi Yukinaga et Mitsunari Ishida. Ce conflit est connu sous le nom de guerre d'Imjin en Corée (임진왜란, Imjin est la prononciation coréenne de renchen, le nom donné à l'année 1592 selon le cycle sexagésimal chinois), des batailles de Bunroku et de Keicho ( 文禄, 慶長の役) au Japon et de la guerre de l'Empereur Wanli (万历朝鲜之役) en Chine. |
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Bataille d'Okpo | 15 et 16 juin 1592 | Okpo, Jeolla, Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille de Sacheon | mi-1592 | large de la Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille de Tang'po | mi-1592 | large de la Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille d'An Golp'o | 10 juillet 1592 | large de la Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille d'Han-san | juillet 1592 | Île de Han-san, Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille de Chilchonryang | 16 juillet 1597 | large de la Corée | Victoire japonaise sur la Corée | |||||
Bataille de Myong-Yang | 26 octobre 1597 | large de la Corée | Victoire coréenne sur le Japon | |||||
Bataille de No Ryang Chin | 19 novembre 1598 | large de la Corée | Victoire sino-coréenne sur le Japon |
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | ||||
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Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648) (à partir de 1618, les batailles de ce conflit sont incluses dans la rubrique guerre de trente ans) La guerre de Quatre-Vingts Ans, également appelée révolte des Pays-Bas ou encore révolte des gueux, est le soulèvement armé mené de 1568 (bataille de Heiligerlee) à 1648 (traité de Westphalie) — sauf pendant une trêve de 12 ans de 1609 à 1621 — contre la monarchie espagnole par les provinces s'étendant aujourd'hui sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et le nord de la France. Au terme de ce soulèvement, les sept provinces septentrionales gagnèrent leur indépendance sous le nom de Provinces-Unies, indépendance efficiente en 1581 par l'Acte de La Haye et reconnue par l’Espagne par un traité signé en 1648 en marge des traités de Westphalie. |
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Combat du cap Saint-Vincent (1606) | 19 juin 1606 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire espagnole sur les Hollandais | ||||
Bataille de Gibraltar (1607) | 25 avril 1607 | large de Gibraltar | Victoire hollandaise sur l'Espagne | ||||
Combat de Cañete | 22 juillet 1615 | Cañete, Pérou | Victoire hollandaise sur l'Espagne | ||||
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Rivalités européennes en Asie | |||||||
Bataille de Bantam | 25-30 décembre 1601 | Java, Indonésie | Victoire hollandaise sur le Portugal | ||||
Bataille du cap Rachado | 14 août 1606 | Malacca, Malaisie | Victoire portugaise sur la Compagnie néerlandaise des Indes orientales | ||||
Bataille de Swally | 29-30 novembre 1612 | Surate, Inde | Victoire de la British East india Company sur le Portugal | ||||
Bataille de Surate | 20 janvier 1615 | Surate, Inde | Victoire de la British East india Company sur le Portugal | ||||
Bataille de Jask | 16-17 décembre 1620 | Iran | Victoire de la British East india Company sur le Portugal | ||||
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Guerres contre les
Barbaresques et guerre de course en
Méditerranée Barbaresque (appelé « Djihad maritime » par les musulmans) est un terme tombé en désuétude au XIXe siècle qui désignait les pirates opérant dans le bassin méditerranéen après la conquête musulmane qui fit de la Méditerranée un vaste lac musulman.La durée de leur activité en Méditerranée est telle qu'elle peut être décrite depuis les premiers temps de l'Islam, alors associée à la conquête musulmane sur le continent européen, qui, une fois la péninsule ibérique prise, se prolonge par des incursions en Septimanie jusqu'à des prises de villes en Provence.C'est par la seconde phase de l'ère coloniale que les puissances européennes vont mettre fin aux raids des pirates barbaresques, opérant depuis des cités de la côte sud de la Méditerranée, entre temps passées sous domination ottomane. |
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Bataille du cap Celidonio | 20 octobre 1608 | cap Celidonio | Victoire toscane sur les Turcs | ||||
Bataille de La Goulette (1609) | 29 juillet 1609 | Tunisie | Victoire franco-espagnole sur Tunis | ||||
Bataille du cap Celidonio (1616) | 14 - 16 juillet 1616 | cap Celidonio | Victoire espagnole sur les Turcs | ||||
Combat de Syracuse | 26 mai 1625 | large de Syracuse | Victoire bizertine sur l'ordre de Malte | ||||
Bataille de Valona | 1638 | Albanie | Victoire vénitienne sur la Régence d'Alger | ||||
Bataille de Porto-Farina | 14 avril 1655 | Tunisie | Victoire anglaise sur Tunis | ||||
Bataille de La Goulette | mars 1665 | Tunisie | Victoire française sur la Régence d'Alger | ||||
Bataille de Cherchell | 24 août 1665 | Algérie | Victoire française sur la Régence d'Alger | ||||
Bataille de Porto Delphino | 27 novembre 1665 | Chio, Grèce | Victoire de l'ordre de Malte sur les Turcs | ||||
Bataille du cap Spartel (1670) | 18 août 1670 | Espagne | Victoire anglo-hollandaise sur la Régence d'Alger | ||||
Bataille de Bougie | 2 et 8 mai 1671 | Béjaia, Algérie | Victoire anglaise sur la Régence d'Alger | ||||
Bombardement d'Alger (1682)et duquesne 1683 |
juillet-août 1682 | Algérie | Bataille indécise entre la France et la Régence d'Alger | ||||
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Guerre de Gradisca (1616-1618) La Guerre de Gradisca (1615-1617) est un conflit armé de Venise contre l'Autriche causé par les raids des pirates uscoques de Senj en Dalmatie, soutenus par l'Autriche. Les Vénitiens assiégèrent en vain Gradisca d'Isonzo. À la paix de Madrid (26 septembre 1617) l'Autriche s'engage à mettre fin aux raids uscoques. |
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Bataille de Raguse | 22 novembre 1617 | Raguse, Italie | Victoire espagnole sur Venise | ||||
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Guerre polono-suédoise (1617-1629) | |||||||
Bataille d'Oliwa | 28 novembre 1627 | large de Gdansk | Victoire polonaise sur la Suède | ||||
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Guerre de Trente Ans (1618-1648) La guerre de Trente Ans est une série de conflits armés qui a déchiré l’Europe de 1618 à 1648. Les causes en sont multiples mais son déclencheur est la révolte des sujets tchèques protestants de la maison de Habsbourg, la répression qui suivit et le désir de ces derniers d’accroître leur hégémonie sur leurs possessions.Ces conflits ont opposé le camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire germanique, soutenus par l’Église catholique romaine, aux États allemands protestants du Saint-Empire, auxquels étaient alliées les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que catholique et luttant contre les protestants chez elle, entendait réduire la puissance de la maison de Habsbourg sur le continent européen.Cette guerre a impliqué l'ensemble des puissances européennes selon qu'elles étaient pour ou contre le parti de l'Empereur, à l'exception de l'Angleterre et de la Russie – qui ont néanmoins indirectement œuvré contre le parti des Habsbourg. L'emploi de mercenaires était la règle. Les combats se déroulèrent surtout dans les territoires d’Europe centrale dépendant du Saint-Empire, puis se portèrent sur la plaine de Flandre, le nord de l'Italie ou encore dans la péninsule Ibérique. Les batailles, les famines, les massacres ont provoqué plusieurs millions de morts. Cette « guerre civile européenne » a lourdement pesé sur la démographie et l'économie des États allemands et du royaume d'Espagne, et assis l'hégémonie de la France, qui s'épanouira davantage encore sous Louis XIV. |
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Bataille du cap Saint-Vincent (1621) | 10 août 1621 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire espagnole sur les Hollandais | ||||
Bataille de la baie de Matanzas | 8 septembre 1628 | Cuba | Victoire hollandaise sur l'Espagne | ||||
Bataille des Abrolhos | 12 septembre 1631 | Brésil | Victoire hispano-portugaise sur les Provinces-Unies | ||||
Combat du cap Lizard | 18 février 1637 | Manche | Victoire espagnole sur la Hollande | ||||
Bataille de Guetaria | 22 août 1638 | Guetaria, Pays basque | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Bataille de Cabañas | 30 août - 3 septembre 1638 | Cabañas, Cuba | Victoire espagnole sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Vado | 1erseptembre 1638 | près de Gênes | Victoire française sur l'Espagne | ||||
bataille de Fontarabie | 7septembre 1638 | Fontarabie | victoire espagnole sur la france | ||||
Combat de Dunkerque | 18 février 1639 | Dunkerque, Manche | Victoire hollandaise sur l'Espagne | ||||
Bataille des Downs ou bataille des Dunes | 31 octobre 1639 | près de Dunkerque | Victoire hollandaise sur l'Espagne | ||||
Combat de Gurupá | 9 janvier 1640 | Pará, Brésil | Victoire portugaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Cadix (1640) | 22-23 juillet 1640 | Cadix, Espagne | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Bataille de Tarragone (4 juillet) | 4 juillet 1641 | Tarragone, Espagne | Victoire espagnole sur la France | ||||
Bataille de Tarragone | 20-25 août 1641 | Tarragone, Espagne | Victoire espagnole sur la France | ||||
Bataille du cap Saint-Vincent (1641) | 4 novembre 1641 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire espagnole sur les Hollandais | ||||
Bataille de Barcelone (1642) | 30 juin-1er juillet 1642 | Barcelone, Espagne | Victoire espagnole sur la France | ||||
Bataille de Barcelone (1643) | 9 août 1643 | Catalogne | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Bataille de Carthagène ou du cap Gata | 3 septembre 1643 | Espagne | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Bataille de Tamandaré | 9 septembre 1643 | Brésil | Victoire hollandaise sur le Portugal | ||||
Bataille de Kolberger Heide | 1er juillet 1644 | Danemark | Bataille indécise entre la Suède et le Danemark | ||||
Bataille de Fehmarn Belt | 13 octobre 1644 | Danemark | Victoire décisive suédoise sur le Danemark | ||||
Bataille d'Orbetello | 14 juin 1646 | Italie | Victoire espagnole sur la France | ||||
Bataille du port de Cavite | 10 juin 1647 | Philippines | Victoire espagnole sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Castellamare | 21-22 décembre 1647 | Baie de Naples | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Combat de Tortosa | 23 novembre 1650 | Tortosa, Espagne | Victoire espagnole sur la France | ||||
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Révolte huguenote, siège de La Rochelle, guerre franco-anglaise (1622- ) et guerre anglo-espagnole (1624-1630) |
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Bataille de Brouage | 24 septembre 1621 | Canal de Brouage | Victoire des Protestants sur les Royaux | ||||
Bataille de Saint-Martin-de-Ré | 26 octobre 1622 | La Rochelle | Victoire des Royaux sur les Protestants | ||||
Bataille de Port-Louis ou Bataille du Blavet | 17 janvier 1625 | Bretagne | Victoire des Protestants sur les Royaux | ||||
Bataille du Pertuis-Breton | 16 - 17 septembre 1625 | Pertuis Breton, La Rochelle | Victoire des Royaux sur les Protestants rochelais | ||||
Bataille de Cadix (1625) | 1er- 7 novembre 1625 | Cadix, Espagne | Victoire espagnole sur une flotte anglo-hollandaise | ||||
Bataille de Cherbourg (1628) | 21 juin 1628 | Normandie | Victoire française sur l'Angleterre | ||||
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L'Empire ottoman conquit rapidement la Crète, alors la plus grande et la plus riche province de l'empire vénitien, mais le siège de sa capitale se prolongea pendant plus devingt ans.Le conflit se déroula principalement sur l'île de Crète, mais de nombreux combats navals opposèrent les deux camps dans l'Égée et quelques opérations eurent lieu en Dalmatie.Malgré la rapide conquête de l'île au cours des premières années de la guerre, la résistance prolongée de sa capitale Candie obligea les deux parties à porter leur attention sur le ravitaillement de leurs armées respectives. La principale chance de succès pour les Vénitiens reposait en particulier sur leur flotte et sa capacité à couper les lignes de ravitaillement et de renforts ottomans. Malgré l'aide de leurs alliés européens et leur domination maritime, ils ne furent cependant jamais en mesure d'assurer un blocus total du détroit des Dardanelles et d'empêcher le ravitaillement de l'armée ottomane. De leur côté, les Turcs furent gênés par des problèmes intérieurs et la dispersion de leurs forces vers la Transylvanie et l'Autriche.La prolongation du conflit épuisa l'économie vénitienne basée sur le commerce avec le Proche-Orient, et la lassitude gagna la République à partir des années 1660, malgré l'aide apportée par ses alliés. De leur côté, les Ottomans ayant réussi à conserver leurs forces en Crète, lancèrent une dernière grande offensive en 1666 sous le commandement direct du Grand Vizir, qui fut le point de départ de la période la plus sanglante du siège qui dura encore deux ans.Finalement, la reddition de la forteresse fut négociée, mettant fin à la guerre. Aux termes du traité de paix, Venise ne conserva que quelques forteresses insulaires en Crète, et des gains territoriaux minimes en Dalmatie.
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Bataille des Dardanelles (1648) | 1648 | Détroit des Dardanelles | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
Bataille de Focchies | 12 mai 1649 | Près de Smyrne | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
Bataille de Paros ou de Naxos | 10 juillet 1651 | Cyclades | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
Bataille de Rhodes (1654) | 4 avril 1654 | Grèce | Victoire de l'Ordre de Malte sur les Ottomans | ||||
Bataille de l'Hellespont (1654) | 13 mai 1654 | Dardanelles | Victoire ottomane sur Venise | ||||
Bataille des Dardanelles (1654) | 6 juillet 1654 | Détroit des Dardanelles | Victoire ottomane sur Venise | ||||
Bataille des Dardanelles (1655) | 1655 | Détroit des Dardanelles | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
Bataille des Dardanelles (1656) | 26-27 juin 1656 | Dardanelles | Victoire vénéto-maltaise sur les Ottomans | ||||
Bataille de Chios (1657) | 3 mai 1657 | Grèce | Victoire vénitienne sur Alger | ||||
Bataille des Dardanelles (1657) | 17 - 19 juillet 1657 | Dardanelles | Victoire ottomane sur Venise | ||||
Bataille de Milos | 27 août 1661 | Grèce | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
Bataille de Fraschia | 8 mai 1668 | Crète | Victoire vénitienne sur les Ottomans | ||||
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Première Guerre anglo-hollandaise (1652-1654) La Première Guerre anglo-néerlandaise (1652-1654) (appelée Première Guerre néerlandaise en Angleterre, et Première Guerre anglaise aux Pays-Bas) fut la première des quatre guerres anglo-néerlandaises. Elle s’est entièrement déroulée sur mer entre les navires du Commonwealth de l'Angleterre et ceux des Provinces-Unies.Trouvant son origine dans des différends commerciaux, la guerre débuta par des attaques de navires marchands, pour tourner rapidement aux grandes batailles navales. La marine anglaise y a gagné la suprématie des mers autour de l’Angleterre, et a obligé les Néerlandais à accepter le monopole anglais sur le commerce des colonies britanniques. |
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Bataille de Douvres | 29 mai 1652 | Pas de Calais | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Plymouth (1652) | 26 août 1652 | Manche | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
Bataille d'Elbe ou de Monte-Christo | 4 septembre 1652 | entre l'île d'Elbe et l'île de Montecristo | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
Bataille de Kentish Knock | 8 octobre 1652 | Mer du Nord | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Dungeness ou Goodwin | 10 décembre 1652 | Mer du Nord | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
Bataille de Portland ou des Trois Jours | 28 février au 2 mars 1653 | Manche (Portland) | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Livourne ou d'Elbe ou de Leghorn | 13 mars 1653 | large de l'île d'Elbe | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
Bataille de Gabbard ou North Foreland | 12-13 juin 1653 | Mer du Nord | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Scheveningen ou du Texel | 10 août 1653 | Mer du Nord | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
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Guerre anglo-espagnole (1654-1660) La Guerre anglo-espagnole de 1654-1660 est une guerre entre le Commonwealth de l'Angleterre, sous le Protectorate d'Oliver Cromwell, et l'Espagne. Elle avait pour cause leur rivalité commerciale.Bien que les Britanniques se saisissent de la Jamaïque, il n'arrivent pas à atteindre leur objectif de conquérir l'île d'Hispaniola.La bataille des Dunes fait partie de cette guerre de même que de celles de la Fronde. La New Model Army s'est particulièrement distinguée lors de cette bataille. Lors de ce conflit, la marine anglaise remporte deux victoires contre des convois espagnols, la première lors de la bataille de Cadix, le 9 septembre 1656, la seconde devant Santa Cruz de Ténérife, le 20 avril 1657. |
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Bataille de Cadix (1656) | 20 avril 1656 | Espagne | Victoire anglaise sur l'Espagne | ||||
Bataille de Santa-Cruz de Ténérife | 20 avril 1657 | Îles Canaries | Victoire anglaise sur l'Espagne | ||||
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Première Guerre du Nord (1655-1660) La Première guerre du Nord désigne un ensemble de conflits autour de la mer Baltique entre 1655 et 1660. Elle oppose la Suède à la Pologne-Lituanie (1655-1660), à la Russie (1656-1658), au Brandebourg-Prusse (1657-1660), à la monarchie des Habsbourgs (1657-1660) et au Danemark-Norvège (1657-1658) et (1658-1660). Les Provinces-Unies interviennent à plusieurs reprises contre la Suède. |
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Bataille de l'Öresund ou du Sund | 29 octobre 1658 | détroit du Sund ou de l'Øresund | Victoire hollandaise sur la Suède | ||||
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Deuxième Guerre anglo-hollandaise (1665-1667) La Deuxième Guerre anglo-néerlandaise, opposant le royaume d’Angleterre et les Provinces-Unies, se déroula de 1665 à 1667. Elle faisait suite à la Première guerre anglo-néerlandaise, qui s’était conclue par une victoire britannique. Tout comme la première, la deuxième guerre anglo-néerlandaise avait pour principal enjeu la maîtrise des principales routes commerciales maritimes, sur lesquelles la Hollande exerçait alors une nette domination. |
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Bataille de Lowestoft | 13 juin 1665 | large du Sussex | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille de Vågen ou de Bergen | 12 août 1665 | Norvège, Bergen | Victoire hollando-norvégienne sur l'Angleterre | ||||
Bataille des Quatre Jours | 11-14 juin 1666 | Manche | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
Bataille de North Foreland ou « St Jame's Day Fight » ou « Orfordness » | 4-5 août 1666 | North Foreland Angleterre | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Expédition du Vliestromm ou « Holmes's Bonfire » | 19-20 août 1666 | Pays-Bas | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies | ||||
Bataille du cap Dungeness | fin septembre 1666 | Angleterre | Victoire anglaise sur les Provinces-Unies et la France | ||||
Raid sur la Medway | 9 -14 juin 1667 | Angleterre | Victoire hollandaise sur l'Angleterre | ||||
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Guerre de Hollande (1672-1678) La guerre de Hollande se déroule de 1672 à 1678. Elle oppose la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et l'Espagne. Elle modifie l'équilibre européen au détriment du royaume de France, qui triomphe néanmoins de ses adversaires sur le plan militaire. Les effectifs de l'armée française atteignaient 280 000 hommes. Par le traité de Nimègue, qui met fin à la guerre, la France restitue la plupart de ses conquêtes, mais acquiert la Franche-Comté et plusieurs villes de Flandre. |
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Bataille de Solebay | 7 juin 1672 | Mer du Nord | Victoire hollandaise sur les Anglo-Français | ||||
Première puis seconde bataille de Schooneveld | 7 et 14 juin 1673 | Mer du Nord | Victoire hollandaise sur les Anglo-français | ||||
Bataille du Texel | 21 août 1673 | Mer du Nord | Victoire hollandaise sur les Anglo-français | ||||
Bataille de Masulipatam (1673) | 1erseptembre 1675 | large de Masulipatam, Inde | Victoire de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales sur la compagnie anglaise des Indes orientales | ||||
Bataille du Stromboli ou des îles Lipari | 11 février 1675 | large de la Sicile | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Combat de Reggio | 28 juin 1675 | Reggio, Calabre | Victoire française sur l'Espagne | ||||
Bataille d'Alicudi | 8 janvier 1676 | large de la Sicile | Victoire française sur les Hispano-Hollandais | ||||
Bataille d'Agosta | 22 avril 1676 | large de la Sicile | Victoire française sur les Hispano-Hollandais | ||||
Bataille de Palerme (1676) | 2 juin 1676 | large de la Sicile | Victoire française sur les Hispano-Hollandais | ||||
Bataille de Tabago | 3 mars 1677 | Antilles | Victoire française sur les Provinces-Unies | ||||
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Guerre de Scanie (1675-1679) La guerre de Scanie se déroula de 1675 à 1679 et opposa la Suède, alliée de la France, au Danemark, allié des Provinces-Unies, et à l'électorat de Brandebourg. Le conflit s'est déroulé principalement en Scanie, province disputée entre le Danemark et la Suède, et en Poméranie.La guerre fut déclenchée par l'implication suédoise dans la guerre de Hollande, où la Suède s'était alliée à la France et combattait le Brandebourg. Les Provinces-Unies, quant à elles, cherchaient le soutien du Danemark, et, après quelques hésitations, le roi Christian V envahit la Scanie en 1675, alors que les Suédois étaient occupés par leur guerre contre le Brandebourg. L'invasion de la Scanie fut combinée avec une campagne en Norvège (appelée guerre de Gyldenløve), forçant ainsi les Suédois à se battre sur deux fronts, en plus de leurs démêlés avec le Brandebourg. |
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Bataille de Jasmund | 25 - 26 mai 1676 | au large de la péninsule de Jasmund, au nord-est de l'île de Rügen | Victoire tactique du Danemark et des Pays-Bas sur la Suède | ||||
Bataille d'Öland (1676) | 1erjuin 1676 | Baltique | Victoire hollandaise et danoise sur la Suède | ||||
Bataille de Fehmarn | 31 - 1erjuin 1677 | Victoire danoise sur la Suède | |||||
Bataille de la baie de Kjöge | 1-2 juillet 1677 | près de Copenhague | Victoire danoise sur la Suède | ||||
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Guerre hispano-brandebourgeoise (1680-1682) | |||||||
Bataille du cap Saint-Vincent (1681) | 30 septembre 1681 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire espagnole sur le Brandebourg | ||||
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Guerre entre l'empire Qing et le royaume taïwanais de Tungning | |||||||
Bataille des Pescadores | 1683 | Pescadores, Taïwan | Victoire de l'empire Qing sur le royaume de Tungning | ||||
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Conflit franco-génois (1684) | |||||||
Bombardement de Gênes (1684) | mai 1684 | Italie | Victoire française sur Gênes | ||||
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Bataille de Chios (1695) | 9 février 1695 | au large de Chios | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | ||||
Bataille de Mytilène | 15 septembre 1695 | au large de Mytilène | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | ||||
Bataille d'Andros | 22 août 1696 | au large de Andros | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | ||||
Bataille des Dardanelles (1695) | 20 septembre 1698 | Dardanelles | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | ||||
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Guerre de la Ligue d'Augsbourg (1689-1697) La guerre de la Ligue d’Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, guerre de la Succession Palatine ou guerre de la Grande Alliance, eut lieu de 1688 à 1697 Elle opposa le roi de France Louis XIV, allié à l'Empire ottoman et les jacobites irlandais et écossais à une large coalition européenne, la Ligue d'Augsbourg menée par l'anglo-néerlandais Guillaume III, l'empereur du Saint-Empire romain germanique Léopold Ier, le roi d'Espagne Charles II, Victor-Amédée II de Savoie et de nombreux princes du Saint-Empire romain germanique. Ce conflit se déroula principalement en Europe continentale et dans les mers voisines, mais on y rattache le théâtre irlandais, où Guillaume III et Jacques II se disputèrent le contrôle des îles britanniques, et une campagne limitée entre les colonies anglaises et françaises et leurs alliés amérindiens en Amérique du Nord. Cette guerre fut la seconde des trois grandes guerres de Louis XIV.
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Bataille de la baie de Bantry | 5 mai 1689 | Irlande | Victoire française sur l'Angleterre | ||||
Bataille du cap Béveziers ou Pevensey ou Beachy Head | 10 juillet 1690 | Manche | Victoire française sur les anglo-hollandais | ||||
Bataille de la Barbade | 1erfévrier 1692 | au large de la Barbade | |||||
Bataille de Barfleur | 29 mai 1692 | Manche | Bataille indécise entre les Français et les Anglo-hollandais | ||||
Bataille de la Hougue | 30 mai au 3 juin 1692 | Manche | Victoire anglo-hollandaise sur la France | ||||
Bataille de Lagos (1693) | 28 juin 1693 | cap Lagos, Portugal | Victoire française sur les Anglo-Hollandais | ||||
Bataille du Texel (1694) | 29 juin 1694 | Mer du Nord | Victoire de Jean Bart sur une flotte hollandaise | ||||
Bataille du Dogger Bank (1696) | 17 juin 1696 | Mer du Nord | Victoire de Jean Bart sur une flotte hollandaise | ||||
Bataille de la baie d'Hudson | 5 septembre 1697 | Baie d'Hudson | Victoire française sur l'Angleterre |
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | |||||
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Grande Guerre du Nord (1700-1721) La grande guerre du Nord est un conflit qui opposa une coalition menée par la Russie à la Suède entre 1700 et 1721 et qui se déroula dans le nord de l'Europe centrale et en Europe de l'Est. Les leaders initiaux de l'alliance anti-suédoise étaient Pierre Ierde Russie, Frédéric IV de Danemark et Auguste II de Saxe-Pologne-Lituanie. Frédéric IV et Auguste II furent respectivement sortis de l'alliance en 1700 et 1706 avant de la rejoindre en 1709. George I de Brunswick-Lunebourg (Hanovre) rejoignit la coalition en 1714 pour le Hanovre, et en 1717 pour le Royaume-Uni ainsi que Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg-Prusse en 1715.Charles XII de Suède menait l'armée suédoise et s'était allié aux Holstein-Gottorp, à de nombreux magnats polonais et lituaniens menés par Stanislas Leszczynski et des cosaques ukrainiens sous le commandement de l'hetman Ivan Mazepa. L'Empire ottoman accueillit temporairement Charles XII et intervint contre la Russie. |
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Bataille de la baie de Kjöge (1710) | 4 octobre 1710 | Danemark | Victoire danoise sur la Suède | |||||
Combat de Hogland | 22 juillet 1713 | Baltique | Victoire suédoise sur la Russie | |||||
Bataille de Gangut ou Hangö Oud | 7 août 1714 | Finlande | Victoire russe sur la Suède | |||||
Bataille de Fehmarn | 24 avril 1715 | Victoire danoise sur la Suède | ||||||
Bataille de Rügen (1715) | 8 août 1715 | Baltique, Allemagne | Victoire danoise sur la Suède | |||||
Bataille de Dynekilen | 8 juillet 1716 | Suède occidentale | Victoire danoise sur la Suède | |||||
Bataille de l'île d'Ösel | 4 juin 1719 | Baltique | Victoire russe sur la Suède | |||||
Bataille des îles d'Aland | 7 août 1720 | Finlande | Victoire suédoise sur la Russie | |||||
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Guerre de Succession d'Espagne (1701-1714) La guerre de Succession d'Espagne est un conflit qui a opposé plusieurs puissances européennes de 1701 à 1714, dont l'enjeu était la succession au trône d'Espagne et, à travers lui, la domination en Europe. Dernière grande guerre de Louis XIV, elle permit à la France d'installer un monarque français à Madrid : Philippe V, mais avec un pouvoir réduit, et le renoncement, pour lui et pour sa descendance, au trône de France, même dans le cas où les autres princes du sang français disparaîtraient. Ces conditions ne permettaient pas une union aussi étroite que celle qui était espérée par Louis XIV. La guerre de succession donna néanmoins naissance à la dynastie des Bourbons d'Espagne, qui règne toujours aujourd'hui. |
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Bataille de Santa-Martha | 20 avril 1702 | Venezuela | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
Bataille navale de Vigo | 23 octobre 1702 | Baie de Vigo, Galice | Victoire anglo-hollandaise sur la France et l'Espagne | |||||
Combat du cap de la Roque | 22 mai 1703 | Victoire tactique française sur les Provinces-Unies ; victoire stratégique néerlandaise | ||||||
Combat de Lisbonne | 22 mars 1704 | au large de Lisbonne | Victoire anglaise sur l'Espagne | |||||
Bataille navale de Vélez-Malaga ou de Málaga | 24 août 1704 | Espagne | Victoire anglo-hollandaise sur la France | |||||
Bataille de Marbella | 10 mars 1705 | Espagne | Victoire anglaise sur la France | |||||
Combat de Sainte-Hélène | 10 juin 1706 | au large de Sainte-Hélène, Atlantique | Victoire française sur l'Angleterre | |||||
Bataille du cap Lizard | 21 octobre 1707 | Victoire française sur la Grande-Bretagne | ||||||
Bataille de Baru | 8-9 juin 1708 | Colombie | Victoire britannique sur la France et l'Espagne | |||||
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Guerre turco-vénitienne (1714-1718) |
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Bataille de Corfou | 8 juillet 1716 | au large de Corfou | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | |||||
Première bataille de Lemnos | 12 juillet 1717 | au large de Lemnos | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | |||||
Seconde bataille de Lemnos | 16 juillet 1717 | au large de Lemnos | Bataille indécise entre Venise et l'empire ottoman | |||||
Bataille de Matapan (1717) | 19 juillet 1717 | Golfe de Laconie | Victoire luso-vénéto-maltaise sur les Turcs | |||||
Bataille de Matapan (1718) | 20-22 juillet 1718 | Golfe de Laconie | Victoire vénitienne sur les Turcs | |||||
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Guerre de la Quadruple Alliance (1718-1720) La guerre de la Quadruple-Alliance est un conflit militaire européen mineur qui eut lieu entre 1718 et 1720 principalement en Italie, entre le Royaume d'Espagne d'un côté, et la Quadruple-Alliance de l'Archiduché d'Autriche (en tant qu'État du Saint-Empire romain germanique), du Royaume de France, du Royaume de Grande-Bretagne, et des Provinces-Unies. |
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Bataille du cap Passaro | 11 août 1718 | large de la Sicile | Victoire britannique sur l'Espagne | |||||
Combat du Cap Saint-Vincent | 21 décembre 1719 | Cap Saint-Vincent | Victoire espagnole sur la Grande-Bretagne | |||||
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Guerre de l'oreille de Jenkins et guerre de Succession d'Autriche (1739-1748) La guerre de l’oreille de Jenkins (appelée par les Espagnols Guerra del Asiento) dura de 1739 à 1748, eut lieu principalement dans les Caraïbes et vit s’affronter les flottes et troupes coloniales du royaume de Grande-Bretagne et de l’Espagne. À partir de 1740 débuta la guerre de Succession d’Autriche, avec laquelle la guerre de « l’oreille de Jenkins » se confondit. Cette guerre peu connue vit mobiliser des forces immenses pour l’époque, se solda par des pertes humaines et matérielles énormes, fut un désastre pour la Grande-Bretagne, et n’aboutit qu’au retour au statu quo ante bellum. |
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Siège de Carthagène des Indes | mars - mai 1741 | Colombie | Victoire espagnole sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille du cap Sicié | 22 février 1744 | Toulon | Petite victoire franco-espagnole sur les britanniques | |||||
Bataille de Négapatam (1746) | 6 juillet 1746 | Inde | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Première bataille du cap Finisterre | 14 mai 1747 | Golfe de Biscaye | Victoire britannique sur la France | |||||
Combats du "Glorioso" | 25 juillet 1747 | Atlantique | Victoire espagnole sur la Grande-Bretagne | |||||
Deuxième bataille du cap Finisterre | 25 octobre 1747 | Golfe de Biscaye | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de La Havane (1748) | 1eroctobre 1748 | Cuba | Victoire britannique sur l'Espagne | |||||
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Guerre de Sept Ans (1756-1763) La guerre de Sept Ans (1756-1763) est un conflit majeur du XVIIIe siècle souvent comparé à la Première Guerre mondiale parce qu’elle s'est déroulée sur de nombreux théâtres d’opérations (Europe, Amérique du Nord, Inde…) et s'est traduite par un rééquilibrage important des puissances européennes. De là est né l’Empire britannique, puissance hégémonique tout au long du XIXe siècle, dont l'affirmation fait presque entièrement disparaître le Premier espace colonial français, l'espace dominateur mondial durant le XVIIe et la première partie du XVIIIe siècle. En Europe, c'est la Prusse qui s'affirme.Ce conflit oppose principalement le Royaume de France au Royaume de Grande-Bretagne d’une part, l’archiduché d'Autriche au Royaume de Prusse d’autre part. Cependant, par le jeu des alliances et des opportunismes, la plupart des pays européens et leurs colonies participent à cette guerre. Le début de la guerre est généralement daté au 29 août 1756 (attaque de la Saxe par Frédér ic II) bien que l’affrontement ait débuté plus tôt dans les colonies d’Amérique du Nord avant de dégénérer en guerre ouverte en Europe. |
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Bataille de Minorque ou de Port-Mahon | 20 mai 1756 | Minorque | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Carthagène (1758) | 28 février 1758 | au large de Carthagène, Espagne | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de Cuddalore ou de Gondelour | 29 avril 1758 | Golfe du Bengale | Bataille indécise entre la France et la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Negapatam (1758) ou de Karikal | 3 août 1758 | Inde | Bataille indécise entre la France et la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Pondichéry ou de Porto-Novo | 10 septembre 1758 | Inde | Bataille indécise entre la France et la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Lagos (1759) | 17 août 1759 | cap Lagos, Portugal | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de Neuwarp | 10 septembre 1759 | lagune de Stettin, sur l'Oder | Victoire suédoise sur la Prusse | |||||
Bataille des Cardinaux | 20 novembre 1759 | Baie de Quiberon | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de la Ristigouche | 8 juillet 1760 | Gaspésie, Québec | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de Manille (1762) | 24 septembre-6 octobre 1762 | Philippines | Victoire britannique sur l'Espagne | |||||
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Guerre russo-turque de 1768-1774La sixième guerre russo-turque qui débuta en 1768 et se termina en 1774 opposa la Russie à l'Empire ottoman allié du khanat de Crimée. La Russie désirait obtenir un débouché sur la mer Noire. |
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Bataille de Chesmé | 6 juillet 1770 | Turquie | Victoire russe sur l'empire ottoman | |||||
Bataille de Patras (1772) | 28 octobre 1772 | Grèce | Victoire russe sur l'empire ottoman | |||||
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Révolte des Tây-son (1771-1802) | ||||||||
Bataille de Rch Gm-Xoài Mút | 20 janvier 1785 | Viêt Nam | Victoire Tây-son sur le Siam | |||||
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Guerre d'indépendance américaine (1775-1783) La guerre d'indépendance des États-Unis opposa les colons britanniques d'Amérique du Nord à leur métropole, la Grande-Bretagne, de 1775 à 1783.Les colons américains révoltés étaient nommés par les Britanniques « insurgents » ou encore « Patriots ». La guerre d'indépendance américaine est un des processus de la révolution américaine qui permit aux États-Unis d'accéder à l'autonomie et de construire des institutions républicaines. Événement fondateur de l'histoire du pays ainsi que, par ricochet, du Canada anglais par l'expulsion de 50 000 loyalistes dans une population de 90 000 francophones du Québec, la guerre entraîna à partir de 1777 d'autres puissances européennes, parmi lesquelles la France, qui joua un rôle important.La France s'engagea d'abord dans la guerre d'indépendance américaine par la fourniture de matériel et d'aides en faveur des insurgés. Elle s'engagea ensuite officiellement en 1778. L'aide française navale et terrestre et le soutien de ses alliés contribuèrent à la victoire américaine, notamment à la bataille de Yorktown, et se conclut par le traité de Paris de 1783, épisode central des grandes spéculations boursières sous Louis XVI.Ce traité reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique, qui avait été déclarée le 4 juillet 1776 par le Congrès Continental1. Plus de 70 000 loyalistes durent quitter le pays après la guerre : la plupart partit au Canada, en Grande-Bretagne ou dans les colonies britanniques des Caraïbes. |
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Bataille de l'île Valcour | 12-13 octobre 1776 | lac Champlain, États-Unis | Victoire britannique sur l'Amérique | |||||
Bataille de la Frederica | 19 avril 1778 | Géorgie, États-Unis | Victoire américaine sur la Grande-Bretagne | |||||
Première bataille d'Ouessant | 27 juillet 1778 | Mer d'Iroise | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de la Grenade | 6 juillet 1779 | Antilles | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Flamborough Head | 23 septembre 1779 | Manche | Victoire américano-française sur la Grande-Bretagne | |||||
combat de la surveillante contre le Quebec | 6 octobre 1779 | manche | victoire française | |||||
Première bataille du cap Saint-Vincent (1780) | 16 janvier 1780 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire britannique sur l'Espagne | |||||
Deuxième bataille du cap Saint-Vincent (1780) | 9 août 1780 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire espagnole sur les Britanniques | |||||
Bataille du cap Henry ou première bataille de la Chesapeake | 16 mars 1781 | Virginie, États-Unis | Bataille indécise entre la France et la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Porto Praya | 16 avril 1781 | Cap-Vert | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille du Dogger Bank (1781) | 5 août 1781 | mer du Nord | Bataille indécise entre la Grande-Bretagne et les Provinces-Unies | |||||
Bataille de la baie de Chesapeake | 5 septembre 1781 | large de la Virginie | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Deuxième bataille d'Ouessant | 12 décembre 1781 | Mer d'Iroise | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de Saint-Kitts | 25-26 janvier 1782 | Antilles | Victoire française sur la flotte britannique | |||||
Bataille de Sadras | 17 février 1782 | Golfe du Bengale | Bataille indécise entre les flottes française et britannique | |||||
Bataille de Provédien | 12 avril 1782 | Golfe du Bengale | Bataille indécise entre les flottes française et britannique | |||||
Bataille des Saintes | 12 avril 1782 | Antilles | Victoire britannique sur la France | |||||
Bataille de Négapatam (1782) | 6 juillet 1782 | Golfe du Bengale | Bataille indécise entre les flottes française et britannique | |||||
Bataille de Trinquemalay | 25 août 1782 | Golfe du Bengale | Victoire française sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille du cap Spartel (1782) | 12 octobre 1782 | détroit de Gibraltar | Bataille indécise entre les flottes hispano-française et britannique | |||||
Bataille au large de la Floride | 10 mars 1783 | Floride, États-Unis | Victoire américaine sur la Grande-Bretagne | |||||
Bataille de Gondelour | 20 juin 1783 | Golfe du Bengale | Bataille indécise entre les flottes française et britannique | |||||
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Guerre russo-turque de 1787-1792La septième guerre russo-turque se déroula de 1787 à 1792 et opposa l'Empire russe et l'Autriche à l'Empire ottoman, ce dernier inquiet de l'expansion russe vers le sud. |
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Bataille de Tendra | 8-9 septembre 1790 | Mer Noire | Victoire russe sur la Turquie | |||||
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Guerre russo-suédoise de 1788-1790La Guerre Russo-Suédoise de 1788–1790, connue comme la Guerre de Finlande en Suède, la guerre de Gustave III en Finlande et la guerre suédoise de Catherine II en Russie, opposa la Suède et la Russie Impériale de juin 1788 à août 1790. |
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Bataille de Hogland | 17 juillet 1788 | Mer Baltique | Bataille indécise entre la Russie et la Suède | |||||
Bataille d'Öland | 26 juillet 1789 | Mer Baltique | Bataille indécise entre la Russie et la Suède | |||||
Première bataille de Svensksund (en) | 24 août 1789 | Finlande | Victoire russe sur la Suède | |||||
Bataille de Reval | 13 mai 1790 | Tallinn, Estonie | Victoire russe sur la Suède | |||||
Bataille de Fredrikshamm | 15 mai 1790 | Mer Baltique | Victoire suédoise sur la Russie | |||||
Bataille de la baie de Vyborg | 3 juillet 1790 | Finlande | Bataille indécise entre la Russie et la Suède | |||||
2ème Bataille de Svensksund | 9-10 juillet 1790 | Finlande | Victoire suédoise sur la Russie | |||||
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Guerre de course en Méditerranée au XVIIIe siècle Un corsaire est un membre de l'équipage d'un navire civil armé, autorisé par une lettre de marque (également appelée « lettre de commission » ou « lettre de course ») à attaquer en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis, et particulièrement son trafic marchand, laissant à la flotte de guerre le soin de s'attaquer aux objectifs militaires. Les corsaires ne doivent donc pas être confondus avec les pirates puisqu'ils exercent leur activité selon les lois de la guerre, uniquement en temps de guerre et avec l'autorisation de leur gouvernement. Capturés, ils ont droit au statut de prisonnier de guerre.Cette forme de guerre navale est appelée « guerre de course ». http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/la_course_et_le_corso_en_mediterranee_du_xvie_au_xixe_siecle.asp |
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Bataille au large de Damiette | 16 août 1732 | Égypte | Victoire de l'Ordre de Malte sur les Ottomans | |||||
Combat de Céphalonie | 4 janvier 1749 | Grèce | Victoire tripolitaine sur Venise | |||||
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http://librairie-marine.com/documents/la-piraterie/pirate_flibustier.html |
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Bataille de l'île d'Ocracoke | 22 novembre 1718 | Large de la Caroline du Nord | Victoire britannique sur Barbe Noire | |||||
Combat d'Anjouan | 25 juillet 1720 | Comores | Victoire du pirate England sur la East India Company | |||||
Combat de Saint-Denis | 26 avril 1721 | Saint-Denis, Réunion | Victoire des pirates Taylor et La Buse sur un navire portugais | |||||
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On appelle guerres de la Révolution française les conflits qui ont impliqué la France révolutionnaire contre d'autres pays européens, souvent coalisés, durant la période comprise entre 1792 (guerre contre l'Autriche) et le traité d'Amiens de 1802. Une distinction peut être faite entre la période dite de la première coalition (1792-1797) et la deuxième coalition (1798-1801), même si certains pays, et notamment le Royaume-Uni, étaient en guerre continue contre la France de 1793 à 1802.Caractérisées par une ferveur révolutionnaire et des innovations militaires, ces multiples campagnes sauvèrent le régime révolutionnaire français, pourtant confronté à une sérieuse opposition européenne. De surcroît, les victoires qui s'ensuivirent contribuèrent à étendre de façon significative l'emprise territoriale de la France.
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | ||||
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Bataille du 13 prairial an II | 1er juin 1794 | large d'Ouessant | Victoire britannique sur la France | ||||
1er combat de la Rivière Noire | 22 octobre 1794 | île Maurice | Victoire française sur la Grande-Bretagne | ||||
Bataille de Gênes ou du cap Noli | 14 mars 1795 | cap Noli, près de Gênes | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille de Groix | 23 juin 1795 | île de Groix | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille des îles d'Hyères | 13 juillet 1795 | îles d'Hyères | Victoire britannique sur la France | ||||
Naufrage du Droits de l'Homme | 13-16 janvier 1797 | Baie d'Audierne, Bretagne | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille du cap Saint-Vincent (1797) | 4 février 1797 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire britannique sur l'Espagne | ||||
Bataille de Santa Cruz de Ténérife | 22 au 25 août 1797 | Îles Canaries | Victoire espagnole sur la Grande-Bretagne | ||||
Bataille de Camperdown | 11 octobre 1797 | Mer du Nord | Victoire britannique sur la République batave | ||||
Combat de Marittimo | 28 juin 1798 | îles Égades | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de la Tranche | 30 juin 1798 | Bretagne | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de l'USS Delaware et du Croyable | 7 juillet 1798 | New Jersey | Victoire américaine sur la France | ||||
Bataille d'Aboukir | 1er août 1798 | Baie d'Aboukir, Égypte | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de l'île de Batz | 4 août 1798 | Victoire britannique sur la France | |||||
Combat du Généreux et du HMS Leander | 18 août 1798 | au nord de la Crète | Victoire française sur le Royaume-Uni | ||||
Bataille de St George's Caye | 10 septembre 1798 | Belize | Victoire britannique sur l'Espagne | ||||
Bataille de Lough Swilly | 12 octobre 1798 | Irlande, Donegal | Victoire britannique sur la France | ||||
Capture de l'USS Retaliation par le Volontaire et l'Insurgente | 20 novembre 1798 | large de la Guadeloupe | Victoire française sur les États-Unis | ||||
Combat de l'HMS Ambuscade contre la Bayonnaise | 14 décembre 1798 | large du Pertuis d'Antioche | Victoire française sur l'Angleterre | ||||
Combat de l'USS Constellation et de l'Insurgente | 9 février 1799 | large de Niévès | Victoire américaine sur la France | ||||
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Guerres navales du Consulat (1799-1804) |
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Combat de l'USS Constellation et de la Vengeance | 1eret 2 février 1800 | large de la Guadeloupe | Victoire américaine sur la France | ||||
Bataille du convoi de Malte | 18 février 1800 | Malte | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat au large de la Guyane | 13 mars 1800 | large de Cayenne | Victoire française sur le Portugal | ||||
Combat de Malte du 30 mars 1800 | 30 mars 1800 | Malte | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de Malte du 24 août 1800 | 24 août 1800 | Malte | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de la Confiance et du Kent | 7 octobre 1800 | Océan Indien | Victoire française sur le Royaume-Uni | ||||
Combat de l'USS Boston et du Berceau | 12 octobre 1800 | large de Cayenne | Victoire américaine sur la France | ||||
Bataille de Copenhague | 2 avril 1801 | Danemark | Victoire britannique sur le Danemark | ||||
Combat du Speedy et du Gamo | 6 mai 1801 | au large de Barcelone | Victoire britannique sur les Espagnols | ||||
1ère Bataille d'Algésiras | 6 juillet 1801 | Algésiras, Andalousie | Victoire franco-espagnole sur les Britanniques | ||||
Bataille d'Algésiras (1801) | 12 juillet 1801 | Algésiras, Andalousie | Victoire britannique sur les Franco-Espagnols | ||||
Bataille de Poulo Aura | 15 février 1804 | détroit de Malacca | Victoire britannique sur la France | ||||
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Guerres navales époque napoléoniennes (1804-1815) Les Guerres napoléoniennes sont la série de guerres qui eurent lieu en Europe lorsque Napoléon dirigeait la France. Elles sont en partie le prolongement des guerres engendrées par la Révolution française de 1789, et durèrent tout au long du Premier Empire. Il n’existe pas de consensus sur leur point de départ. Certains considèrent qu’elles commencent quand le général Bonaparte prend le pouvoir, en novembre 1799. D’autres prolongent les guerres de la Révolution française jusqu’en 1802, et estiment que la déclaration de guerre entre la France et le Royaume-Uni en 1803, après la courte période de paix qui suit le traité d'Amiens (1802), est le point de départ des guerres napoléoniennes. http://marine-imperiale.pagesperso-orange.fr/images/galerie3.htm http://www.napoleon-empire.net/liste-batailles-navales-empire.php
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Combat de Vizagapatam | 18 septembre 1804 | Golfe du Bengale | Victoire française sur les Britanniques | ||||
Bataille du cap Santa Maria | 5 octobre 1804 | cap Santa Maria, Portugal | Victoire britannique sur l'Espagne | ||||
Bataille du Cap Finisterre ou des Quinze-Vingt | 22 juillet 1805 | Galice, Espagne | Victoire britannique sur les Franco-Espagnols | ||||
Bataille de Fécamp | 23 juillet 1805 | Manche | Victoire française sur les Britanniques | ||||
Bataille de Trafalgar | 21 octobre 1805 | large du cap Trafalgar, Espagne | Victoire britannique sur les Franco-Espagnols | ||||
Bataille du cap Ortegal | 3 novembre 1805 | large de la Galice, Espagne | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de Tabago | 8-9 novembre 1805 | Antilles | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de l'île de Ré (1805) | 24 décembre 1805 | Île de Ré | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille de San Domingo | 6 février 1806 | Saint-Domingue, République dominicaine | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille du Cap-Vert (1806) | 13 mars 1806 | Cap-Vert | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de Gibraltar (1806) | 15 août 1806 | Espagne | Victoire américaine sur l'Espagne | ||||
Bataille de Lemnos (1807) | 30 juin-1er juillet 1807 | Mer Égée | Victoire russe sur la Turquie | ||||
Seconde bataille de Copenhague | 2 au 5 septembre 1807 | Danemark | Victoire britannique sur le Danemark | ||||
Bataille de Zealand Point | 22 mars 1808 | Île de Sejerø, Danemark | Victoire britannique sur le Danemark | ||||
Combat de l'île de Nargen | 11 juillet 1808 | Naissaar, Baltique | Victoire britannique sur la Russie | ||||
Combat de l'île de Little Rogge | août 1808 | Baltique | Victoire britannique sur la Russie | ||||
Bataille des Sables-d'Olonne | 23 février 1809 | Vendée | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille de l'île d'Aix | 6-11 avril 1809 | Entre l'île d'Oléron et l'estuaire de la Charente | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de l'île de Ré (1810) | 3 mai 1810 | Île de Ré | Victoire britannique sur la France | ||||
Bataille de Grand Port | 24 au 25 août 1810 | Île Maurice | Victoire française sur le Royaume-Uni | ||||
Bataille de Lissa (1811) | 13 mars 1811 | Adriatique | Victoire britannique sur les Franco-Vénitiens | ||||
Bataille d'Anholt | 27 mars 1811 | Île d'Anholt | Victoire britannique sur le Danemark | ||||
Combat du golfe de Sagone | 30 avril 1811 | Corse | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de Pelagosa | 29 novembre 1811 | Adriatique | Victoire britannique sur la France | ||||
Combat de la rade des Basques | 10 mai 1812 | Combat indécis entre les flottes françaises et britanniques | |||||
Combat de Lyngor | 12 juillet 1812 | sud-est de la Norvège | Victoire britannique sur le Danemark | ||||
Combat de Büsum | 3 septembre 1813 | Allemagne, mer du Nord | Victoire danoise sur le Royaume-Uni | ||||
Combat de Naples | 30 avril 1815 | Italie | Victoire britannique sur la France |
la bataille de las Pozas de santa isabel 14 juin 1808 espagne espagnols contre français
. Durant la guerre d'indépendance espagnole, à partir de 1808, l'Espagne se trouve coupée de son empire colonial et ne possède aucun gouvernement stable. La guerre en Europe et la restauration absolutiste persuadent les hispano-américains de se rendre indépendants de la mère patrie et diverses révolutions éclatent à travers le continent.
Ces conflits peuvent être considérées aussi bien comme des guerres civiles que comme des guerres de libération nationale puisque la majorité des combattants des deux camps sont hispano-américains mais que l'objectif recherché par les insurgés est l'indépendance des colonies espagnoles.
De plus, ces guerres peuvent être rattachées au mouvement plus général des guerres d'indépendance en Amérique latine qui incluent les conflits
au Mexique, au Brésil et en Amérique centrale.
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | ||||||
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Guerre d'indépendance du Venezuela et de Colombie (1811-1823) |
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guerres d'indépendances d'Amérique du sud | gu | ||||||||
Bataille de Sorondo | 26 mars 1812 | Orénoque, Venezuela | Victoire espagnole sur le Venezuela | ||||||
Combat de Tolú | 6 juillet 1815 | large de Tolú, Colombie | Victoire colombienne sur l'Espagne | ||||||
Bataille de Los Frailes | 2 mai 1816 | large de l'archipel de Los Frailes, Venezuela | Victoire vénézuélienne sur l'Espagne | ||||||
Bataille de Cabriàn | 3 août 1817 | Venezuela | Victoire vénézuélienne sur l'Espagne | ||||||
Bataille du lac Maracaibo | 24 juillet 1823 | Venezuela | Victoire de la Grande Colombie sur l'Espagne | ||||||
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Guerre d'indépendance d'Argentine et d'Uruguay | |||||||||
Combat de San Nicolás | 25 février 1811 | fleuve Parana, Argentine | Victoire espagnole sur l'Argentine | ||||||
Bataille du port del Buceo | 14-17 mai 1814 | Rio de la Plata | Victoire argentine sur l'Espagne | ||||||
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Les guerres d'indépendance en Amérique du Sud sont un ensemble de mouvements indépendantistes qui ont secoué le continent sud-américain au début du XIXe siècle et ont mis fin à la domination espagnole . Durant la guerre d'indépendance espagnole, à partir de 1808, l'Espagne se trouve coupée de son empire colonial et ne possède aucun gouvernement stable. La guerre en Europe et la restauration absolutiste persuadent les hispano-américains de se rendre indépendants de la mère patrie et diverses révolutions éclatent à travers le continent. Ces conflits peuvent être considérées aussi bien comme des guerres civiles que comme des guerres de libération nationale puisque la majorité des combattants des deux camps sont hispano-américains mais que l'objectif recherché par les insurgés est l'indépendance des colonies espagnoles. De plus, ces guerres peuvent être rattachées au mouvement plus général des guerres d'indépendance en Amérique latine qui incluent les conflits au Mexique, au Brésil et en Amérique centrale. |
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Guerre d'indépendance du Chili La guerre d'indépendance du Chili se déroule de 1813 jusqu'en 1826, opposant les patriotes chiliens aux royalistes espagnols. Elle résulte en l'indépendance du pays. Depuis 1609, des gouverneurs militaires et civils s’enrichissaient aux dépens des colons et des Autochtones1. La Couronne espagnole levait l'impôt, mobilisait des hommes et achetait des métaux précieux à la colonie qu'elle approvisionnait en biens manufacturés et produits exotiques, comme le sucre, tabac ou cacao, consommés par l'élite locale. L'économie chilienne reposait sur la petite activité minière, sur l'élevage et la culture de céréales. Les Autochtones et les métis travaillaient sur des terres de propriétaires espagnols, principalement composés de l'élite administrative et militaire du pays ainsi que des créoles espagnols 2. Ces derniers ainsi que les colons, insatisfaits de cette situation, ont donc voulu avoir une liberté et s’affirmer en tant que pays. Parmi les facteurs les plus décisifs du déclenchement de la guerre, on peut citer le vif mécontentement des créoles demandant des réformes politiques, mais l'invasion de la péninsule Ibérique par Napoléon eut un impact significatif sur les colonies d'Amérique latine à partir de laquelle les pays sud-américains purent s'émanciper avec notamment la création de l'Empire du Brésil.
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Combat de Valparaiso | 27 avril 1818 | Valparaiso, Chili | Victoire espagnole sur le Chili | ||||||
Combat de Talcahuano | 28 octobre 1819 | Talcahuano, Chili | Victoire chilienne sur l'Espagne | ||||||
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Guerre anglo-américaine de 1812-1815 La guerre anglo-américaine de 1812 a opposé les États-Unis à l’Empire britannique, entre juin 1812 et février 1815. Cette guerre est aussi connue sous les noms de guerre de 1812, de seconde guerre d’indépendance, voire plus rarement de guerre américano-britannique. L’appellation de « guerre de 1812 » peut parfois conduire à une confusion dans la mesure où la guerre d’invasion de la Russie par Napoléon Bonaparte, la campagne de Russie, a eu lieu la même année.Alors que le Royaume-Uni devait fournir un important effort de guerre du fait de son conflit avec la France napoléonienne, les États-Unis lui déclarèrent la guerre le 18 juin 1812 pour envahir les territoires canadiens qui relevaient de l’Empire britannique, qui s’étaient peuplés d’anglophones depuis une quarantaine d’années, et entretenaient de nombreuses relations culturelles et commerciales avec les États-Unis.Parmi les motifs moins explicites figuraient le ressentiment et la colère causés par l’enrôlement forcé de matelots américains dans la Royal Navy, les Anglais les soupçonnant d’être des déserteurs, l’affaiblissement des échanges commerciaux américains causé par le blocus britannique des ports continentaux d’Europe, ainsi que le soutien du Royaume-Uni aux Amérindiens défendant leurs terres contre les spéculateurs immobiliers et les premiers colons américains vers l’Ouest. Dans le sud, la violente guerre des Creeks, habilement manœuvrée par les spéculateurs et le futur président Andrew Jackson, sera le prolongement de ce conflit, qui donnera un prétexte pour justifier la colonisation, mais l’un de ses héros, le coureur de bois Davy Crockett se fera élire au Capitole et s’opposera aux visées expansionnistes de Jackson dans les années 1827 à 1834, au moment de l’Indian Removal Act. |
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Combat du Shannon et de la Chesapeake | 1er juin 1813 | large de Boston | Victoire britannique sur les États-Unis | ||||||
Bataille du lac Érié | 10 septembre 1813 | Lac Érié, États-Unis | Victoire américaine sur le Royaume-Uni | ||||||
Bataille du lac Champlain | 11 septembre 1814 | Lac Champlain, États-Unis | Victoire américaine sur le Royaume-Uni | ||||||
Bataille du lac Borgne | 14 décembre 1814 | Lac Borgne, États-Unis | Victoire britannique sur les États-Unis | ||||||
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Deuxième guerre barbaresque (1815) | |||||||||
Bataille du cap Gata | 17 juin 1815 | au large de Chypre | Victoire américaine sur Alger | ||||||
Bataille du cap Palos (1815) | 19 juin 1815 | Méditerranée | Victoire américaine sur Alger | ||||||
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Expédition d'Alger (1816) |
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Bombardement d'Alger (1816) | 27 août 1816 | Algérie | Victoire anglo-hollandaise sur Alger | ||||||
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Guerre d'indépendance du Brésil (1822-1823) L'indépendance du Brésil est un processus qui s'étend de 1821 à 1824 et qui voit l'opposition violente du Brésil et du Portugal, ce dernier souhaitant réduire à nouveau le premier au rang de simple colonie.La guerre d’indépendance du Brésil commence avec le refus du futur Pierre Iedu Brésil de rentrer au Portugal (lors du Dia do Fico, en janvier 1822) et prend fin en novembre 1823, date à laquelle les dernières garnisons portugaises présentes au Brésil quittent le pays. Elle aboutit à des combats terrestres et maritimes, qui opposent à la fois des forces régulières et des milices armées. |
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Combat du rio Cotegipe | 8 décembre 1822 | Brésil | Victoire brésilienne sur le Portugal | ||||||
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Guerre d'indépendance grecque (1821-1830) Les opérations navales jouèrent un rôle important au cours de la guerre d'indépendance grecque (1821-1830). Le cœur de l'insurrection, le Péloponnèse et ses abords immédiats, étant d'accès relativement difficile par voie de terre, il était important pour les deux parties de contrôler ses accès maritimes. L'Empire ottoman avait ainsi pour objectif de ravitailler les forteresses côtières encore en sa possession et d'y transporter des troupes. De leur côté, les insurgés essayaient de maintenir le blocus de ces forteresses et d'empêcher la reconquête des régions et îles en leur pouvoir. Leurs opérations de course et de pillage des côtes de l'Asie mineure jouèrent aussi un rôle en paralysant le commerce et les communications ottomanes et en provoquant des troubles dans l'Empire. En raison de la dissymétrie des flottes en présence, il y eut peu de réelles batailles navales, l'accent étant mis chez les Grecs sur l'utilisation de brûlots ; aucune des deux flottes ne réussit à prendre un avantage décisif, la flotte égypto-ottomane étant finalement détruite par une escadre anglo-franco-russe au cours de la bataille de Navarin en 1827. |
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Bataille de Chios (1822) | 18 au 19 juin 1822 | Grèce | Destruction du navire-amiral ottoman | ||||||
Bataille de Sphactérie (1825) | 8 mai 1825 | Baie de Navarin, Grèce | Victoire égyptienne sur la Grèce | ||||||
Bataille de la baie de La Sude | 14 au 15 juin 1825 | Baie de La Sude, Grèce | Victoire mineure grecque sur les Turco-Égyptiens | ||||||
Bataille de Navarin | 20 octobre 1827 | Baie de Navarin, Grèce | Victoire décisive russo-franco-britannique sur les Turco-Égyptiens | ||||||
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Guerre de Cisplatine (1825-1828) La guerre de Cisplatine est un conflit armé qui opposa de 1825 à 1828, dans la Banda Oriental, les Provinces-Unies du Río de la Plata, récemment émancipées du joug espagnol, à l’empire du Brésil. L’enjeu du conflit était la possession de la Province cisplatine, un territoire qui correspond actuellement à la république de l’Uruguay et une partie de l’État brésilien du Rio Grande do Sul. Cette province, qui faisait auparavant partie de la vice-royauté du Río de la Plata, s'était libérée de la domination espagnole et était devenue une partie d'une ligue de provinces connue sous le nom de Ligue fédérale. Mais, en 1816, le Portugal avait envahi la province, qui avait été annexée au Brésil suite à la bataille de Tacuarembó sous le nom de province Cisplatine.
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Combat de los Pozos | 11 juin 1826 | près de Buenos Aires | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Lara-Quilmes | 30 juillet 1826 | Argentine | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Maldonado | 30 décembre 1826 | Uruguay | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Juncal | 9 février 1827 | Île Juncal, Uruguay | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Carmen de Patagones ou Vila del Carmen | 7 mars 1827 | Carmen de Patagones, Argentine | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Monte-Santiago | 6 avril 1827 | Argentine | Victoire brésilienne sur l'Argentine | ||||||
Combats du lac Mirim | 4-5 et 20 janvier 1828 | Brésil, Rio Grande do Sul | Victoire argentine sur le Brésil | ||||||
Combat de Barrega | 27 janvier 1828 | Argentine, estuaire de La Plata | Victoire brésilienne sur l'Argentine | ||||||
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Incidents navals hispano-mexicains (1828) |
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Bataille de Mariel | 10 février 1828 | Cuba | Victoire espagnole sur le Mexique | ||||||
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Guerre entre le Pérou et la Grande Colombie (1828-1829) | |||||||||
Combat de Malpelo | 31 août 1828 | Océan Pacifique | Victoire péruvienne sur la Grande Colombie | ||||||
Combat de Cruces | 22 novembre 1828 | Guayaquil, Équateur | Victoire péruvienne sur la Grande Colombie | ||||||
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Guerre russo-turque de 1828-1829La neuvième guerre russo-turque se déroula de 1828 à 1829 lorsque la Russie décida de soutenir la révolte des Grecs contre l'Empire ottoman. |
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Combat de Braila | 9 juin 1829 | Victoire russe sur la Turquie | |||||||
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Guerre civile portugaise (1828-1834) |
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Bataille de Vila da Praia | 18 août 1829 | Île Terceira, Açores | Victoire des libéraux sur les absolutistes | ||||||
Bataille du cap Saint-Vincent (1833) | 5 juillet 1833 | cap Saint-Vincent, Portugal | Victoire des libéraux sur les absolutistes | ||||||
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Expédition du Tage (1831) Horace Vernet, La Flotte française force l’entrée du Tage, 11 juillet 1831, huile sur toile, commandé en 1840 par Louis‑Philippe pour Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, |
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Combat du Tage | 11 juillet 1831 | Tage, Portugal | Victoire française sur le Portugal | ||||||
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Guerra Grande ou guerre civile argentino-uruguayenne entre fédéralistes et unitaires (1834-1852) La Grande Guerre ou Guerre civile uruguayenne (Guerra Grande en espagnol) est la guerre civile qui, en Uruguay, a opposé les Colorados (textuellement les Colorés mais à comprendre comme les Rouges) dirigés par Fructuoso Rivera aux Blancos (les Blancs) de Manuel Oribe de 1839 à 1851, après l'indépendance du pays. |
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Combat de Costa Brava | 15-16 août 1842 | fleuve Parana, Argentine | Victoire d'une escadre fédéraliste argentine sur une escadre unitaire uruguayenne | ||||||
Bataille d'Obligado | 21 novembre 1845 | fleuve Parana, Argentine | Victoire anglo-française sur l'Argentine | ||||||
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Guerre de la Confédération péruano-bolivienne (1835-1839) |
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Combat d'Islay | 12 et 13 janvier 1838 | Océan Pacifique | Combat indécis entre le Pérou et le Chili | ||||||
Combat de Casma | 10 janvier 1839 | Océan Pacifique | victoire chilienne sur le Pérou | ||||||
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Guerre des Farrapos au Brésil (1835-1845)Ce mouvement, aussi connu sous le nom de Révolution Farroupilha, est le plus glorifié par les historiens et dirigeants gaúchos (habitants de l'État du Rio Grande do Sul). Ceci est tellement vrai, que, jusqu'à aujourd'hui, le Palais Piratini, centre du gouvernement de l'État, doit son nom à la ville de Piratini qui fut la capitale de la République Riograndense instaurée dans la Province de São Pedro do Rio Grande do Sul de l'époque. Cette guerre a duré de 1835 à 1845.La dénomination Farroupilhas ou Farrapos donnée aux participants de ce mouvement, a un sens péjoratif évident venant de leurs adversaires qui se moquaient de leurs vêtements usagés (farrapos, signifie « loques » en portugais ; le farroupilha est donc le loqueteux). Elle a un peu la même connotation que celle de « sans-culotte » . |
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Combat de Laguna | 22-23 juillet 1839 | Santa Catarina, Brésil | Victoire des républicains sur les impériaux | ||||||
Combat d'Imbituba | 3 novembre 1839 | Santa Catarina, Brésil | Victoire des impériaux sur les républicains | ||||||
Bataille de Laguna | 15 novembre 1839 | Santa Catarina, Brésil | Victoire des impériaux sur les républicains | ||||||
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Guerre de la pâtisserie(1838) Horace Vernet, Prise du fort de Saint-Jean d’Ulloa, 27 novembre 1838, 1841, huile sur toile, commandé en 1840 par Louis‑Philippe pour Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, La guerre des Pâtisseries (en espagnol Primera Intervención Francesa en México ou Guerra de los Pasteles, littéralement « guerre des gâteaux ») fut une invasion du Mexique par les armées françaises en 1838.
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Bataille de San Juan de Ulúa |
27 novembre-5 décembre 1838
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Mexique | Victoire française sur le Mexique | ||||||
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Guerre de Syrie (1839-1840) |
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Bombardement d'Acre | 3-4 novembre 1840 | Israël | Victoire anglo-austro-turque sur l'Égypte | ||||||
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Insurrection indépendantiste au Yucatan (1841-1843) |
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Bataille de Campêche | 16 mai 1843 | Mexique | Victoire texano-yucatane sur le Mexique | ||||||
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Guerre haïtiano-dominicaine (1844-1856) |
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Bataille de Tortuguero | 15 avril 1844 | République dominicaine | Victoire dominicaine sur Haïti | ||||||
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Conflit franco-vietnamien (1847) |
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Bataille de Tourane | 15 avril 1847 | Viêt Nam | Victoire française sur les vietnamiens | ||||||
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Première guerre des Duchés (1848-1850) La guerre des Duchés (appelé aussi seconde guerre prusso-danoise et seconde guerre de Schleswig) est un conflit qui oppose l'Empire d'Autriche et le Royaume de Prusse au Danemark du mois de février à octobre 1864. Vaincu dans la bataille décisive de Dybbøl, ce dernier doit céder lors du Traité de Vienne le Schleswig-Holstein annexé par les deux puissances. |
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Combat de Heligoland (1849) | 4 juin 1849 | Mer du Nord, Allemagne | Victoire danoise sur le Schleswig-Holstein | ||||||
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Guerre de Crimée (1853-1855) la guerre de Crimée oppose de 1853 à 1856 l'Empire russe à une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, l'Empire français de Napoléon III et le royaume de Sardaigne. Relativement coûteuse en hommes, principalement à cause des maladies choléra qui furent plus meurtières que les combats, elle s'acheva par une défaite russe. Elle révéla une certaine inefficacité du commandement britannique et français, les mauvaises conditions sanitaires et les problèmes d'approvisionnement des corps expéditionnaires, les généraux ayant été nommés par opportunisme politique plus qu'en fonction de leurs compétences, et montra que les Russes avaient sous-estimé la valeur des Turcs. |
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Combat de Pitsounda | 9 novembre 1853 | Mer Noire, Géorgie | Victoire russe sur les Turcs | ||||||
Bataille de Sinop | 30 novembre 1853 | Mer Noire | Victoire russe sur les Turcs | ||||||
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Les guerres de William Walker | |||||||||
Bataille de San Juan del Sur | 23 novembre 1856 | Nicaragua | Victoire des flibustiers américains sur lle Costa Rica | ||||||
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Seconde guerre de l'opium (1856-1860) La seconde guerre de l'opium dura de 1856 à 1860 et opposa la Chine à la France et au Royaume-Uni (soutenus par les États-Unis et la Russie). Cette guerre peut être vue comme le prolongement de la première guerre de l'opium, d'où le nom que l'on lui a attribué. |
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Bataille de Fatshan Creek | 1erjuin 1857 | 70 kilomètres au sud de Canton, Chine | Victoire du Royaume-Uni sur la Chine | ||||||
Bataille des forts du Peiho | 29 juin 1859 | sur le Peiho, Chine | Victoire chinoise sur le Royaume-Uni | ||||||
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Guerre de Sécession (1861-1865) Cette liste des batailles navales de la guerre de Sécession répertorie les principales batailles navales ayant opposées les États confédérés aux États de l'Union durant la guerre de Sécession. Ces combats préfigurèrent les bases modernes de la guerre navale. Les deux armées utilisèrent en majorité des cuirassés à coque en fer, des sous-marins et s'appuyèrent fortement sur l'artillerie navale.Le 22 juin 1865, le cuirassé à vapeur confédéré CSS Shenandoah tira le dernier coup de canon de la guerre de Sécession dans le détroit de Béring, plus de deux mois après la reddition du général Lee.
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Bataille de Sewell's Point | 18-19 mai 1861 | Norfolk, Virginie | Combat indécis | ||||||
Bataille d'Aquia Creek | 28 mai - 1erjuin 1861 | Comté de Stafford, Virginie | Combat indécis | ||||||
Combat de Head of Passes | 12 octobre 1861 | sur le Mississippi | Victoire sudiste | ||||||
Bataille de Port Royal | 7 novembre 1861 | Détroit de Port-Royal, Caroline du Sud | Victoire nordiste | ||||||
Bataille de Cockpit Point | 13 janvier 1862 | Comté Prince William, Virginie | Combat indécis | ||||||
Bataille d'Elizabeth City | 10 février | Elizabeth City (Caroline du Nord) | Victoire nordiste | ||||||
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28 février - 8 avril 1862 | New Madrid, Missouri | Victoire nordiste | ||||||
8-9 mars 1862. | Sewell's Point, Virginie | Combat indécis entre les cuirassés CSS Merrimack et USS Monitor | |||||||
Bataille des forts Jackson et Saint Philip | 16 - 28 avril 1862 | Plaquemines Parrish, Louisiane | Victoire nordiste | ||||||
Combat de Plum Run Bend ou de Fort Pillow | 10 mai 1862 | sur le Mississippi | Victoire sudiste | ||||||
Bataille de Drewry's Bluff | 15 mai 1862 | Comté de Cherfield | Victoire sudiste | ||||||
Première bataille de Memphis (1862) | 6 juin 1862 | Comté de Shelby, Tennessee | Victoire nordiste | ||||||
Bataille de Saint Charles | 17 juin 1862 | White River, Arkansas | Victoire nordiste | ||||||
Bataille de Tampa | 30 juin - 1erjuillet 1862 | Tampa, Floride | Combat indécis | ||||||
Combat de Vicksburg | 17 juillet 1862 | sur le Mississippi | échec nordiste | ||||||
Bataille de Fort Hindman | 9-11 janvier 1863 | Arkansas | Victoire nordiste | ||||||
Combat de Charleston (1863) | 30 janvier 1863 | Caroline du Sud | Victoire sudiste sans lendemain | ||||||
Bataille de Portland Harbor | 27 juin 1863 | Portland, Maine | Victoire sudiste | ||||||
Seconde bataille de Sabine Pass | 8 septembre 1863 | Texas | Victoire sudiste | ||||||
Combat de Charleston (1864) | 17 février 1864 | Caroline du Sud | Victoire sudiste Hunley/Housatonic | ||||||
Bataille de Plymouth (1864) | 19 avril 1864 | sur la Roanoke | Victoire sudiste | ||||||
Bataille du détroit d'Albemarle | 5 mai 1864 | large des côtes de Caroline du Nord | combat indécis | ||||||
Combat naval à Cherbourg (1864) | 19 juin 1864 | Manche | Victoire nordiste de l'USS Kearsage sur le CSS Alabama | ||||||
Bataille de Mobile | 5 août 1864 | Mobile, Alabama | Victoire nordiste | ||||||
Torpillage de l'Albemarle | 27 septembre 1864 | Victoire nordiste | |||||||
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Interventions militaires occidentales contre le Japon (1863-1865) |
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Bataille de Shimonoseki | 16 juillet 1863 | détroit de Shimonoseki, Japon | Victoire américaine sur le clan Choshu | ||||||
Bombardement de Kagoshima | 15-17 août 1863 | Kagoshima, Japon | Victoire britannique sur le clan Satsuma | ||||||
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Deuxième guerre des Duchés (1864) La guerre des Duchés (appelé aussi seconde guerre prusso-danoise et seconde guerre de Schleswig) est un conflit qui oppose l'Empire d'Autriche et le Royaume de Prusse au Danemark du mois de février à octobre 1864. Vaincu dans la bataille décisive de Dybbøl, ce dernier doit céder lors du Traité de Vienne le Schleswig-Holstein annexé par les deux puissances. |
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Combat d'Eckenforde | 1efévrier 1864 | Allemagne | Victoire prussienne sur le Danemark | ||||||
Combat de Rügen ou Jasmund | 17 mars 1864 | Baltique, Allemagne | Victoire danoise sur la Prusse | ||||||
Bataille de Heligoland (1864) | 9 mai 1864 | Mer du Nord, Allemagne | Victoire danoise sur la flotte austro-prussienne | ||||||
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Guerre civile uruguayenne: rébellion du général Venancio Flores (1864) | |||||||||
Combat de Paysandu | 7 septembre 1864 | Paysandu, Uruguay | Victoire brésilienne sur l'Uruguay | ||||||
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Guerre de la Triple Alliance (1864-1870) La guerre de la Triple Alliance, au sens strict, a opposé du 1er mai 1865 (date du traité) au1er mars 1870 une coalition composée du Brésil, de l’Argentine et de l’Uruguay, au Paraguay. Cette guerre a commencé entre le Paraguay et le Brésil le 12 novembre 1864, les deux autres Alliés ne se liguant qu'au début 1865. |
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Bataille de Riachuelo | 11 juin 1865 | rio Parana et Paraguay | Victoire brésilienne sur le Paraguay | ||||||
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Guerre hispano-sud-américaine (1864-1866) La guerre hispano-sud-américaine opposa l’Espagne aux républiques du Chili et du Pérou, et dans une moindre mesure à la Bolivie et à l’Équateur. Le conflit commença en 1864 par l’occupation par l’Espagne des îles Chincha et prit fin avec le traité de paix signé à Lima, le 12 juin 1883. Cette guerre est connue comme la guerre contre l’Espagne au Chili et au Pérou, et en Espagne comme la guerre du Pacifique ou plutôt première guerre du Pacifique, car le terme « guerre du Pacifique » se réfère également au conflit qui opposa le Chili au Pérou et à la Bolivie entre 1879 et 1883. |
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Combat de Papudo | 26 novembre 1865 | large Valparaiso, Chili | Victoire chilienne sur l'Espagne | ||||||
Combat d'Abtao | 7 février 1866 | large des îles Chiloé | combat indécis entre l'Espagne et la flotte péruviano-chilienne | ||||||
Bataille de Callao | 2 mai 1866 | Pérou | bataille indécise entre l'Espagne et le Pérou | ||||||
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Guerre civile équatorienne : rébellion libérale contre le gouvernement de Garcia Moreno (1865) |
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Combat de Jambelli (1865) | 25 juin 1865 | Équateur | Victoire gouvernementale sur les libéraux | ||||||
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Troisième guerre d'Indépendance italienne (1866) La troisième guerre d'indépendance italienne (1866) est une étape dans le processus d'unification de l'Italie entrepris depuis 1848. Cette guerre, la dernière pour achever l'unification, vise à rattacher au royaume d'Italie proclamée en 1861 la Vénétie encore sous domination autrichienne ainsi que la région autour de Rome, encore propriété du pape.Leur absence ne satisfaisait en effet pas les libéraux italiens. Ils ne partageaient pas l'attachement du gouvernement italien à ne pas compliquer les relations avec les autres puissances européennes.En 1862, Giuseppe Garibaldi partit de Gênes avec des volontaires pour débarquer à Palerme et tenter de libérer Rome, confiant en la neutralité du Roi. Accompagné de 2 000 volontaires, il embarqua à Catane pour débarquer à Melito le 24 août et rejoindre l'Aspromonte. Le général Cialdini envoya cependant une division commandée par le colonel Pallavicino pour stopper l'armée des volontaires. |
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Bataille de Lissa | 20 juillet 1866 | Adriatique | Victoire autrichienne sur l'Italie | ||||||
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Guerre de Crète (1867) |
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Combat de L'Arcadion et de l'Izzedin | 19 août 1867 | Au sud de la Crète | Victoire turque sur la Grèce | ||||||
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Guerre civile japonaise de 1868-1869 ou guerre de Boshin La guerre de Boshin (戊辰戦争, Boshin sensō?, littéralement « guerre de l'année du dragon ») est une guerre civile japonaise qui débuta en janvier 1868 sous le règne de l'empereur Meiji, quelques mois après la restitution du pouvoir suprême à l'empereur, et qui se poursuivit jusqu'en mai 1869. Elle vit principalement s'affronter, d'une part, les armées des clans de Satsuma, de Chōshū, de Tosa et leurs alliés, proches de l'Empereur et, d'autre part, les troupes appartenant au gouvernement shogunal d'Edo et les clans qui lui restèrent fidèles. Les clans de Satsuma, de Chōshū et de Tosa cherchaient à supplanter par la force le parti adverse et à éviter que l'autorité impériale ne fût désormais exercée sous une forme fédérale par l'ensemble des clans. Elle marque une coupure emblématique entre l'époque d'Edo et l'ère Meiji. |
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Bataille d'Awa | 28 janvier 1868 | Baie d'Awa, Japon | Victoire shogunale sur les impériaux | ||||||
Bataille de la baie de Miyako | mars 1869 | Baie de Miyako, Japon | Victoire impériale sur le shogunat | ||||||
Bataille de Hakodate | 4 au 10 mai 1869 | baie de Hakodate, Japon | Victoire impériale sur la république indépendante d'Ezo | ||||||
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La guerre franco-allemande, qui dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, parfois appelée en France guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés (allemands). Le conflit marqua le point culminant de la tension entre les deux puissances, résultant de la volonté prussienne de dominer toute l'Allemagne, qui était alors une mosaïque d'États indépendants. La défaite entraîna la chute de l'Empire français et la perte pour le territoire français de l'« Alsace-Moselle ». |
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Combat du Bouvet et du Météor | 9 novembre 1870 | large de La Havane, Cuba | Combat indécis entre deux canonnières (française et allemande) | ||||||
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Révolution cantonale La Révolution Cantonale fut un mouvement politique qui eut lieu durant la Première République espagnole et qui consista en une réorganisation d'une partie du territoire espagnol en cantons, c'est-à-dire des États indépendants volontairement réunis dans la Fédération espagnole (Federación española), proche d'une certaine manière du modèle suisse. |
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Bataille de Carthagène (1873) | 11 octobre 1873 | Carthagène, Espagne | |||||||
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Guerre entre le royaume du Buganda et le Buvuma (1875) | |||||||||
Batailles du lac Victoria | 27 août - 13 octobre 1875 | lac Victoria, Afrique de l'est | Victoire du Buganda sur le Buvuma | ||||||
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Rébellion de Piérola au Pérou (1877) | |||||||||
Combat de Punta Pichalo | 28 mai 1877 | Pérou | Combat indécis entre un cuirassé rebelle et une frégate blindée gouvernementale | ||||||
Combat de Pacocha | 29 mai 1877 | Pérou | Combat indécis entre un cuirassé rebelle et deux bâtiments britanniques | ||||||
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Guerre russo-turque de 1877-1878L a guerre russo-turque de 1877-1878 est un conflit qui opposa l'Empire ottoman à l'Empire russe, à la Roumanie, à la Serbie et au Monténégro. C'est le premier conflit ayant comme toile de fond le panslavisme, assignant à la Russie le devoir de libérer les peuples slaves encore sous la domination turque et de constituer une confédération panslave qui irait de l'Elbe à l'Adriatique. |
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Combat de l'Athar-Shefket et de la Vesta | 23 juillet 1877 | Combat indécis entre la Turquie et la Russie | |||||||
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2eGuerre du Pacifique (1879-1884) La guerre du Pacifique (Guerra del Pacífico, aussi appelée Guerra del Salitre : « guerre du salpêtre » ou « guerre du nitrate ») fut un conflit armé qui opposa le Chili au Pérou et à la Bolivie entre 1879 et 1884. Cette guerre fit perdre à la Bolivie sa province de Litoral qui était son unique accès à la mer. Le Pérou perdit la région de Tarapacá. Ces deux territoires font partie, depuis la fin de cette guerre, du territoire chilien.La région au cœur des enjeux était au nord du Chili. À deux reprises, le Chili, décidé à repousser ses frontières du nord, attaqua le Pérou et la Bolivie : une première fois en 1836-1839, une seconde fois en 1879-1883. Le premier conflit chercha à empêcher la réunion du Pérou et de la Bolivie au sein d'une confédération ; le second visa à annexer une région riche en salpêtre, substance qui servait à l'époque à la fabrication des explosifs. À l'issue de cette guerre, le Chili, poussé par les Anglais qui favorisaient son expansionnisme dans le Pacifique comme ils favorisaient l'expansionnisme argentin, conquit 200 000 km² dont 125 000 au détriment de la Bolivie qui perdit alors sa façade maritime et se retrouva enclavée dans les Andes. |
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Combat de Chipana | 12 avril 1879 | Chili | Combat indécis entre le Pérou et le Chili | ||||||
Premier combat d'Iquique | 21 mai 1879 | Chili | Victoire péruvienne sur le Chili | ||||||
Combat de Punta Gruesa | 21 mai 1879 | Chili | Victoire chilienne sur le Pérou | ||||||
Premier combat d'Antofagasta | 26 mai 1879 | Antofagasta (Chili) | Combat indécis entre le Chili et le Pérou | ||||||
Deuxième combat d'Iquique | 10 juillet 1879 | Chili | Combat indécis entre le Chili et le Pérou | ||||||
Capture du Rimac | 23 juillet 1879 | Antofagasta (Chili) | Victoire péruvienne sur le Chili | ||||||
Deuxième combat d'Antofagasta | 28 août 1879 | Antofagasta (Chili) | Victoire péruvienne sur le Chili | ||||||
Bataille d'Angamos | 8 octobre 1879 | Chili | Victoire chilienne sur le Pérou | ||||||
Combat d'Arica | 27 février 1880 | Arica, Chili | Combat indécis entre le Chili et le Pérou | ||||||
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Guerre franco-chinoise (1883-1885) La guerre franco-chinoise opposa la France de la Troisième République à la Chine de la dynastie Qing entre septembre 1881 et juin 1885. Elle éclata parce que les Français tentaient de prendre le contrôle du fleuve Rouge qui reliait Hanoï à la riche province du Yunnan en Chine.Cet épisode militaire fait partie de la lente prise de contrôle de la Chine menée par les puissances européennes pendant le deuxième moitié du XIXe siècle. C'est un enjeu majeur de la politique coloniale française qui souhaitait acquérir des positions fortes dans le sud de la Chine.Surtout, la victoire française avec la reconnaissance de son protectorat sur l'Annam et le Tonkin, s'ajoutant à la Cochinchine déjà occupée dix ans plus tôt et au Cambodge, conduisit à la création de l'Indochine française. |
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Bataille de Fuzhou ou Fou-Tchéou | 23 août 1884 | Chine | Victoire française sur la Chine | ||||||
Combat de Shei-Poo | 14 février 1885 | Chine | Victoire française sur la Chine | ||||||
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Guerre civile équatorienne : révolution de « los Chapulos » (1884) | |||||||||
Bataille de Jaramillo | 5 décembre 1884 | Équateur | Victoire gouvernementale sur les libéraux | ||||||
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Guerre civile chilienne de 1891 La guerre civile chilienne de 1891 fut la conséquence de l'opposition entre le Congrès National et le Président José Manuel Balmaceda et se termina par le suicide de ce dernier le 18 septembre 1891 dans l'enceinte de l'ambassade argentine où il avait finalement trouvé refuge après la défaite de ses partisans. |
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Combat de Calderilla | 23 avril 1891 | Chili | Victoire gouvernementale sur le Congrès | ||||||
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Révolution radicale argentine (1893) | |||||||||
Combat del Espinillo | 24 septembre 1893 | Argentine | Victoire gouvernementale sur les rebelles radicaux | ||||||
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Guerre sino-japonaise (1894-1895) Les relations entre la Chine et l'archipel du Japon ont été marquées par des échanges et des rivalités incessantes. Dans l'Histoire récente, deux guerres ont opposé ces deux pays, dont la première est la guerre sino-japonaise de 1894-1895. |
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Bataille de Pungdo | 25 juillet 1894 | Corée | Victoire japonaise sur la Chine | ||||||
Bataille de Weihaiwei | 10 août 1894 | Chine | Victoire japonaise sur la Chine | ||||||
Bataille du Yalu | 17 septembre 1894 | Corée | Victoire japonaise sur la Chine | ||||||
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Guerre anglo-zanzibarite (1896) | |||||||||
Bombardement de Zanzibar | 27 août 1896 | Zanzibar, Tanzanie | Victoire britannique sur Zanzibar | ||||||
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Guerre hispano-américaine (1898) La guerre hispano-américaine, souvent désignée en Espagne sous le nom de désastre de 98 (« Desastre del 98 »), est un conflit armé qui se déroula d'avril à août 1898 entre les États-Unis et l'Espagne, et qui eut pour conséquence l'indépendance de Cuba jusqu'en 1901, et la prise de contrôle d'anciennes colonies espagnoles dans les Caraïbes et l'océan Pacifique par les États-Unis. |
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Bataille de la baie de Manille ou de Cavite | 1ermai 1898 | Baie de Manille, Philippines | Victoire américaine sur l'Espagne | ||||||
Combat de Cienfuegos | 11 mai 1898 | Cuba | Combat indécis entre l'Espagne et les États-Unis | ||||||
Combat de la baie de Cardenas | 11 mai 1898 | Cuba | Victoire espagnole sur les États-Unis | ||||||
Bombardement de San Juan de Porto-Rico | 12 mai 1898 | Porto Rico | Victoire espagnole sur les États-Unis | ||||||
Combat du Terra et du St Paul | 22 juin 1898 | Porto Rico | Victoire américaine sur l'Espagne | ||||||
Bataille de Manzanillo | 30 juin 1898 | Cuba | Victoire espagnole sur les États-Unis | ||||||
Bataille de Santiago de Cuba | 3 juillet 1898 | Cuba | Victoire américaine sur l'Espagne | ||||||
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Guerre des Mille Jours en Colombie (1899-1902) La guerre des Mille Jours (espagnol : Guerra de los Mil Días) est la plus importante guerre civile ayant frappé la Colombie et le Panama (qui est alors un département de la Colombie), elle dure 1 130 jours entre le 17 octobre 1899 et le 21 novembre 1902, d'où son nom.Le conflit oppose les membres du parti libéral colombien au gouvernement tenu par une alliance des libéraux indépendants (modérés) et du parti conservateur colombien, appelée Parti national, et dirigé par le président Manuel Antonio Sanclemente. |
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Combat de los Obispos | 24 octobre 1899 | río Magdalena, Colombie | Victoire gouvernementale sur les rebelles libéraux |
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre russo-japonaise (1904-1905) La guerre russo-japonaise s'est déroulée du 8 février 1904 au 5 septembre 1905. Elle oppose l'Empire russe à l'Empire du Japon.Sur le plan militaire, ce conflit préfigure les guerres du XXe siècle par sa durée (1 an et demi), par les forces engagées (sans doute plus de 2 millions d'hommes au total) et les pertes (156 000 morts, 280 000 blessés, 77 000 prisonniers) ainsi que par l'emploi des techniques les plus modernes de l'art de la guerre (logistique, lignes de communications et renseignements ; opérations combinées terrestres et maritimes ; durée de préparation des engagements)Sur le plan politique, l'affrontement trouve son origine dans une triple interaction :L'opposition directe des deux impérialismes japonais et russe. Ce dernier a pour objectif stratégique d'obtenir un accès permanent à l'océan Pacifique.La démarche propre de l'Empire japonais consistant :D'abord à préserver son indépendance et ses intérêts face aux impérialismes européens de plus en plus présents dans la région depuis la seconde moitié du XIXe siècle.Ensuite à s'affirmer et à se faire reconnaître en tant que puissance régionale à part entière, c'est-à-dire comme un acteur développant sa propre stratégie impériale et coloniale, notamment à l'égard de la Corée, à l'égal et à l'identique des autres. http://www.theatrum-belli.com/archive/2010/03/09/1904-1905-la-guerre-russo-japonaise.html |
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Bataille de Port-Arthur | 8 février 1904 | Chine | Victoire japonaise sur la Russie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Chemulpo | 9 février 1904 | large d'Inchon, Corée | Victoire japonaise sur la Russie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de la mer Jaune | 10 août 1904 | Péninsule de Shandong, Chine | Victoire japonaise sur la Russie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille d'Ulsan | 14 août 1904 | Mer du Japon, large de la Corée | Victoire japonaise sur la Russie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
27 mai 1905 | détroit de Tsushima | Victoire japonaise sur la Russie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre péruano-colombienne (1911) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de la Pedrera | 12 juillet 1911 | rio Putumayo | Victoire péruvienne sur la Colombie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre italo-turque (1911-1912) La guerre italo-turque (aussi connue en Italie sous le nom de Guerra di Libia, « guerre de Libye » et en Turquie sous le nom de Trablusgarp Savaşı, « Guerre de Tripolitaine ») est un conflit qui opposa l’Empire ottoman et le royaume d’Italie du 29 septembre 1911 au 18 octobre 1912.Ce conflit permit à l’Italie d'obtenir les provinces ottomanes de Tripolitaine, de Cyrénaïque et du Fezzan. Ces provinces formèrent la Libye italienne. Durant ce conflit, les forces italiennes occupèrent le Dodécanèse dans la mer Égée. L’Italie avait accepté de rétrocéder ces îles à l’Empire ottoman lors du traité d’Ouchy (aussi connu sous le nom de traité de Lausanne car il fut signé au château d’Ouchy à Lausanne en Suisse). Cependant le manque de précision du texte autorisait une administration italienne de l’île, la Turquie renonça finalement à ses revendications dans l’article 15 du traité de Lausanne de 1923.Bien que mineur, ce conflit fut un signe précurseur de la Première Guerre mondiale |
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Combat de Prévéza | 29 septembre 1911 | golfe Ambracique, Grèce | Victoire italienne sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat d'Igoumenista | 30 septembre 1911 | Grèce | Victoire italienne sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Kunfuda | 7-8 janvier 1912 | Mer Rouge | Victoire italienne sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat de Beyrouth | 24 février 1912 | Liban | Victoire italienne sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Première Guerre balkanique (1912-1913) La Première Guerre balkanique qui dura d'octobre 1912 à mai 1913 opposa la Ligue balkanique (la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro) à l'Empire ottoman. Les armées des états des Balkans en supériorité numérique furent rapidement victorieuses. À la fin de cette guerre, la quasi-totalité des anciens territoires européens de l'Empire ottoman furent partagés entre les membres de la Ligue balkanique. Malgré ses succès, la Bulgarie fut mécontente de la répartition des gains en Macédoine, ce qui provoqua la début de la Deuxième Guerre balkanique. |
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Bataille de Kaliakra | 21 novembre 1912 | Mer Noire | Victoire bulgare sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille d'Elli | 16 décembre 1912 | Mer Égée | Victoire grecque sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Lemnos | 18 janvier 1913 | Mer Égée | Victoire grecque sur la Turquie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Première Guerre mondiale (1914-1918) La Première Guerre mondiale est un conflit militaire qui s'est déroulé dans les faits en Europe de 1914 à 1918 (bien que durant officiellement jusqu'en 1923 pour certains pays, le temps de signer les traités de paix). Considérée comme un des évènements marquants du XXe siècle, cette guerre parfois qualifiée de totale a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu'alors. Elle a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions matérielles que toute autre guerre antérieure. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Pendant cette guerre, environ 9 millions de personnes sont mortes, et environ 20 millions sont blessées. D'autres évènements survenus pendant cette période : le génocide arménien (1915-1916), la première bataille de l'Atlantique (1917), la Révolution russe (1917) et la grippe de 1918 ont augmenté la détresse des populations. Pour toutes ces raisons, cette époque a marqué profondément ceux qui l'ont vécue.
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quelques films sur la première guerre mondiale http://youtu.be/T4f-Jh5L6Wg http://dai.ly/xdmqqd http://dai.ly/xcy5qx http://dai.ly/xgojnx http://dai.ly/xkp6xe http://dai.ly/x9boc6 http://dai.ly/xcy5cg http://dai.ly/xj1j63
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Guerre d'indépendance d'Estonie et guerre civile russe La guerre civile russe est l'ensemble des événements qui déchirent l'ancien Empire russe durant plus de cinq années, de la fin 1917 à 1923, le gros des combats étant terminé en 1921. Elle se situe dans le prolongement de la révolution russe d'Octobre 1917 ; l'essentiel des campagnes militaires se poursuit jusqu'à la proclamation de la NEP. |
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Combat d'Alexandrovsk | 21 mai 1919 | Caspienne | Victoire britannique sur la Russie bolchevique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat de Krasnaïa Gorka | 17 juin 1919 | Baltique | Victoire britannique sur la Russie bochevique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Kronstadt | 18 août 1919 | Baltique, Russie | Victoire britannique sur la Russie bolchevique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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combats navals durant laGuerre d'Espagne (1936-1939) La guerre d'Espagne (souvent également désignée sous le nom de guerre civile espagnole) est un conflit qui, du 17 juillet 1936 au1eravril 1939, opposa, en Espagne, le camp des républicains, composé de loyalistes à l'égard du Gouvernement légalement établi de la IIe République, et les nationalistes, un groupe de rebelles putschistes orienté à droite mené par le Général Francisco Franco. Cette guerre se termina par la victoire des nationalistes qui établirent une dictature qui dura 36 ans, jusqu'à la transition démocratique qui n'intervint qu'à la suite de la mort de Francisco Franco. Cette guerre fut la conséquence, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIe République en 1931, l'exacerbation croissante des tensions entre Espagnols culmina avec l'insurrection durement réprimée des Asturies (1934) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du Frente Popular. Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp nationaliste éclata le 18 juillet 1936, mais sa mise en échec partielle déboucha sur une guerre civile imprévue, longue et meurtrière. |
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Bataille du cap Spartel (1936) | 29 septembre 1936 | détroit de Gibraltar | Victoire nationaliste sur les républicains | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille du cap Machichaco | 5 mars 1937 | Au large de la Biscaye | Victoire nationaliste sur la marine de guerre auxiliaire basque | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille du cap Cherchell | 7 septembre 1937 | Au large de Cherchell, Algérie | Victoire tactique républicaine sur les nationalistes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille du cap de Palos | 5 au 6 mars 1938 | Au large de Carthagène, Espagne. | Victoire républicaine sur les nationalistes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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batailles navales lors de Seconde Guerre mondiale (1939-1945) La Seconde Guerre mondiale, ou Deuxième Guerre mondiale, est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dura du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. Ce conflit planétaire opposa schématiquement deux camps : les Alliés et l’Axe. Il prit fin sur le théâtre d'opérations européen le 8 mai 1945 par la capitulation sans condition du IIIeReich, puis s’acheva définitivement sur le théâtre d'opérations Asie-Pacifique le 2 septembre 1945 par la capitulation sans condition de l'Empire du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite. Provoquée par le règlement insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’Axe (Allemagne nazie, Italie fasciste et Empire du Japon), elle consista en la convergence, à partir du 3 septembre 1939, d’un ensemble de conflits régionaux respectivement amorcés le 18 juillet 1936 en Espagne (la guerre d'Espagne), le 7 juillet 1937 en Chine (la guerre sino-japonaise), et le 1er septembre 1939 en Pologne (campagne de Pologne), puis par l'entrée en guerre officielle de l'ensemble des grandes puissances de l'époque : France, Royaume-Uni et leurs empires dès le 3 septembre 1939, URSS à partir de l'invasion allemande de juin 1941, États-Unis le 7 décembre 1941 dans un conflit impliquant la majorité des nations du monde sur la quasi-totalité des continents. |
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quelques films documentaires maritimes sur la seconde guerre mondiale (il y en a des centaines) http://youtu.be/r_wR-LKJ5OQ http://youtu.be/GDhOm_fG5_I http://youtu.be/WIEh9GAsFxA http://youtu.be/oai40MaDk-Q http://youtu.be/8pKBI8tGr7A http://youtu.be/w2O_vPxTrc8 http://youtu.be/2PYsuqVV77s http://youtu.be/kNb1bpW36XE http://youtu.be/A54nykFlUWE http://youtu.be/pgqJ-O_UkE8 http://youtu.be/Sec7HHToi6g http://youtu.be/jMoaBefiUio http://dai.ly/xjheab http://youtu.be/LC8Vs890Tfg http://dai.ly/xbllw3 http://dai.ly/xbllev http://dai.ly/xcy32n http://dai.ly/xcy2qz http://dai.ly/xcxzol http://dai.ly/xphfgx http://dai.ly/xhwzqw http://dai.ly/xjheab http://users.swing.be/batnav/ http://www.vodeo.tv/documentaire/les-grandes-batailles-navales-de-la-2nde-guerre-mondiale
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Guerre péruano-équatorienne (1941) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat de Jambeli | 25 juillet 1941 | canal de Jambeli | Victoire équatorienne sur le Pérou | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre d'indépendance indonésienne (1945-1949) La révolution nationale indonésienne, ou guerre d'indépendance indonésienne, est un conflit armé et une lutte diplomatique entre l'Indonésie et les Pays-Bas, ainsi qu'une révolution sociale. Elle s'est déroulée de 1945 à 1949, entre la déclaration d'indépendance de l'Indonésie et la reconnaissance de l'Indonésie en tant qu'État indépendant par les Pays-Bas, 27 décembre 1949. Les Indonésiens appellent ces quatre ans de conflit armé « Revolusi ».Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas voulurent récupérer leur ancienne colonie, qu'ils avaient dû abandonner lors de l'invasion par les Japonais en 1942. Les Néerlandais parvinrent à contrôler les grandes villes, mais pas les zones rurales. Le conflit ruina petit à petit l'économie néerlandaise.Le conflit prit fin avec le transfert formel, le 27 décembre 1949, de la souveraineté sur le territoire des Indes néerlandaises du royaume des Pays-Bas à une République des États-Unis d'Indonésie, créée le 14 décembre 1949. À la suite de la révolution, le système de castes auparavant en vigueur perdit de l'importance, réduisant le pouvoir des dirigeants locaux (les râjas). |
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Bataille de la baie de Cirebon | 5 janvier 1947 | Indonésie | Victoire néerlandaise sur l'Indonésie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre d'indépendance d'Israël (1948-1949) Le Conflit judéo-arabe de 1947-1949, s'est déroulé du 30 novembre 1947 au milieu de l'année 19491 autour de la question du devenir politique du territoire de la Palestine mandataire à l'expiration du mandat britannique, c'est-à-dire surtout du devenir de ses deux principaux groupes d'habitants : la communauté juive et la communauté arabe, de religion musulmane ou chrétienne.Les historiens divisent ce conflit en deux phases avant le 14 mai 1948, alors que la Palestine est toujours sous mandat britannique, c'est une période de guerre civile intercommunautaire, marquée par l'affrontement des milices juives d'une part, des irréguliers palestiniens soutenus par des volontaires arabes d'autre part à partir du 15 mai, date de la fin du mandat, de la partition de la Palestine et de la fondation d'Israël, commence la première guerre israélo-arabe, durant laquelle la Ligue arabe, opposée à la partition, intervient militairement suite à la débâcle des Arabes palestiniens, par l'envoi des corps expéditionnaires égyptien, syrien, irakien et transjordanien. |
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Combat au large d'Ashdod | 4 juin 1948 | Israël | Victoire israélienne sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille d'El-Magdel | 22 octobre 1948 | Israël | Victoire israélienne sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre de CoréeLa guerre de Corée a eu lieu de 1950 à 1953 entre les forces de la Corée du Nord communiste, soutenues par la République populaire de Chine et l'Union soviétique, et celles de la Corée du Sud capitaliste, soutenues par les États-Unis, les autres puissances occidentales et les Nations unies. |
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Combat au large de Pusan | 25 juin 1950 | Corée | Victoire sud-coréenne sur la Corée du Nord | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille au large de Chumunjim | 2 juillet 1950 | Corée | Victoire anglo-américaine sur la Corée du Nord | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Expédition de Suez et campagne du Sinaï (1956) |
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Combat de la frégate Damietta | 31 octobre 1956 | Mer Rouge | Victoire britannique sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat du destroyer Ibrahim el-Awal | 1ernovembre 1956 | au large côtes égyptiennes | Victoire franco-israélienne sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat de l'Al-Nasser et du Tarik | 1ernovembre 1956 | au large d’Haïfa et de Gaza | Combat indécis entre la France et l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Brullus | 4 novembre 1956 | au large d'Alexandrie |
Victoire britannique sur l'Égypte
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Guerre du Viêt Nam (1959-1975) La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d'Indochine) est une guerre qui a opposé de 1954 à 1975, d'une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne — soutenue matériellement par le bloc de l'Est et la Chine — et le Front national de libération du Sud Viêt Nam (ou Viet Cong), et d'autre part, la République du Viêt Nam (ou Sud-Viêt Nam), militairement soutenue par l'armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines). La guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne sont des conflits annexes s'étant déroulés en parallèle, et sur lesquels la guerre du Viêt Nam a eu un impact décisif. |
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Incidents du golfe du Tonkin | 2-4 août 1964 | golfe du Tonkin | Victoire américaine sur la République démocratique du Viêt Nam | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Dong Hoi | 19 avril 1972 | golfe du Tonkin |
Victoire américaine sur la République démocratique du Viêt Nam
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Conflit de Goa, opération Vijay, (1961) Invasion de Goa (surnommé Opération Vijay par l'Inde) est le nom donnée à l'offensive lancée en 1961 par l'armée indienne sur les restes de l'empire colonial portugais en Inde et qui a conduit à la conquête du territoire de Goa, de Damao, de Diu et des îles Anjidiv. |
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Combat de Mormugão | 18 décembre 1961 | au large de Mormugão, inde | Victoire indienne sur le Portugal | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Conflit néerlando-indonésien (1962) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de la mer d'Arafura | 15 janvier 1962 | au large de la Nouvelle-Guinée occidentale | Victoire néerlandaise sur l'Indonésie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre des Six Jours (1967) La guerre des Six Jours est la guerre que mena, du lundi 5 au samedi 10 juin 1967, Israël face à l'Égypte, à la Jordanie et à la Syrie. |
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Combat du détroit de Tiran | 6 juin 1967 | Mer Rouge | Victoire israélienne sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre d'attrition (1967-1970) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Destruction du destroyer Eilat | 21 octobre 1967 | large de Port-Saïd | Victoire égyptienne sur Israël | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre indo-pakistanaise (1971) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Opération Trident (1971) | 3 décembre 1971 | Karachi | Victoire indienne sur le Pakistan | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Torpillage du Khukri | 8 décembre 1971 | large de Diu | Victoire pakistanaise sur l'Inde | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Opération Python (1971) | nuit du 8 au 9 décembre 1971 | Karachi | Victoire indienne sur le Pakistan | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre du Kippour (1973) La guerre du Kippour (en hébreu : מלחמת יום הכיפורים), aussi appelée guerre du Ramadan dans le monde arabe ou encore guerre d'Octobre (en arabe حرب تشرين) ou guerre israélo-arabe de 1973 opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à une coalition menée par l'Égypte et la Syrie. |
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Bataille de Lattaquié | 7 octobre 1973 | Syrie | Victoire israélienne sur la Syrie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Damiette (1973) | 9 octobre 1973 | Égypte | Victoire israélienne sur l'Égypte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Conflit des Paracels (1974) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de Hoàng Sa | 17-19 novembre 1974 | Îles Paracel | Victoire chinoise sur la république du Viêt Nam | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre Iran-Irak La guerre Iran-Irak, connue en Iran sous le nom de Guerre imposée (en persan : جنگ تحمیلی, Jang-e-tahmili) ou Défense sacrée (en persan : دفاع مقدس, , Defā'e moghaddas), en Irak sous le nom de Qādisiyyah de Saddam (en arabe : قادسيّة صدّام) est une guerre qui a opposé l'Iran à l'Irak entre septembre 1980 et août 1988. Elle a également été appelée guerre du Golfe persique jusqu'à la deuxième guerre du Golfe entre l'Irak et le Koweït en 1990-1991, puis a pris le nom de première guerre du Golfe. Elle a fait entre 500 000 et 1 200 000 victimes. |
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Bataille d'Al-Faw ou Opération Morvarid | 28-29 novembre 1980 | Golfe Persique | Victoire iranienne sur l'Irak | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Guerre des Malouines (1982) La guerre des Malouines ou guerre de l'Atlantique Sud (Falklands War en anglais, Guerra de las Malvinas en espagnol) est un conflit qui a opposé l'Argentine au Royaume-Uni dans les îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud. Se déroulant du 2 avril, date du débarquement argentin sur ces différentes îles, au 14 juin 1982, date du cessez-le-feu, le conflit se conclut sur une victoire britannique qui permit au Royaume-Uni d'affirmer sa souveraineté sur ces territoires.Causé par la volonté de la dictature argentine d'obtenir militairement une solution favorable à ses intérêts dans le différend qui l'opposait au Royaume-Uni quant à la souveraineté de ces archipels (placés par les Nations unies sur la liste des territoires contestés), ce conflit s'inscrit dans la continuité de nombreuses controverses qui commencèrent à la découverte de ces îles. En effet, elles furent occupées successivement par l'Espagne, la France puis le Royaume-Uni malgré les revendications argentines pour la reconnaissance de ces territoires comme faisant partie de la province de Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud.
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Torpillage du Général Belgrano | 2 mai 1982 | Atlantique sud | Victoire britannique sur l'Argentine | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille de La baie de San Carlos | 22 au 27 mai 1982 | Malouines | Victoire britannique sur l'Argentine | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Incidents américano-libyens (1986) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combats du golfe de Syrte | 24-25 mars 1986 | Méditerranée | Victoire américaine sur la Libye | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Conflit des îles Spratley (1988) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Combat des îles Đá Gạc Ma | 4 mars 1988 | Îles Spratley | Victoire chinoise sur le Viêt Nam | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Incidents américano-iraniens dans le golfe persique (1988) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bataille des plates-formes pétrolières Sassan et Sirri | 18 avril 1988 | Golfe Persique | Victoire américaine sur l'Iran | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Incidents entre les deux Corée | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Première bataille de Yeonpyeong | 15 juin 1999 | Mer Jaune | Victoire de la Corée du Sud sur la Corée du Nord |
Bataille | Date(s) | Lieu | Résumé |
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Guerre civile du Sri Lanka | |||
Bataille au large de Mullaitivu-Chalai | 16 avril 2001 | Sri Lanka | Bataille indécise entre le Sri Lanka et la marine du LTTE |
Bataille au large de Mullaitivu | 20 avril 2001 | Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Combat de l'île de Mannar | 25 mars 2006 | Sri Lanka | Victoire de la marine du LTTE sur le Sri Lanka |
Bataille au large de Jaffna (2006) | 11 mai 2006 | Sri Lanka | Bataille indécise entre le Sri Lanka et la marine du LTTE |
Bataille de Pesalai-Thalaimannar | 17 juin 2006 | Sri Lanka | Bataille indécise entre le Sri Lanka et la marine du LTTE |
Bataille du lagon de Kalpitya | 28 juin 2006 | Sri Lanka | Victoire de la marine du LTTE sur le Sri Lanka |
Bataille au large de Pulmoddai | 24-25 septembre 2006 | Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Combat de Colombo | 27 janvier 2007 | devant Colombo, Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Bataille au large de Jaffna (2007) | 26 décembre 2007 | Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Bataille de Kallarawa | 25 mars 2008 | au large de Kallarawa, Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Bataille de Point Pedro | 28 décembre 2008 | au large de Point Pedro, Sri Lanka | Victoire sri lankaise sur la marine du LTTE |
Incidents entre le Japon et la Corée du Nord | |||
Combat d'Amami-Ōshima | 22 décembre 2001 | île d'Amami-Ōshima, Japon | Victoire japonaise sur la Corée du Nord |
Incidents entre les deux Corée | |||
Seconde bataille de Yeonpyeong | 29 juin 2002 | Corée | Bataille indécise entre la Corée du Nord et la Corée du Sud |
Anarchie somalienne | |||
Combat au large de la Somalie en 2006 | 18 mars 2006 | Somalie | Victoire américaine sur des pirates somaliens |
Conflit israélo-libanais de 2006 | |||
Attaque de la corvette Hanit | 14 juillet 2006 | Large de Beyrouth | Victoire du Hezbollah sur Israël |
Guerre en Ossétie du Sud (2008) | |||
Bataille des côtes d'Abkhazie | 10 août 2008 | Mer Noire | Victoire russe sur la Géorgie |
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Les récits détaillé des batailles navales
qui a eu lieu au début du XIIe siècle av. J.-C., au début du règne de Ramsès III est la deuxième bataille navale de l'histoire connue à ce jour. Dans les premières années de son règne, Ramsès III dut faire face à une invasion de peuples indo-Européens connus sous le nom générique de « Peuples de la mer », comprenant des Péleset, des Tjekker, des Sicules, des Dananéens, des Shardanes et des Ouashasha. Le mouvement des Peuples de la mer avait atteint les plaines de l'Amourrou, au nord de la région phénicienne. Voyageant par bateaux ou par terre, hommes, femmes et enfants des tribus se déplaçaient avec tous leurs biens, transportés dans de lourds chariots. Après un long périple en provenance du nord, ils s'approchaient dangereusement de la ligne de défense organisée par le pharaon, à la hauteur des villes phéniciennes Pour Ramsès III, l'heure était critique, d'autant plus qu'il fallait arrêter le mouvement des étrangers à la fois sur terre et sur mer. Suivant la situation de près, il mobilisa toutes les forces disponibles, sans négliger le maximum d'embarcations pouvant servir à transporter des soldats. Il semble bien que le mouvement terrestre des Peuples de la mer franchit la ligne de défense en Palestine et c'est plus au sud que les troupes pharaoniques arrêtèrent les étrangers.Si nous ne connaissons pratiquement rien de la victoire terrestre de RamsèsIII, nous en savons davantage sur la tactique utilisée pour sa fameuse bataille navale. En fait, Pharaon pouvait compter sur une donnée technique précise : les navires des Peuples de la mer n'utilisaient que la voile pour se déplacer. Leur invasion par le delta, empruntant l'un des bras du Nil, s'avérait donc une opération à haut risque puisque leurs navires étaient peu manœuvrables, surtout que ceux des Égyptiens étaient en mesure de se déplacer à volonté, grâce à leur équipe de rameurs. La bataille eut lieu quelque part au nord de la capitale Pi-Ramsès, sur le bras pélusiaque du Nil. Si l'on suit les détails gravés sur les murs du temple de Médinet Habou, il est clair que les combats furent très acharnés. Sur l'eau, à la manière des Romains, des fantassins égyptiens s'en prennent à l'ennemi à partir du pont de leurs navires. Utilisant leur épée, leurs javelots et leurs arcs, ils déciment l'adversaire. Graduellement, les bateaux Péleset et autres sont repoussés vers les rives, où les attendent des archers qui font pleuvoir sur eux leurs flèches meurtrières. La victoire égyptienne est impressionnante et illustre le génie militaire de Ramsès III, du moins sur le plan défensif.
Les Égyptiens de l'Antiquité appelaient Peuples de la mer (ou Peuples du Nord) des groupes de différents peuples venus attaquer sans succès à au moins deux reprises la région du delta, sous les règnes de Mérenptah et de Ramsès III, à la fin du XIIIe siècle av. J.-C. et au début du XIIe siècle av. J.-C., à la fin de l'Âge du bronze récent (période du Nouvel Empire égyptien). On comptait parmi eux les Lukkas (Lyciens), Peleset (Philistins), Shardanes et Shekelesh (Sicules), entre autres. Certains de ces mêmes peuples sont présents dans les textes provenant de régions plus au nord, sur les côtes d'Anatolie méridionale et du Levant, où ils mettent à mal les royaumes dominés par les Hittites et prennent part à leur chute. Certains d'entre eux s'installent ensuite au Proche-Orient, les plus importants étant les Philistins.
Il s'agit donc apparemment de mouvements migratoires d'ampleur auxquels peuvent sans doute être attribuées les nombreuses destructions observées sur plusieurs sites côtiers de Méditerranée orientale à cette période. Ce phénomène prend place dans une dynamique conduisant à l'effondrement des royaumes dominant le Moyen-Orient et l'est méditerranéen à la fin de l'Âge du bronze récent, dans lequel il semble avoir eu une importance capitale. En raison d'une documentation textuelle peu abondante et souvent difficile à interpréter, ses modalités et ses causes restent encore très mal comprises : l'origine des Peuples de la mer et les causes de leurs déplacements sont floues, et leur existence en tant qu'entité collective ne semble pas avoir été durable. |
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La bataille d'Alalia ou bataille de la mer de Sardaigne eut lieu vers 540-535 av. J.-C. étrusques au large de la Corse (probablement vers l'actuelle Bonifacio). Une alliance composée d'Étrusques et de Carthaginois obligea les Phocéens à abandonner leurs colonies corses. Cette bataille, qui sert encore aujourd'hui de repère chronologique, s'insère en fait dans une plus large série de conflits impliquant alors Étrusques, Carthaginois et Grecs pour la délimitation des domaines d'influence en Méditerranée occidentale.
Cette mer était initialement dominée par les Phéniciens et les Étrusques. Entre ces deux peuples existaient différents accords permettant de tenir commerce malgré divers raids de piraterie Étrusques et Phéniciens puis Carthaginois installèrent ainsi des colonies en Corse, Sardaigne et Espagne pour les premiers, en Sicile, en Afrique, en Sardaigne et en Espagne pour les seconds. En même temps, ils pratiquaient le commerce le long des côtes (par exemple, des céramiques étrusques datant de la première moitié du VIe siècle av. J.-C. ont été retrouvées en Provence sur le site dit des Tamaris . L'arrivée des Grecs, à partir de 750 av. J.-C., et le début de la colonisation bouleversa le statu quo. L'implantation simultanée de plusieurs colonies grecques issues cependant de différentes métropoles inquiéta les Étrusques qui ne purent les repousser.Jusque vers 650 av. J.-C., les Phéniciens ne résistèrent pas à cette implantation. Cela changea quand les Grec s atteignirent l'Espagne. Carthage assura l'essentiel de la résistance et commença à unifier les cités phéniciennes sous sa direction (ce qui fut terminé vers 540 av. J.-C.). Carthage devint ainsi l'une des principales puissances méditerranéennes occidentales.Vers la même période, la prise de Phocée par les Perses (546 av. J.-C.) entraîna la fuite de nombre de ses habitants vers ses colonies méditerranéennes. Ce soudain élan transforma alors ces colonies en importants centres commerciaux. De plus, les Phocéens s'adonnaient à la piraterie. Enfin, la fondation d'Alalia (en 565 av. J.-C.) puis son accueil de réfugiés transforma cette cité en potentiel centre commercial d'importance qui pouvait exercer une menace éventuelle sur les colonies étrusques voire carthaginoises (situés en Corse, en Sardaigne et en Sicile où Carthage affronte Syracuse)Le prétexte de la guerre fut, selon Hérodote, qui a laissé le principal témoignage de cette bataille - - la piraterie dont étaient responsables les Phocéens d'Alalia. Cependant, le conflit semble également s'insérer dans une dynamique plus large où les cités, étrusques ou grecques, et les Carthaginois ont vu leur domaine évoluer sans cesse et les affrontements entre puissances commerciales rivales être assez fréquent Le récit classique d'Hérodote pose problème en cela que de nombreux chercheurs y voient un récit respectant les canons grecs de la tragédie : premier acte « l'installation initiale », deuxième acte « l'arrivée », troisième acte « la réaction » étrusco-carthaginoise, quatrième acte « la lapidation » et cinquième acte « la fondation de Vélia ». La bataille fait état d'une flotte de 60 navires phocéens (certains non encore pontés) qui attaquèrent 120 navires alliés et les repoussèrent tout en subissant de lourdes pertes (environ 40 navires et de nombreux prisonniers) au large de la côte orientale corse.Le site de la bataille est aussi sujet à discussion (Hérodote parle de mer sardonienne) et certains ont proposé le large de la ville étrusque de Caere. Cela permettrait d'expliquer le grand nombre de prisonniers faits par les Étrusques (et lapidés ensuite dans cette ville.Enfin, il semble aussi que les différents camps aient subi des fortunes très diverses. Les Phocéens de Massalia, selon des remerciements faits à Delphes pour la victoire, et les Étrusques y auraient trouvé de nombreux bénéfices (pillages, butins, prisonniers) alors que les Phocéens d'Alalia et les Carthaginois y auraient subi de lourdes pertes (il est dit que Carthage captura moins de navires que les ÉtrusquesFace aux pertes subies, les Phocéens durent se replier et abandonner Alalia (une partie des réfugiés partit fonder Élée (ou Vélia) en Italie du Sud). Les Étrusques conquirent la partie orientale de la Corse Les fouilles archéologiques ou les recherches historiques ont montré une réalité plus contrastée. L'archéologie a, en effet, démontré le maintien d'une présence grecque à Alalia jusqu'à la prise de possession par Rome en 259, et une courte occupation punique d'une dizaine d'années à l'extrême fin de la période. Cette situation a existé en dépit de la domination étrusque Il est probable que la cité soit devenue un centre très métissé après la bataille La défaite phocéenne doit cependant être relativisée car les Phocéens ont prospéré en Méditerranée occidentale pendant les années suivanteshttp://partegue.pagesperso-orange.fr/partegue2/archeologie2.html http://kyrnet.online.fr/aleria.htm http://dai.ly/x13o4rp https://docs.google.com/document/d/1XJ79vpiLVRXe6baEPXNMbtBhz8RxuLSx46K7NKglZF0/edit?hl=fr http://youtu.be/VtiHl7xp4RM En Italie, les Grecs se heurtent aux Étrusques. En Corse, les Étrusques sont vainqueurs à la bataille d'Alalia (535 avant J.-C.), mais devront partir de l'île. L'énergie de leurs adversaires s'affaiblit : en 524 avant J.-C., Aristodème de Cumes remporte une victoire et en 474, dans les eaux de Cumes, la flotte étrusque est détruite. La bataille d'Alalia s'insère dans la série de conflits impliquant Étrusques, Carthaginois et Grecs pour la délimitation des domaines d'influence en Méditerranée occidentale. Étrusques et Phéniciens puis Carthaginois avaient installé des colonies en Corse, Sardaigne et Espagne pour les premiers, en Sicile, en Afrique, en Sardaigne et en Espagne pour les seconds et pratiqué le commerce le long des côtes (par exemple, des céramiques étrusques datant de la première moitié du VIe siècle ont été retrouvées en Provence sur le site dit des Tamaris). L'arrivée des Grecs, à partir de 750 av. J.-C., et le début de la colonisation avait bouleversé le statu quo. L'implantation simultanée de plusieurs colonies issues de différentes métropoles grecques inquiéta les Étrusques, mais ils ne purent les repousser. Jusque vers 650 av. J.-C., les Phéniciens ne s'opposèrent pas à cette implantation mais leur attitude changea quand les Phocéens atteignirent l'Espagne. Dès ce moment, Carthage assura l'essentiel de la résistance et commença à unifier les cités phéniciennes sous sa direction (ce qui fut achevé vers 540 av. J.-C.) et devint ainsi l'une des principales puissances méditerranéennes occidentales. Une nouvelle vague de Phocéens étant arrivée après 546 av. J.-C. à Alalia, cela accrut son potentiel de centre commercial d'importance qui pouvait exercer une menace éventuelle sur les colonies étrusques voire carthaginoises. La piraterie pratiquée par les Phocéens fut, d'après Hérodote, le prétexte qui déclencha une réaction de Carthage. Celle-ci s'allia pour la circonstance aux Étrusques pour affronter les Phocéens lors d'une bataille navale au large d'Alalia, vers -540 Les Phocéens de Massalia armèrent 40 navires qui vinrent renforcer ceux d'Alalia et livrèrent bataille à la flotte carthagino-étrusque. Ils furent défaits et Alalia passa aux Carthaginois. Cependant, les Massaliotes se sentirent vainqueurs en ce qu'ils se virent reconnaitre le contrôle de la côte ligure de l'Est avec des places fortes comme Olbia (Hyères) ou des comptoirs comme Antipolis (Antibes), jusqu'à l'ouest avec Emporion. Ils bâtirent le Trésor des Marseillais à Delphes pour célébrer cette victoire. Les conflits de Massalia avec les Carthaginois vont durer tout au long du Ve siècle. Ils consolident l'alliance de Marseille avec Rome contre l'ennemi commun. (Au cours de ce siècle, Marseille connut une grande prospérité grâce à la paix en Méditerranée Occidentale due à la défaite carthaginoise à Himère en Sicile en 480 avant J.-C., suivie peu après par la déroute qu'infligea en -474 Hiéron de Syracuse aux Étrusques au large de Cumes. Cette défaite sonna le glas du dynamisme des cités étrusques méridionales. Les routes commerciales au large de la Campanie passèrent sous le contrôle de Syracuse. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliotes purent sillonner tranquillement la mer tyrrhénienne avant que le conflit reprenne à la fin du siècle entraînant la région dans un conflit qui devait durer un demi-siècle dans toute la Grande Grèce.) En 535 av
JC, la coalition etrusco-carthaginoise gagnent la
bataille d'Alalia contre les Phocéens et s'installe en
Corse.
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LES GUERRES MEDIQUES. |
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La bataille de Ladé ou Ladè est une bataille navale qui se déroula en 494 av. J.-C. durant la révolte de l'Ionie entre les cités ioniennes révoltées et l'Empire perse de Darius Ier. Elle se solda par une victoire décisive des Perses qui mit fin à la révolte.Contrairement à d'autres épisodes des guerres médiques ou de la révolte de l'Ionie, le seul récit antique de la bataille de Ladé qui nous soit parvenu est celui d'Hérodote dans son Enquête ou Histoires datées de 445 av. J.-C.. Hérodote est un Grec ionien né pendant la seconde guerre médique à Halicarnasse, cité située en Asie mineure, à la croisée des mondes helléniques et perse. Cette origine ainsi que ses nombreux voyages dans l'empire achéménide et en Méditerranée expliquent sa bonne connaissance des deux belligérants L'Ionie est constituée de douze cités grecques fondées depuis au moins le VIIIe siècle avant l'ère chrétienne : Milet, Éphèse, Phocée, Clazomènes, Colophon, Priène, Téos, Chios, Samos, Érythrée, Myonte et Lébédos. Il faut y ajouter les cités de l'Éolide, région située au nord-ouest de l'Ionie, dont celle de Smyrne. Autonomes, elles sont toutes soumises au pouvoir perse. Milet dispose d'un statut à part : son traité d'amitié conclu avec Cyrus avant la conquête de la région lui assure une relative indépendance. C'est pourtant Milet qui se trouve à l'origine du soulèvement de 499.Ces cités sont unies au sein de la Ligue ionienne, une alliance forgée au VIIe siècle av. J.-C. qui ne joue plus de rôle militaire depuis la conquête de Cyrus mais qui conserve un rôle religieux, culturel et politique à travers une amphictyonie chargée du culte de Poséidon Helikonios au sanctuaire du Panionion, au cap Mycale. Cette institution facilite les échanges nécessaires à une révolte commune.En 499, Aristagoras, alors tyran de Milet, organise une expédition commune avec le satrape de Lydie Artapherne dans le but de conquérir Naxos. Cette expédition est un grave échec et Aristagoras, sentant sa position menacée, incite l'Ionie tout entière à se révolter. Cette révolte contre les Perses se double d'une révolte contre les tyrans dirigeant les cités et clients de Darius Artapherne est le frère du grand roi Darius Ier. Il dirige l'une des vingt satrapies de l'empire depuis 510 mais dispose également d'une autorité étendue à « tous les pays maritimes d'Asie » donc les cités côtières et les îles d'Asie mineure.En 498, les Ioniens passent à l'offensive, pillent et incendient les faubourgs de Sardes avant d'être vaincus près d'Éphèse. Mais la révolte s'étend aux autres cités grecques de l'Asie mineure et de la mer Égée, à la Carie et à Chypre et trois ans de guerre acharnée s'ensuivent, sans résultats décisifs. La mort d'Aristagoras au combat n'a pas de conséquences sur la poursuite de la révolte. Le siège de Milet Au début 494, la guerre entre dans sa sixième année. Les Perses concentrent leurs forces terrestres et navales sur Milet, épicentre de la révolte. La confédération ionienne se réunit au Panonium pour envisager de l'aide à apporter aux assiégés. Il est décidé de ne pas débarquer de troupes mais de réunir tous les navires disponibles afin de briser le blocus maritime et de rendre ainsi le siège inutile. Composition des flottes et tactiquesLa trièrene trière grecque. Le navire le plus utilisé par les deux camps est la trière. Cette galère de combat antique tire son nom de ses trois rangs de rameurs, ses dimensions moyennes étaient de 36 mètres de long, 5 mètres de large, 2 2 mètres au-dessus de l'eau et un tirant d'eau de moins d'un mètre12,13. Pourvu d'une voile unique, elle est avant tout propulsée par des rameurs. Peu stable, s'usant rapidement, nécessitant un entretien constant et fragile en cas de mauvais temps, la trière est un mauvais navire ; elle est par contre un « excellent engin de guerre »14. La composition classique d'une trière est de 200 hommes : en plus de 170 rameurs et d'une dizaine de matelots servant aux manœuvres, elle peut embarquer une vingtaine de soldats, appelés épibates chez les Grecs, constitués d'hoplites, d'archers ou autres lanceurs de jet. Au début du Ve siècle av. J.-C., la trière est une invention récente apparue en Méditerranée depuis moins d'un demi-siècle. Elle a été mise au point par les Phéniciens ou les Samosiens, justement deux des principales flottes engagées à Ladé. Forces en présencepèce représentant un navire de guerre phénicien. On distingue un éperon et des soldats munis de casques et de boucliers Même si les chiffres fournis par Hérodote sont à prendre avec précaution, ils rendent compte du rapport de force. Les Perses veulent en finir avec Milet et ont concentré tous leurs effectifs, les Grecs ont jeté toutes leurs dernières réserves dans une bataille qu'ils savent décisive D'après Hérodote, l'armada perse compte « 600 voiles » Les Perses, peuple issu des hauts plateaux iraniens, ne sont pas une puissance maritime. Cependant, depuis Cambyse, ils disposent des flottes phéniciennes, en particulier des cités portuaires de Tyr et Sidon. Les Phéniciens sont l'autre grand peuple de marins en Méditerranée, pour la guerre et le commerce, ils ont mis au point de nombreuses techniques navales reprises par les Grecs. Plus alliés que sujets, ils constituent la colonne vertébrale de la marine achéménide. Les Perses ont également mobilisé les navires chypriotes, ciliciens et égyptiens. Chypre comprend des cités grecques et phéniciennes qui se sont jointes à la révolte ionienne en 497 mais qui ont été ramenées par la force dans le camp perse. Les Égyptiens sont d'excellents marins qui embarquent des « commandos d'abordage » munis de piques d'arraisonnement et de grandes haches, bien protégés par des casques, cuirasses et boucliers Toujours d'après Hérodote, les Grecs ont rassemblé 353 trières. Outre les Milésiens qui alignent 80 vaisseaux, le gros des forces est constitué des escadres des îles de Chios (100), Lesbos (70) et Samos (60). Les cités d'Érythrée, de Téos, de Priène, de Myonte et de Phocée ont également fourni quelques navires. TactiquesÀ Ladé, l'éventail des tactiques n'est pas aussi élaboré que pendant la seconde guerre médique ou la guerre du Péloponnèse. Les voiles sont repliées et on ne les hisse que pour fuir, les manœuvres sont effectuées à la rame. La plus vieille tactique de combat naval consiste à aborder l'ennemi pour engager le combat sur son pont, d'où l'utilité de l'infanterie de marine embarquée. Depuis l'invention de la trière, les adversaires tentent également de s'éperonner, avec le risque d'endommager leur propre navire, voire de couler avec leur victime si la proue est trop enfoncée. Selon Hérodote, Dionysos de Phocée met au point une tactique nouvelle qu'il tente d'enseigner à ses marins : feignant de tenter un éperonnage, la trière doit se glisser entre deux embarcations ennemies pour briser ses avirons Elle fait ensuite demi-tour et attaque par derrière ou de côté l'ennemi privé de mouvements. Cependant, il est possible que les Phéniciens maîtrisaient également cette tactique, voire qu'ils en étaient les inventeurs La bataille Les Ioniens cherchèrent à défendre Milet par la mer et leur flotte se rassembla à l'île de Ladé, au large de la cité. Les Perses cherchèrent à persuader certaines des cités ioniennes de faire défection et le contingent venu de Samos accepta leur offre. Quand les deux flottes se rencontrèrent, les navires venus de Samos (à l'exception de 11 qui restèrent pour se battre) fuirent la bataille, causant une grande confusion dans la ligne de bataille ionienne. Voyant cette trahison, la flotte envoyée par Lesbos prit à son tour la fuite. Bien que le contingent venu de Chios ainsi que quelques autres navires se battirent avec courage, la bataille était perdue. Conséquencesles ruines de Didymes, sanctuaire d'Apollon de Milet. Avec la défaite de Ladé, la rébellion tout entière s'écroula. Milet fut prise peu après et ses habitants massacrés ou réduits en esclavage. L'année suivante, les Perses avaient conquis les dernières places-fortes des rebelles et ramené la paix dans la région. Cette révolte fut le premier conflit opposant la Perse et le monde grec et elle représente la première phase des guerres médiques. Bien que l'Asie Mineure ait été ramenée dans le giron de l'Empire, Darius se jura de punir Athènes et Érétrie pour le soutien que ces deux cités avaient apporté aux rebelles. De plus, voyant que la multitude de cité-États grecques représentait une menace pour la stabilité de l'Empire, il décida de conquérir la Grèce tout entière. En 492, l'invasion de la Grèce par les Perses, deuxième phase des guerres médiques, serait une conséquence directe de la révolte de l'Ionie. |
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La bataille d'Héméroskopeion est livrée en 490 av. J.-C. entre les flottes de Massalia et d'Emporiæ d'une part et de Carthage d'autre part. Puissance maritime et expansionniste, Carthage s'installe en Espagne et entre en concurrence directe avec les différents comptoirs et colonies déjà créés sur les côtes méditerranéennes par des cités grecques, telles que Phocée. phocée L'emploi de l'intimidation ou de la force est le moyen quasi usuel employé par Carthage pour résoudre les difficultés rencontrées avec les cités rivales et c'est ainsi qu'elle met le siège devant Héméroskopeion, qui refuse de subir son joug.Héméroskopeion est un port créé par Phocée dans les années 600 av. J.-C. Face au danger qui la guette, elle décide de demander de l'aide auprès des autres cités phocéennes, dont la principale est Massalia, depuis la prise de Phocée, la cité-mère, par les Perses en 543. Soulignant que le sort de leur ville préfigure celui des autres cités, les ambassadeurs de Héméroskopeion obtiennent l'assistance de Massalia et d'Emporiæ qui mobilisent et unissent leurs flottes pour affronter la menace punique.
Arrivés devant Héméroskopeion, les alliés découvrent la flotte carthaginoise qui assiège la cité. Elle est nettement inférieure en nombre mais elle n'est pas à négliger car ses équipages sont audacieux et rompus au combat naval. Et en effet, alors que les Phocéens s'attendaient à ce qu'elle tente de fuir, elle engage résolument le combat en s'élançant de toute la puissance de ses rames sur la première ligne ennemie, afin d'éperonner les navires adverses. Ceux-ci s'apprêtent à soutenir le choc mais au dernier moment, les galères carthaginoises rentrent leurs rames et glissent entre les rangs des navires phocéens et brisent leurs rames, les condamnant à l'immobilité, puis elles manœuvrent pour les éperonner de flanc. L'intervention des navires phocéens situés en deuxième ligne sauve la situation et la supériorité numérique finit par produire ses effets : accablés sous le nombre, les Carthaginois sont défaits.Carthage ne cherchera pas à prendre sa revanche, les cités phocéennes lui offrant une paix commerciale compatible avec les intérêts de chacun, qu'elle estimera judicieux d'accepter. carthage |
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LES seconde guerre médique |
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La bataille de l'Artémision ou du cap Artémision est une série d'actions navales menées dans le cadre de la seconde guerre médique par une coalition de cités grecques opposées à l'empire perse de Xerxès, au large de la côte de l'Eubée. Elle eut lieu simultanément à la bataille des Thermopyles à la fin de l'été 480. Cette bataille s'inscrit durant la seconde invasion perse (la première s'étant conclue par un échec des Perses à Marathon) lorsque Xerxès ayant rassemblé une immense armée partit à la conquête de la Grèce.Dans le but de stopper l'invasion, le général athénien Thémistocle décida de contenir l'immense armée perse sur terre au niveau de la passe des Thermopyles et sur mer dans le détroit de l’Artémision (cap Artémision, situé au nord de l’île d’Eubée).Une force navale alliée grecque de 271 trières fut envoyée dans le détroit attendre l'arrivée de l'armada perse. Après deux journées d'escarmouches entre les deux flottes, la bataille principale qui dura toute une journée fut très indécise. Plusieurs dizaines de navires furent perdus de chaque côté. À l'annonce de la mort de Léonidas et de la défaite des Grecs aux Thermopyles et compte tenu de leurs pertes navales, les alliés grecs décidèrent de se retirer à Salamine .Vers la fin juillet, début août, lorsqu’il fut appris que la flotte perse avançait le long de la côte du mont Olympe, la flotte alliée fit voile vers le nord en direction du cap de l’Artémision. Une fois sur place les Grecs échouèrent leurs navires de manière à pouvoir les remettre à l’eau rapidement. De là, ils envoyèrent trois bateaux vers l’île de Skiathos afin de les alerter à l’approche de la flotte perse. Deux semaines passèrent sans que la flotte perse ne soit en vue. Et finalement dix trirèmes de Sidon arrivèrent au large de Skiathos et la flotte des alliés grecs fut avertie par un feu allumé sur l’ile. Cependant, les navires de patrouille alliés furent pris au dépourvu, et deux furent capturés, tandis qu'un s’échoua. Selon Hérodote, dans la confusion, les Grecs ne surent pas si la balise annonçait l’arrivée de l’ensemble de la flotte perse ou d’un simple détachement. Par précaution l’ensemble de la flotte alliée s’engagea dans le détroit de l’Artémision. Une fois devenu clair que la flotte perse n’arriverait pas ce jour, les Grecs décidèrent de naviguer vers Chalcis à mi-chemin sur la côte est de l’Eubée, laissant des hommes (héméroscopes) sur les hauteurs pour avertir de l’arrivée effective des bateaux perses. Les historiens pensent que les Grecs ont mal interprété les mouvements perses et qu’ils en sont venus à la conclusion erronée que les Perses naviguaient vers l'est autour de Skiathos, et se dirigeaient vers la côte orientale de l’Eubée. Effectivement, les signaux envoyés par les balises devaient être très simplistes et potentiellement interprétés à tort ; de même les hommes chargés d’envoyer les signaux ont pu mal estimer la direction de la flotte perse. Et si les navires perses avaient contourné l’Eubée par sa côte est, ils auraient pu couper la ligne de retraite de la flotte grecque et avoir un accès direct sur l’Attique. En outre, les Perses avaient largement assez de navires pour mener de front une attaque sur le détroit de l’Artémision et effectuer un contournement de l’Eubée . Le retrait des Grecs sur Chalcis était donc de leur point de vue l’occasion de pouvoir s’échapper du détroit pour éviter le contournement perse mais leur laissait la possibilité de revenir à l’Artémision si ce contournement n’avait pas lieu. Une dizaine de jours plus tard, l'armée perse est arrivée aux Thermopyles, et les Alliés à Chalcis ont été informés par le navire du capitaine Abronchius, qui avait été désigné pour assurer la liaison entre l'armée et la flotte. Toutefois, il n'y avait toujours pas de signe de la flotte perse. Le lendemain, la flotte perse approche finalement de l’Artémision, en passant entre la côte de Magnésie et Skiathos, quand une tempête (hellespontias) éclata, entraînant la flotte perse vers la côte rocheuse. La tempête a duré deux jours et détruit environ un tiers des navires perses Au lendemain de la fin de la tempête, la flotte alliée se dirigea vers l’Artémision afin de protéger le flanc de l’armée aux Thermopyles. Le jour suivant (le cinquième depuis l’arrivée des perses aux Thermopyles), les perses commencèrent leurs offensives sur la passe des Thermopyles et la flotte perse arriva finalement par le détroit formé entre la Magnésie et l’île de Skiathos et commença à mouiller sur la côte au niveau des Aphètes en face de l’Artemision. Selon Hérodote, les Grecs capturèrent à ce moment une quinzaine de bateaux perses, mais malgré cela et la tempête précédente, le rapport des forces était encore de trois contre un en faveur des Perses. En conséquence, les alliés envisagèrent de se retirer complètement Les Eubéens, demandèrent en vain à Eurybiade d'attendre qu'ils aient mis en lieu sûr leurs familles. Ils allèrent donc demander à Thémistocle, moyennant le somme de trente talents, de mener le combat contre les Perses ici même. Avec cette somme Thémistocle put corrompre l’amiral spartiate Eurybiade et l’amiral Adeimantos de Corinthe afin de les faire rester. Plus tard ce jour-là, un déserteur de la flotte perse, un Grec appelé Scyllias, nagea vers le camp des Alliés Il apporta de mauvaises nouvelles aux Grecs - alors que la plupart de la flotte perse était en cours de réparation, les Perses avaient détaché 200 navires pour contourner la côte extérieure de l'Eubée, afin de bloquer la voie d'évacuation de la flotte alliée. Les Perses ne voulaient pas attaquer de suite les Grecs, car ils pensaient les voir fuir ; ils ont donc cherché à les piéger pour être sûrs de pouvoir détruire entièrement leur flotte. Les Alliés se résolurent à aller à la rencontre de ce détachement, pour éviter d'être pris au piège, mais attendant la nuit pour ne pas éveiller les soupçons perses Les alliés virent là une occasion pour détruire une partie de la flotte perse isolée Hérodote n’est pas clair sur l’endroit où les Grecs comptaient attaquer ce détachement. Une des possibilités est que le détachement grec comptait descendre le détroit de l’Eubée en espérant que les autres bateaux alliés qui patrouillaient le long de la côte attique suivent les Perses lors de leur passage au sud du détroit d’Eubée afin de les prendre en tenaille. Par ailleurs, les Grecs avaient sans doute prévu de prendre en embuscade le détachement perse lors de son passage par les Aphètes. Mais de toute façon, les Grecs décidèrent de tester les Perses afin de mieux apprécier leur capacité à la manœuvre et leurs tactiques; cela en fin de journée pour éviter d’être entraînés dans un engagement à grande échelle Ces décisions ont finalement conduit au début de la bataille Hérodote donne une description détaillée de la flotte perse réunis à Doriskos (Voir tableau) Cependant elle subit de fortes pertes au large de la Magnésie lorsqu’elle fut touchée par une tempête et on peut décompter environ 800 trirèmes présentes au large de l'Artémision.
Hérodote nous donne la flotte grecque présente à l'Artémision. Les chiffres entre parenthèses correspondent à des navires légers (pentécontères). Tous les autres navires sont des trirèmes. Les Athéniens voulaient le commandement de la flotte, mais les alliés s'y étant opposés, les Athéniens se résolurent dans l'intérêt général à laisser le commandement à Eurybiade de Sparte.
Stratégiquement, la mission des Grecs est assez simple : leur flotte doit protéger le flanc est de l’armée de terre aux Thermopyles sans être elle-même débordée Pour les Perses aussi la situation stratégique est assez simple, mais ils possèdent plus d’options. Les Grecs ne peuvent céder ni aux Thermopyles ni à l’Artémision, alors que les Perses peuvent se contenter de ne déborder qu’une seule de ces positions. Sachant que théoriquement la position la plus facilement débordable est sans doute celle tenue par l’armada grecque (en contournant l’Eubée, la position de la flotte à l’Artémision semble avoir été choisie pour éviter une telle tentative. Si l’étroitesse du détroit avait été le seul facteur important pour les Grecs, ils auraient sans doute trouvé une meilleure position près de la ville de Histiée Les Perses avaient un avantage tactique double ; ils surpassaient les Grecs en nombre (3 contre 1) et leurs bateaux possédaient une meilleure navigabilité. Cette supériorité des navires perses que mentionne Hérodote est probablement due à la supériorité des équipages perses; la plupart des navires d’Athènes (donc la majorité de la flotte) étaient récents et leurs équipages peu expérimentés. À cette époque, les tactiques du combat naval pouvaient se résumer à l'éperonnage (les trirèmes étaient équipées d’un bélier à la proue) ou à l’abordage . Les Perses et les Grecs d’Asie commencèrent à utiliser une nouvelle manœuvre connue sous le nom de diekplous (« navigation à travers » – voir Trière, section tactique) . Cette manœuvre requérait des matelots bien entraînés et par conséquent, était plus encline à être utilisée par les Perses. Toutefois, les Grecs ont développé des tactiques pour contrer cette manœuvre . Hérodote précise que les navires alliés étaient plus lourds et donc moins maniables. Il était donc encore moins probable que les Grecs utilisent la manœuvre du diekplous. La source de ce poids supplémentaire est incertaine; peut-être un problème de construction ou encore l’équipement lourd des hoplites embarqués. La manœuvrabilité de leurs navires à sans doute conditionné la tactique des Grecs en leur imposant plutôt l’abordage (et donc d’avoir des navires armés de lourds hoplites) pour prendre les navires ennemis. En effet, Hérodote suggère que les Grecs cherchaient à capturer les navires perses plutôt qu’à les faire sombrer. Premier jour de la bataillecroquis d'une reconstruction d'une trirème grecque. Quand les Perses virent la flotte alliée se diriger sur eux, ils décidèrent de saisir l’occasion d’attaquer même si la journée approchait de sa fin car ils pensaient remporter une victoire facile. Ils se jetèrent donc rapidement sur les Grecs, cependant ces derniers avaient mis au point une tactique de défense pour l’occasion. Une formation de défense circulaire avec la proue et les béliers en direction de l’ennemi et l’arrière de leurs navires en direction du centre. Thucydide rapporte que dans la guerre du Péloponnèse, à deux reprises, cette tactique fut utilisée. Cependant, Hérodote n’utilise pas le mot cercle, et Lazenby souligne la difficulté de former un cercle avec 250 navires (dans la guerre du Péloponnèse, il n’était question que de 30 à 40 navires). Sans doute les Grecs ont-ils utilisé une position de défense en forme de croissant. Il semble en tout cas que cette position eu pour but de compenser la supériorité en manœuvre des Perses et l’utilisation du diekplous Les navires grecs ayant pris cette position à l’aide d’un signal convenu à l’avance, un second signal dirigea un rapide mouvement des navires vers l’extérieur (à partir de leur position semi-circulaire) pour attaquer l’ennemi de front dans un espace étroit. Ainsi, leur supériorité de manœuvre annulée, les Perses perdirent 30 de leurs navires. Durant la bataille, Philaon (le frère de Gorgus roi des Salaminiens), un des commandants les plus respectés dans la flotte perse, fut pris et le capitaine Antidorus de Lemnos fit défection en faveur des Grecs. La nuit tomba et mit fin à l’affrontement. Chacune des deux flottes s’en retourna à son mouillage sans qu’un vainqueur n'en ressortit. Ce qui en considérant la situation des Grecs avant la bataille peut être mis à leur avantage. Au cours de la nuit, un orage éclata en provenance du mont Pélion et empêcha le départ d’un groupe de navires grecs qui devaient intercepter le détachement perse chargé de contourner l’Eubée. Cependant, la tempête toucha également la flotte perse au mouillage aux Aphètes et le détachement perse qui perdit la plupart de ses navires. Deuxième jourLe second jour de la bataille (qui est aussi le second jour de la bataille des Thermopyles), la flotte perse reporta l’affrontement, préférant remettre en état ses navires touchés par deux tempêtes successivesCe même jour, arriva la nouvelle du naufrage des Perses au large de l’Eubée ainsi qu’un renfort de 53 navires athéniens. Fort de cela, les grecs engagèrent en fin de journée, une patrouille de navires ciliciens et les coulèrent avant de se replier à la tombée de la nuit. Ces navires étaient peut-être des survivants du détachement envoyé autour de l’Eubée ou peut-être étaient-ils parti d’un port isolé. Troisième jourLe
troisième jour de la bataille, la flotte perse vexée
d’être tenue en échec par un ennemi plus faible était
prête à en découdre. Les généraux Perses prirent donc
cette fois l’initiative. Ils avancèrent vers la position
grecque de l’Artémision en effectuant une manœuvre
d’encerclement en disposant leurs navires sur une ligne en
forme de croissant. En voyant la flotte ennemie se
rapprocher, les Grecs tentèrent de bloquer le détroit du
mieux qu’ils pouvaient et allèrent à leur rencontre. La
bataille fit rage toute la journée et les alliés eurent du
mal à tenir leurs lignes de défense mais la flotte de
Xerxès se gêna elle-même dans ses manœuvres du fait de son
ampleur. À la nuit venue, les engagements cessèrent ;
les deux parties ayant subi des pertes à peu près égales.
Toutefois, la flotte grecque, plus petite, ne pouvait se
permette de telles pertes2 près de la moitié des navires
athéniens étaient endommagés ou coulés.De retour à
l’Artémision, les Grecs ont compris qu’ils ne seraient
probablement pas capables de tenir contre les Perses une
journée supplémentaire compte tenu de leurs pertes . Ils
débattirent donc pour savoir s’ils devaient se retirer de
l’Artémision en attendant des nouvelles des Thermopyles.
Thémistocle ordonna la politique de la terre brûlée et
l’on tua les troupeaux afin qu’ils ne tombent pas aux
mains de l’ennemi. Abronychus, arrivé avec le navire de
liaison des Thermopyles, apprit alors la nouvelle aux
autres Grecs de la chute des Thermopyles et de la mort de
Léonidas. Tenir le détroit avait donc perdu toute valeur
stratégique et les Grecs décidèrent de l’évacuer sur le
champ.Les Perses furent alertés du retrait des Grecs par
un bateau en provenance d’Histiaea (Histiée), mais ne
voulurent pas le croire. Ils envoyèrent donc des navires
de reconnaissance et purent constater que la totalité de
la flotte grecque avait mis les voiles. Les Perses se
mirent alors en marche vers Histiaea (Histiée) et
saccagèrent la région environnante.La flotte grecque
navigua en direction de Salamine et participa à
l’évacuation d’Athènes. En cours de route, Thémistocle
adressa un message (laissé aux différents points de
ravitaillement en eau potable) aux Ioniens, grecs alliés
des Perses |
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La bataille de Salamine est une bataille navale qui opposa le 29 septembre 480 av. J.-C. (22 du mois Boédromion dans l'antique calendrier athénien) la flotte grecque menée par Eurybiade et Thémistocle à la flotte perse de XerxèsIer Xerxés 1 .La flotte grecque est au mouillage à l'Artémision quand se déclenche la bataille des Thermopyles. Elle doit d'ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès lors d'une bataille fort indécise où plusieurs dizaines de navires sont perdus (Voir Bataille de l'Artémision). Aussi les chefs grecs décident unanimement de quitter l'Artémision, d'autant que Léonidas est mort et que l'armée terrestre des cités grecques coalisées se retire vers le sud. Dans la nuit, subrepticement, la flotte dirigée par Eurybiade emprunte le canal de l'Eubée et navigue vers le sud. La situation pour les Grecs n'est pas encourageante, comme le rapporte Diodore de Sicile. La défaite des Thermopyles, la soumission de la Béotie, la prise d'Athènes sèment le découragement dans les esprits. Cléombrote Ier, le frère de Léonidas et roi des Spartiates, ne songe qu'à protéger le Péloponnèse par la construction d'un mur vers l'Isthme de Corinthe. Quant à la flotte, elle s'installe à Salamine à la demande de Thémistocle. Ce plan, tenir l'Isthme de Corinthe et le golfe de Salamine, implique l'abandon total de l'Attique, ce qui explique aussi la prise d'Athènes, abandonnée par ses habitants sur les conseils de Thémistocle. Thémistocle a un plan précis qu'il impose contre l'avis d'Eurybiade. Il s'agit de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé, à juste titre, que les Perses ne pourront pas entreprendre la manœuvre d'encerclement par les ailes esquissée à l'Artémision. De plus il est persuadé que dans cette passe étroite les navires ennemis se gêneront mutuellement et seront autant de proies pour un abordage ou un éperonnage par les solides trières grecques. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour. Il tient les propos suivants, rapportés par Plutarque :
Eurybiade préfère défendre un autre point de vue, plus circonspect. Maintenant que la flotte grecque a assuré l'évacuation de l'Attique, il faut retourner à proximité des forces terrestres afin d'entreprendre des actions combinées. Ce point de vue est partagé par les Corinthiens, deuxième flotte de la coalition. Thémistocle reçoit cependant le soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe de la flotte grecque. C'est alors que Thémistocle, selon Plutarque et Hérodote, utilise la ruse et fait parvenir un message à Xerxès, par l'intermédiaire d'un Grec probablement originaire d'Ionie nommé Sicinnos, l'informant du désir de fuite d'une partie des généraux grecs par la passe occidentale de la baie d'Éleusis encore libre. Cette manœuvre, nous dirions aujourd'hui de désinformation, fonctionne pleinement et une partie de la flotte perse termine l'encerclement des Grecs tandis que l'îlot de Psyttaleia (en) est occupé par un détachement avec pour objectif de recueillir les équipages perses et achever les Grecs lorsque la bataille éclatera. Les effectifsbataille de Salamine. bataille de Salamine. invasion perse. mouvements jusqu'à Salamine. Quels sont les effectifs engagés dans la bataille de Salamine ? Il est difficile de répondre précisément.
Pendant que la flotte perse termine dans la nuit l'encerclement de l'île de Salamine, les généraux grecs tergiversent toujours. Cependant Aristide arrive d'Égine, ayant réussi à passer à travers le blocus perse, et informe Eurybiade et Thémistocle que le blocus est total et que la flotte n'a plus guère le choix. Désormais toute possibilité de retraite étant coupée, il faut combattre. La ruse de Thémistocle vient de réussir. La tactique utilisée est simple. L'étroitesse du détroit fait que seuls combattront les premières lignes de navires, ce qui annihile la supériorité numérique des Perses. Les combats terrestres précédents ont montré que la valeur au combat des Grecs ainsi que l'armement sont supérieurs, ce qui dans le cas d'abordage des navires ennemis est un avantage. Enfin les équipages perses, en fait surtout Phéniciens ou Ioniens, seront fatigués car ils auront parcouru une distance moyenne d'une dizaine de kilomètres pour certains, depuis leurs mouillages de Phalère. Deux impératifs s'imposent aux Grecs. Tout d'abord s'installer légèrement en deçà du détroit pour que la masse perse s'installe dans le goulet d'étranglement, mais aussi ne pas trop reculer afin que les navires perses ne puissent tirer avantage de leur supériorité numérique. Il faut aussi éviter un débarquement perse à Salamine où se sont réfugiés un nombre important d'Athéniens, protégés par un détachement d'hoplites commandés par Aristide. Les
Perses se préparent aussi à la bataille avec, en
particulier, cette installation incroyable du trône de
Xerxès sur les pentes du mont Aegalée qui domine le
détroit. Peu avant l'aube du 29 septembre, Xerxès
s'installe sur son trône avec ses ministres et officiers,
ses secrétaires chargés de noter les actions d'éclat et
les fautes à châtier, et sa garde des Immortels. Dans le
même temps la flotte se met en position. À la droite se
trouvent les Phéniciens des flottes de Tyr et Sidon
dirigés par les généraux perses Mégabaze et Préxaspe. Au
centre, le corps de bataille est dirigé par Achéménès,
demi-frère de Xerxès, qui tient le rôle de Grand Amiral et
dirige plus précisément les flottes de Cilicie et de
Lycie. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes
d'Ionie, du Pont et de Carie dirigées par un prince
achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire,
reine d'Halicarnasse, la seule ayant osé dire à Xerxès,
quelques jours auparavant, qu'il valait mieux éviter le
combat. La bataille des Athéniens contre les Perses Dès le départ les Perses font une fausse manœuvre décrite ainsi par Diodore de Sicile :
Les Perses font une erreur par excès de confiance et sont désorganisés dès le début de la bataille. C'est alors que la flotte grecque apparaît et, sans rompre ses lignes, fond sur les navires perses. Il reste un point sur lequel les historiens sont encore en désaccord, c'est de savoir quel était l'axe des deux lignes de navires au moment de l'impact. Pour certains, il est acquis que la flotte grecque est adossée à l'île de Salamine et que la flotte perse est alignée plus ou moins parallèlement au rivage de l'Attique. Pour d'autres au contraire, la flotte grecque barre entièrement le détroit, ce qui donne alors un axe de bataille perpendiculaire à l'axe du détroit. Cette deuxième hypothèse semble à l'heure actuelle la plus communément admise. De toute façon, quel qu'ait été l'alignement des flottes au début de la bataille, l'action principale se déroule dans l'étranglement du détroit de Salamine et dans les deux chenaux ménagés par l'îlot de Psyttalie entre Salamine et l'Attique. L'aile droite grecque, dirigée par Eurybiade, et constituée des navires lacédémoniens, corinthiens et éginètes, flanche au départ et recule provisoirement, sous les probables huées des civils massés sur les rivages de l'île de Salamine. Thémistocle dirige, lui, tout le reste de la flotte, à savoir au centre les flottes de Mégare, Chalcis et des navires athéniens, et surtout sur l'aile gauche une flotte homogène d'environ 120 trières athéniennes. Face à eux se tiennent leurs vieux adversaires, les Phéniciens. Hérodote raconte ainsi le déclenchement de cette bataille :
Cette rivalité de gloire est la traduction d'un conflit ancien entre les deux cités mais aussi la traduction d'un fait avéré : Athéniens et Éginètes furent les plus ardents adversaires des Perses lors de la bataille. Il ne faut pas croire d'ailleurs que la bravoure est du seul côté des Athéniens et de leurs alliés. La présence de Xerxès Ier qui surveille la bataille, sa sévérité dans la répression des lâches ou des incapables, les rivalités entre Grecs, font que certains Grecs d'Ionie servent très loyalement les Perses et se battent avec acharnement. Des marins de Samos comme Théomestor ou comme Phylacos, le fils d'Histiée, coulent des navires grecs et recevront plus tard de nombreuses récompenses de Xerxès. Il faut toute l'habileté des marins d'Égine pour contenir l'assaut des navires d'Ariabignès. Cependant la combativité des Grecs d'Ionie, ou des Phéniciens face à Thémistocle sur l'aile gauche, ne suffit pas à contrebalancer l'erreur initiale qu'avait été le désordre introduit dans leurs lignes dès avant l'attaque. La bousculade, la panique conduisent bien des navires perses à présenter le flanc au lieu de la proue, ce qui dans un combat à l'éperon est rédhibitoire surtout face à des Grecs qui réussissent à tenir leur alignement. Les Athéniens appliquent une manœuvre de sciage particulièrement efficace — un coup de boutoir en avant puis recul pour prendre de l'élan et repartir vers l'avant sans dévier de l'axe d'attaque — qui sème la dévastation dans les rangs phéniciens. La bataille est déjà engagée quand un vent très fort se lève, selon Plutarque :
Ce vent ne gêne pas les navires grecs dont les superstructures sont peu élevées, mais désavantage nettement les bateaux, en particulier phéniciens, dont la poupe est haute et le tillac surélevé : « Pesants à la manœuvre, ils tournoyaient sous l'effort et présentaient le flanc aux Grecs », écrit encore Plutarque. En outre, sous l'effet de ce roulis, les archers perses déstabilisés ne peuvent faire usage de leur arc contre les hoplites et les rameurs des trières grecques. S'il est peu plausible que Thémistocle ait attendu ces vents étésiens pour aborder la flotte perse, d'autant qu'il n'eut pas le choix de l'heure de l'engagement, il est par contre fort possible qu'il ait attendu ce moment propice pour engager ses réserves qui, le vent aidant, achèvent de semer le désarroi dans les rangs adverses. Le désastre s'avère irrémédiable quand, au cours du combat, la flotte de Xerxès perd l'un de ses commandants amiraux : Ariabignès, le frère du Grand Roi, est tué par un javelot en montant à l'abordage d'une trière grecque. Son corps est repêché par la reine Artémise d'Halicarnasse qui le portera à Xerxès. Cette femme, qui avait déconseillé la bataille, se rend compte que tout est perdu. Mais elle est pleine de ressources, à défaut de scrupules, et n'hésite pas pour se dégager à couler le navire de Damasithymos, roi de Calynda (en Lycie). Le plus surprenant est qu'elle reçut des éloges de Xerxès pour ce fait d'armes car, dans la confusion, il apparut qu'elle venait de couler un navire ennemi. Il est peu probable que beaucoup de Calydiens aient survécu pour l'accuser. C'est à propos de cet épisode que l'on prête à Xerxès la fameuse phrase : Mes hommes sont devenus des femmes et mes femmes des hommes. »
Le sauve-qui-peut devient général mais le problème est de pouvoir sortir de la nasse que constitue l'enchevêtrement de navires dans l'étroit goulet de Salamine pour rejoindre le mouillage de Phalère. Le reflux des bateaux perses s'effectue dans le désordre le plus complet à la fin de la journée, la bataille ayant duré environ douze heures. Aristide, à la tête d'un détachement d'hoplites, débarque sur l'îlot de Psyttalie et y anéantit les troupes que Xerxès avait fait installer la nuit précédente. Quant à Xerxès lui-même, il dut quitter sans doute de façon assez rapide son observatoire car les Athéniens s'emparèrent dans la soirée de son trône, que bien des années plus tard, on montrait avec fierté aux pèlerins dans le Parthénon.
Cependant Thémistocle ne souhaite pas poursuivre la flotte perse en haute mer car malgré le désastre, elle conserve probablement sa supériorité numérique. Il semble que les Grecs ne comprennent pas tout de suite la portée de leur victoire et qu'ils s'attendent à un nouvel assaut le lendemain. La flotte perse en est bien incapable, démoralisée par ce désastre. Les équipages se réfugient à Phalère sous la protection de l'armée de terre, tandis que les navires égyptiens qui avaient contourné l'île de Salamine par le sud pour bloquer l'entrée ouest du détroit, rentrent eux aussi sans être inquiétés. Le soir venu, le silence revient sur le lieu de cette bataille comme l'écrit Eschyle dans Les Perses :
Lors de cette bataille, les Perses ont perdu au moins 200 trières, sans compter celles tombées aux mains des vainqueurs, et les Grecs une quarantaine.
Les lendemains de Salamine La situation après la défaite cuisante de Salamine n'est pas pour autant désespérée pour les Perses. Leur armée de terre est intacte si l'on excepte les troupes, peu importantes, massacrées sur l'îlot de Psyttalie par les hoplites d'Aristide. La flotte perse reste, en dépit de ses pertes, supérieure en tonnage et les immenses ressources de l'empire peuvent permettre la construction de nombreux navires alors que pour les Grecs, la destruction des chantiers de l'Attique est une perte irremplaçable. C'est pourquoi l'attitude de Xerxès Ier après la bataille pose de nombreuses interrogations et cela dès l'Antiquité où l'on parle de la pusillanimité du Grand Roi. En effet, laissant le commandement de son armée à Mardonios, son beau-frère, celui qui dirigeait déjà l'expédition de 492, Xerxès abandonne ses troupes pour retourner vers ses capitales Suse et Persépolis. Il suit en cela le conseil de Mardonios et de la reine Artémise Ier d'Halicarnasse, à savoir laisser en Grèce une armée importante, (Hérodote parle de 300 000 hommes, ce qui est sans doute excessif), qui hivernera en Grèce continentale, puis attaquer le Péloponnèse au printemps. Quant à Xerxès, sa présence n'est plus utile, puisque son principal objectif est atteint, à savoir la destruction d'Athènes. Cette présentation des faits permet au roi perse de sauver les apparences et de ne pas retourner dans son empire en vaincu. Xerxès passe l'Hellespont dans les derniers jours de l'année 480 non sans difficulté car les Thraces, rendus furieux par les réquisitions de l'été, lancent de nombreux raids sur les troupes perses. Quant aux vainqueurs, ils sont surpris par l'inaction des Perses et ne semblent pas comprendre dans un premier temps l'ampleur de leur succès. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle, dans l'euphorie de la victoire, propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. Mais Aristide et Eurybiade objectent la prudence. De plus les Grecs ont perdu à Salamine plus de 40 navires et ne peuvent les remplacer aussi rapidement que leurs adversaires. Enfin, envoyer toute la flotte aussi loin de la Grèce alors que les réfugiés d'Athènes sont encore sur l'île de Salamine et que les côtes grecques sont non protégées est assez hasardeux. La saison enfin devient dangereuse pour la navigation. Pour Aristide une éventuelle défaite d'Athènes ferait le jeu de Sparte, d'autant que Sparte est en train de finir le mur qui barre l'isthme du Péloponnèse et donc ne ressent plus la menace perse avec la même acuité. http://soradesuka.free.fr/adaptations.html http://youtu.be/HSQhSbshGeM http://www.batailles-navales.fr/salamine.htm bataille de salamine http://videos.arte.tv/fr/videos/au-nom-d-athenes-2-2-divine-salamine-extrait--7081616.html |
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est l'une des dernières confrontations entre Grecs coalisés et Perses de la deuxième guerre médique. Elle eut lieu en 479 et tient son nom du cap au large duquel l'affrontement débuta, et qui se situe en face de l'île de Samos.La flotte alliée grecque, sous le commandement de Léotychidas II de Sparte et de Xanthippe d'Athènes, s'était rassemblée à Délos et fut approchée par une délégation venue de Samos qui suggéra l'idée que les cités grecques d'Ionie se révolteraient si la flotte alliée triomphait de la flotte perse. Cette délégation mit également en avant le moral déclinant et le mauvais état de la flotte perse, et Léotychidas décida de tenter une attaque et mit à la voile vers Samos. Quand les Perses apprirent que la flotte grecque approchait, ils quittèrent Samos pour regagner le continent. D'après Hérodote, c'était parce qu'ils pensaient qu'ils ne pouvaient pas vaincre les Grecs dans une bataille navale. Ils échouèrent leurs navires au cap Mycale, où Xerxès Ier avait laissé une armée, sous le commandement du général Tigranes, afin de protéger l'Ionie. Les Perses construisirent une palissade autour de leurs navires et se préparèrent à défendre leur campement fortifié.En voyant que la flotte perse avait quitté Samos, les Grecs, après une période d'incertitude, se résolurent à la poursuivre et, en arrivant au cap Mycale et voyant que les Perses ne leur livreraient pas bataille sur mer, échouèrent également leurs navires et se préparèrent à assaillir le campement ennemi. Voyant que les Grecs s'étaient décidés pour une bataille terrestre et qu'ils étaient inférieurs en nombre, les Perses quittèrent la sécurité de leur camp pour combattre en terrain ouvert. Les forces en présence C'est principalement par Hérodote (Histoire, IX, 99 - 106) que cette bataille nous est connue. Comme pour les Guerres médiques en général, elle oppose un contingent grec constitué d'hommes de différentes cités coalisées, telles qu'Athènes, Sparte, Trézène ou encore Sicyone, à des divisions de l'armée perse, soutenues par les Samiens de l'île de Samos et les Milésiens, les habitants de Milet. Ces dernières cités ne constituent d'ailleurs pour l'empire Perse que des alliés ponctuels, se situant à la marge de l'empire et, de plus, leur soutien n'est pas volontaire mais forcé du fait de leur soumission à l'empire Perse. Si, du côté grec, on parle de coalition, il est courant de parler d'alliance "de circonstance" pour les Perses. Le déroulement de la bataille Schéma représentant la bataille Les Grecs semblent s'être formés en deux ailes : sur la droite se tenaient les troupes d'Athènes, de Corinthe, de Sicyone et de Trézène, alors que les spartiates et les autres contingents se trouvaient sur la gauche. L'aile droite avança sur un terrain plat droit sur le camp perse, alors que l'aile gauche tentait de déborder les perses en passant par un terrain plus accidenté. L'aile droite engagea le combat avec les Perses pendant que l'aile gauche était encore en train d'approcher. Hérodote rapporte que les Perses se battirent bien au début mais que les Athéniens et leurs alliés souhaitaient remporter la victoire avant l'arrivée des Spartiates et attaquèrent avec encore plus de zèle.Bien que les Perses tinrent leurs positions pendant un temps, ils finirent par rompre et fuirent vers leur camp. Les Grecs les poursuivirent et engagèrent le combat avec les Perses qui s'étaient regroupés dans le camp, tandis qu'une partie de l'armée perse fuyait déjà le champ de bataille. Finalement, l'aile gauche arriva et attaqua les Perses par le côté, les mettant en déroute. Hérodote ne donne pas de chiffres concernant les pertes mais précise qu'elles furent lourdes des deux côtés. Du côté grec, le contingent de Sicyone semble avoir particulièrement souffert, alors que du côté perse l'amiral Mardontes et le général Tigranes furent tous deux tués. Les troupes perses ayant réussi à s'échapper fuirent en direction de Sardes. Diodore de Sicile prétend que les pertes subies par les Perses s'élevèrent à 40 000 hommes. Les conséquences de la bataille Le campement perse fut mis à sac et leurs navires détruits. Les Grecs retournèrent à Samos où ils discutèrent de leurs prochains mouvements. Léotychidas proposa de faire évacuer les cités grecques d'Ionie et d'emmener leurs habitants en Grèce car il serait difficile de défendre l'Ionie contre d'autres attaques perses. Toutefois, Xanthippe s'opposa fermement à ce projet et les Grecs d'Ionie rejoignirent plus tard les Athéniens dans la ligue de Délos contre la Perse.Avec les victoires de Mycale et de Platées, la seconde invasion perse de la Grèce prit fin. En outre, la menace d'une invasion future fut réduite et, bien que les Grecs demeurèrent inquiets à l'idée que Xerxès veuille encore essayer, il devint avec le temps évident que les ambitions perses sur la Grèce s'étaient éteintes. La flotte spartiate regagna le Péloponnèse mais les Athéniens restèrent pour attaquer la Chersonèse, toujours tenue par les Perses. Ils arrivèrent devant Sestos, qui était la plus grande ville de la région, et s'en emparèrent après un siège prolongé de plusieurs mois, marquant ainsi le début de la contre-attaque grecque. Hérodote termine ses Histoires après le siège de Sestos. Durant les trente années suivantes, les Grecs, et principalement la ligue de Délos, expulsèrent les Perses de Macédoine, de Thrace, des îles de la mer Égée et d'Ionie. La paix de Callias fut finalement signée en -449, mettant fin à un demi-siècle de guerre. |
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est un épisode important des guerres médiques qui a eu lieu en 467 ou 466 avant J.-C. et au cours duquel la ligue de Délos, emmené par les athéniens et commandée par le stratège Cimon, a vaincu à la fois la flotte et l'armée perse au cours d'une double bataille.Suite au rassemblement d'une importante flotte perse à Aspendos, près de l'embouchure de l'Eurymédon, dans le but de lancer une offensive majeure contre les cités grecques d'Asie mineure, le stratège athénien Cimon réunit une flotte de 200 trières à Cnide et mit à la voile vers la cité de Phaselis, qui refusa tout d'abord de l'accueillir. Il commença par conséquent à ravager les terres environnantes de cette cité et, avec la médiation du contingent de Chios de sa flotte, les citoyens de Phaselis acceptèrent de rejoindre la ligue et de fournir des troupes à l'expédition. En s'emparant de Phaselis, qui était la cité grecque la plus à l'est de l'Asie mineure et située juste un peu à l'ouest de l'Eurymédon, Cimon bloquait la campagne perse avant même qu'elle n'ait commencé en privant les perses de la première base navale qu'ils avaient besoin de contrôler. Prenant encore davantage d'initiative, Cimon emmena ensuite sa flotte directement à l'attaque de la flotte perse à Aspendos. Bataille Le récit de la bataille le plus complet nous est donné par Plutarque, selon lequel les perses avaient mis à l'ancre à l'embouchure de l'Eurymédon en attendant l'arrivée de 80 navires phéniciens de Chypre. Cimon arriva avant ces renforts et la flotte perse, désireuse d'éviter l'affrontement, battit en retraite sur le fleuve. Toutefois, comme Cimon continuait à les poursuivre, les perses finirent par accepter la bataille et, en dépit de leur supériorité numérique, leur ligne de bataille fut rapidement brisée. Les perses échouèrent alors leurs navires sur la rive, les équipages cherchant la protection d'une armée perse qui stationnait non loin de là. Plusieurs navires perses ont sans doute été capturés ou détruits pendant la bataille mais il est probable que la grande majorité l'ont été alors qu'ils étaient déjà échoués à terre.L'armée perse terrestre fit mouvement vers la flotte grecque, qui s'était également échouée dans le but de capturer les navires perses. En dépit de la lassitude de ses troupes suite à la première bataille, Cimon, profitant de l'exaltation de la victoire, fit débarquer ses marins et donna l'assaut sur l'armée qui venait à sa rencontre. Au début, la ligne perse réussit à contenir l'assaut mais, comme à la bataille du cap Mycale, les hoplites lourdement armurés finirent par prouver leur supériorité et mirent en déroute les perses et capturèrent leur campement.Thucydide avance le nombre de 200 navires perses ayant été capturés ou détruits alors que Plutarque parle de 200 navires capturés en plus de ceux ayant été coulés. Aucune estimation n'est en revanche donnée sur les pertes subies par les deux camps en termes de troupes. Toujours d'après Plutarque, Cimon emmena ensuite sa flotte intercepter les 80 navires de renforts phéniciens que les perses attendaient et, les prenant par surprise, détruisit ou captura entièrement cette flotte. Cependant, Thucydide ne fait aucune mention de cette action subsidiaire. |
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est une bataille navale qui a eu lieu en 474 av. J.-C. alliant les flottes de Cumes à celle de Hiéron Ier de Syracuse,
[Hiéron Ier(-478/-466), en grec ancien Ἰέρων, fut le second tyran de Syracuse successeur de son frère Gélon Ier, (-485/-478) et prédécesseur de son autre frère Thrasybule (-466/-465).] |[Cumes (en italien : Cuma ; en grec : Κύμη ou Κύμαι) est une ancienne cité de la Grande-Grèce, située au bord du golfe de Gaète (mer Tyrrhénienne), à 12 km à l'ouest de Naples, en Campanie. .] piégeant dans la nasse de la baie de Naples la quasi totalité de la flotte étrusque lors de sa seconde tentative de destruction de la forteresse de Cumes.Elle s'est terminée par l'annihilation totale de la flotte étrusque (ce qui pourrait être une des causes de l'effondrement rapide de sa puissance économique), alors que ses cités dominaient jusqu'alors le commerce maritime méridional, et permit aux Romains, aux Samnites et aux Gaulois de s'en partager la dépouille. Cette défaite entraîna une baisse d'activité commerciale qui s'observe dans la baisse de qualité et de quantité d'objets funéraires dans les tombes et nécropoles après -450. Dans un dernier sursaut, les Étrusques s'allièrent en -415 aux Athéniens pour tenter sans succès de se venger de l'intervention de Syracuse lors l'expédition de Sicile. Hiéron offrit une armure et un casque étrusque au sanctuaire d'Olympie en commémoration de cette victoire écrasante. Cette bataille renforça la domination maritime de Syracuse, qui va, par la suite, entrer en conflit avec Athènes. L'Étrurie de Campanie qui était déjà privée de liaisons terrestres par les peuples italiques était définitivement isolée de l'Étrurie du nord et des villes côtières de Caeré et Tarquinia qui perdirent un gros volume de trafic commercial ainsi que leur prestige maritime.
En -474, les flottes de Cumes et de Syracuse, sous la direction de Hiéron de Syracuse, mirent en déroute les Étrusques au large de Cumes. Cette défaite sonna le glas du dynamisme des cités étrusques méridionales. Après la fondation d'un poste avancé sur Ischia par Hiéron, les routes commerciales au large de la Campanie passèrent sous le contrôle de Syracuse. |
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Les épisodes maritimes de la guerre du Péloponnèse "
La guerre du Péloponnèse désigne le conflit qui oppose la Ligue de Délos, menée par Athènes, et la Ligue du Péloponnèse, sous l'hégémonie de Sparte.Ce conflit met fin à la Pentecontaetie et s'étend de 431 à 404 en trois périodes généralement admises : la période archidamique de 431 à 421, la guerre indirecte de 421 à 412, et la guerre de Décélie de 412 à 404.
La guerre du Péloponnèse s'est terminée par la victoire de Sparte et l'effondrement de l'impérialisme athénien. Cette victoire et l'affaiblissement qui en résulte pour le corps civil lacédémonien lui coûte cependant la perte de sa puissance au IVe siècle av. J.-C.. |
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Corcyre est une colonie d'Érétrie. En -733, elle est conquise par Corinthe, qui devient sa métropole. La révolte des Corcyréens, en -664, provoque la chute des Bacchiades à Corinthe et la prise de pouvoir du tyran Cypsélos. Corcyre reste cependant sous la tutelle corinthienne. Corinthe(en grec ancien et en grec moderne Κόρινθος / Kórinthos) était l'une des plus importantes cités de la Grèce antique, située dans les terres au pied de son acropole, l'Acrocorinthe. Elle abritait autrefois un célèbre temple d'Aphrodite.
En -435 commence ce qu'à la suite de Thucydide, on appelle l'« affaire de Corcyre ». Épidamne, colonie de Corcyre, fait appel à sa métropole contre ses anciens oligarques qui, alliés avec des troupes de brigands, harcèlent le territoire de la cité. Les oligarques de Corcyre déclinent cette demande d'aide. Épidamne se tourne alors vers Corinthe, métropole de leur métropole : celle-ci accepte, en partie par hostilité pour Corcyre. Furieux, les Corcyréens affrontent Épidamne, puis Corinthe, parvenant à remporter un double succès. Cependant, Corinthe ne s'avoue pas vaincue et prépare sa revanche. Par prudence, Corcyre décide alors de se tourner vers Athènes. L'Assemblée athénienne commence par rejeter la proposition d'alliance corcyréenne, ne souhaitant pas rompre la trêve de trente ans conclue avec la cité péloponnésienne. Cependant, le lendemain, l'Assemblée change d'avis : forte de 120 navires, Corcyre est la seconde flotte grecque, derrière Athènes. En outre, elle occupe une position stratégique, sur la route de la Grèce vers la Sicile. Alliée à Corcyre, pensent les Athéniens, Athènes serait invincible. L'Assemblée vote donc une alliance défensive (συμμαχία / symmakkhía) : elle envoie trente navires, en deux temps, avec l'ordre de n'intervenir qu'en cas d'invasion de Corcyre. Avec l'aide de la première escadre athénienne, les Corcyréens affrontent les Corinthiens sur mer, aux îles Sybota : ils sont vaincus. Corinthe se retire prudemment face à l'arrivée de la seconde flotte athénienne, qui laisse elle-même repartir les Corinthiens. Avec celles de Mégare et de Potidée, l'affaire de Corcyre constitue l'une des causes de la guerre du Péloponnèse. En -425, Corcyre est assiégée par la flotte de Sparte. Mais celle-ci forte de 60 navires, se scinde en deux : une partie pour le siège de Corcyre, l'autre partie pour piéger des Athéniens réfugiés à Pylos lors d'une tempête. Ceci donne lieu à la bataille de Sphactérie. Pendant la guerre du Péloponnèse, Corcyre reste aux côtés d'Athènes. Cependant, déchirée par l'affrontement interne entre oligarques et démocrates, elle vit en -427 une guerre civile qui conduit à un grand massacreCorcyre demeure l'alliée d'Athènes jusqu'en -410, date à laquelle, tombée sous l'hégémonie de Sparte elle entre dans la Ligue du Péloponnèse. En -373, elle peut rejoindre la seconde Confédération athénienne. |
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La bataille de Sybot opposa Corcyre (ancienne colonie corinthienne appuyée par Athènes) et Corinthe en 433 av. J.-C. au large de l'île de Corcyre, dans l'actuelle Grèce. Selon Thucydide, il s'agit, lors de son déroulement, de la plus grande bataille navale entre des cités grecques qui ait existé. Elle fut l'un des événements débouchant sur la guerre du Péloponnèse et donna lieu quasi-immédiatement à la bataille de Potidée. |
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ATHENES |
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fut livrée pendant l'été 429 av. J.-C., au large de Patras, au sud de la Grèce, pendant la guerre du Péloponnèse. Les 20 trirèmes athéniennes de l'amiral Phormion y anéantirent un convoi spartiate et corinthien de 47 navires chargés d'approvisionnements destinés au troupes péloponnésiennes engagées dans la campagne d'Acarnanie. Les navires péloponnésiens, qui n'étaient pas équipés pour une bataille, se placèrent en cercle pour mieux se défendre mais les équipages athéniens, beaucoup plus expérimentés, manœuvrèrent afin de faire entrer en collision les navires adverses. Quand cela arriva, avec l'aide du vent, la flotte athénienne passa à l'attaque et captura 12 navires, les autres prenant la fuite.http://fr.wikipedia.org/wiki/Tri%C3%A8re
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est une bataille navale qui fut livrée en 429 av. J.-C., au large de Naupacte, pendant la guerre du Péloponnèse. Le stratège athénien Phormion et ses 20 navires vainquent la flotte Corinthienne (47 navires) devant Patrai et Naupacte. DéroulementLa petite flotte athénienne se trouvait acculée par une flotte très supérieure en nombre. Neuf galères athéniennes se jetèrent à la côté pour débarquer leur équipage, et permettre aux hommes d'échapper, tandis que dix autres navires se réfugiaient dans le port de Naupacte. Le dernier navire athénien allait être intercepté avant qu'il n'entre dans le port, lorsqu'il fit soudain demi-tour et éperonna le navire amiral. Voyant le succès de cette contre-attaque, Phormion fit sortir ses navires du port et parvint à disperser la flotte adverse |
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La bataille de Pylos se déroula en 425 av. J.-C. durant la guerre du Péloponnèse entre Athènes et Sparte.Au printemps 425, Sparte aida Messine à se révolter contre Athènes. armure spartiate Dans le même temps, elle lança une invasion de l'Attique menée par le roi Agis. Les Athéniens envoyèrent 40 navires en Sicile sous le commandement d'Eurymédon et Sophocle, avec l'ordre de rétablir la démocratie à Corcyre (Corfou) sur le trajet (Sparte avait envahi la ville avec soixante navires). Démosthène qui avait gagné peu de temps auparavant la bataille d'Olpae, put prendre place à bord d'un des navires. Une tempête obligea la flotte à s'abriter à Pylos, un excellent port naturel sur la côte du Péloponnèse à environ 70 km de Sparte, ce qui retarda le voyage vers Corfou. Ce détour arrangeait Démosthène qui voulait renforcer les fortifications de Pylos, prendre pied sur le Péloponnèse et encourager une rébellion des hilotes. Les commandants pensaient que c'était une perte de temps et d'argent, mais les soldats continuèrent malgré tout à fortifier la zone car le mauvais temps empêchait leur départ. Les fortifications furent finies en six jours et Démosthène resta sur l'île avec cinq navires tandis que la flotte poursuivait sa mission vers Corcyre et la Sicile. Quand Sparte apprit qu'Athènes avait pris Pylos, ils retirèrent leur armée de l'Attique. Ils marchèrent sur Pylos et rappelèrent leur flotte de soixante vaisseaux afin qu'elle se dirige vers Pylos. Demosthène anticipa les actions spartiates et envoya deux de ses bateaux rappeler la flotte athénienne. Le port de Pylos était une grande baie dont l'ouverture était presque complètement bloquée par l'île de Sphacteria : il n'existait qu'un passage étroit de chaque côté de l'île pour entrer dans la baie. Les Spartiates prévoyaient de faire un blocus terrestre et maritime de la forteresse de Pylos, de contrôler les deux entrées du port afin d'empêcher la flotte athénienne d'entrer et de débarquer une troupe sur l'île. Le Spartiate Epitadas et une troupe de 440 hoplites furent débarqués sur Sphacteria, tandis que le reste de l'armée se prépara à prendre d'assaut les fortifications athéniennes de Pylos. Si la première attaque échouait, il serait obligé de se préparer à un long siège. Démosthène n'avait que peu d'hoplites à sa disposition. La plupart de ses troupes était des marins désarmés des trirèmes restantes. Il posta soixante de ses hoplites sur le point le plus faible des fortifications de la plage pensant que les Spartiates voudraient y débarquer. Le reste de ses troupes était sur le mur à l'intérieur des terres. Déroulement de la bataille Quarante-trois bateaux spartiates, commandés par Thrasymelidas et Brasidas, essayèrent d'organiser un débarquement mais les troupes athéniennes tinrent leurs positions, aidées en cela par la côte rocheuse. Brasidas fut blessé, et les troupes spartiates, incapables d'enlever les fortifications de la plage, furent repoussées par les troupes athéniennes. Les Spartiates attaquèrent le fort trois jours plus tard, et commencèrent à collecter du bois pour construire des engins de siège après avoir échoué à prendre pied sur les murs. Le troisième jour, le reste de la flotte athénienne revint. Ayant été renforcée par dix navires, elle comptait cinquante bateaux. Les Spartiates n'avaient pas bloqué les entrées de la rade et se préparèrent à affronter la flotte athénienne dans celle-ci. Ils pensaient en effet que l'étroitesse de la baie compenserait les plus grandes qualités maritimes des athéniens. La flotte athénienne engagea le combat et anéantit les navires spartiates. Les hoplites sur Sphactérie étaient donc totalement isolés. Les navires athéniens établirent une surveillance rapprochée de Sphactérie afin d'empêcher les Spartiates de s'enfuir. Conséquences Les Spartiates, incapables d'organiser une expédition de secours pour leurs troupes, demandèrent un armistice et envoyèrent des ambassadeurs à Athènes afin de négocier le retour de la garnison de l'île. Les Athéniens restèrent 72 jours à Pylos, période durant laquelle les ambassadeurs échouèrent à faire la paix. Les Athéniens envahirent finalement Sphactérie et capturèrent la garnison Dès le début des hostilités, les Athéniens ne purent empêcher les raids spartiates contre Athènes. Ils réagirent en envoyant des troupes dirigées par Démosthème occuper Pylos, sur la côte occidentale du Péloponnèse, d'où ils lançèrent à leur tour des raids contre Sparte.En 425 A.J.C., les Spartiates mirent en place une double opération, terrestre et maritime, afin de reprendre Pylos. Leur tentative échoua piteusement et 420 hoplites spartiates se retrouvèrent isolés sur l'île de Sphactérie. Démosthème débarqua sur l'île avec 800 hoplites athéniens et 2.000 autres soldatsSubmergés par le nombre, les Spartiates déplorèrent 128 tués. Les survivants furent contraints à la reddition. |
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La bataille d'Érétrie est une bataille qui a eu lieu au mois de septembre -411, au cours de la guerre du Péloponnèse, et qui a vu la victoire de la flotte spartiate sur la flotte aLa cité d'Érétrie cherche à mettre fin à la domination athénienne sur l'Eubée et les Spartiates envoient une flotte de 42 navires pour l'aider dans cette entreprise. Athènes expédie elle-aussi une flotte, forte de 36 navires, pour empêcher les Spartiates de contrôler la voie maritime entre l'Eubée et leur cité. La flotte athénienne fait escale à Érétrie afin de se ravitailler mais les habitants de cette cité préviennent la flotte spartiate tout en retardant le plus possible les Athéniens dans leurs préparatifs. Quand la flotte spartiate arrive au large d'Érétrie, les Athéniens doivent embarquer précipitamment et partent au combat sans aucune coordination. La bataille qui s'ensuite voit la victoire des Spartiates et la capture de 22 navires athéniens. Les Athéniens essayant de trouver refuge dans Érétrie sont tués par les habitants de la cité. Peu après la bataille, toute l'Eubée change d'allégeance et se range du côté de Sparte. La flotte spartiate désormais établie en Eubée est victime d'une tempête, au large du mont Athos, à la fin de l'année -411, alors qu'elle tente de gagner l'Hellespont, et est presque entièrement détruite |
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La bataille de Cynosséma est une bataille navale qui fut livrée en 411 av. J.-C., au large de Cynosséma et de la péninsule de Gallipoli, pendant la guerre du Péloponnèse. http://antikforever.com/Grece/Divers/guerre__du__peloponnese.htm |
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La bataille d'Abydos est une bataille qui a eu lieu en -410 , au cours de la guerre du Péloponnèse, et qui a vu la victoire de la flotte athénienne sur la flotte spartiate, qui était partie porter secours à une flottille alliée piégée par les Athéniens dans le détroit des Dardanelles. La bataille fut acharnée pendant plusieurs heures avant que l'arrivée de 18 navires athéniens commandés par Alcibiade ne fassent pencher la balance de leur côté. Les Spartiates durent battre en retraite sur leur base navale d'Abydos mais subirent de lourdes pertes.Antipatros ou Antipater Général macédonien (vers 397-319 avant J.-C.), lieutenant de Philippe et d'Alexandre, qui lui confia le gouvernement de la Macédoine durant l'expédition d'Asie.À la mort d'Alexandre (323 avant J.-C.), il réprima la révolte des cités grecques (guerre lamiaque, 323-222 avant J.-C.) et devint régent de Macédoine en 321 avant J.-C.
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La bataille de Cyzique est une bataille qui a eu lieu en -410, au cours de la guerre du Péloponnèse, près de Cyzique.Cyzique (en grec ancien Κύζικος / Kýzikos) était une cité grecque de Mysie, sur la Propontide (l'actuelle mer de Marmara)
. Dans la bataille, une flotte athénienne commandée par Alcibiade,Thrasybule, et Théramène a complètement détruit une flotte commandée par le spartiate Mindarus. La victoire d'Athènes a permis de récupérer le contrôle sur un certain nombre de villes de l'Hellespont au cours de l'année suivante. À la suite de leur défaite, les Spartiates ont fait une offre de paix, qui a été rejeté par les Athéniens. En réponse à la victoire athénienne lors de la bataille d'Abydos, l'amiral spartiate Mindarus demanda des renforts à Sparte et prépara une nouvelle offensive en collaboration avec le satrape perse Pharnabaze. Dans le même temps, les athéniens étaient incapables de donner suite à leur victoire en raison de l'épuisement de leur trésor qui excluait toute opération majeure. Ainsi, au printemps -410, Mindarus avait construit une flotte de 80 navires et, avec l'appui des troupes de Pharnabaze, prit la cité de Cyzique. La flotte athénienne de l'Hellespont se replia de Sestos à Cardia pour éviter la flotte spartiate supérieure en nombre, et les navires d'Alcibiade, de Thrasybule et de Théramène furent combinés à cette flotte, créant ainsi une armada de 86 trières. Cette flotte, qui embarquait également une force terrestre commandée par Chariton, entra dans l'Hellespont pour défier Mindarus. La bataille La flotte athénienne dépassa la base spartiate d'Abydos de nuit et établit une base sur l'île de Proconnèse, au nord-ouest de Cyzique. Le jour suivant, la flotte désembarqua les hommes de Chariton près de Cyzique et se divisa en deux groupes; le premier, fort de 20 navires et commandé par Alcibiade, avança en direction de Cyzique, alors que le second restait à l'arrière. Mindarus, voyant une opportunité d'attaquer ce qui apparaissait comme une force largement inférieure en nombre, se mit à donner la chasse à la flotte d'Alcibiade, qui battit en retraite. Quand les deux flottes furent loin du port, Alcibiade fit face à Mindarus alors que les navires de Thrasybule et Théramène apparaissaient pour lui couper la retraite. Mindarus, voyant le piège se refermer, fuit vers une plage au sud de Cyzique, où les troupes de Pharnabaze étaient situées. La flotte spartiate avait déjà souffert de quelques pertes lors du combat et atteignit le rivage avec les athéniens sur ses talons. Les troupes d'Alcibiade, menant la poursuite, débarquèrent et tentèrent de ramener les navires spartiates en mer à l'aide de grappins. L'armée de Pharnabaze entra alors dans le combat et commença à repousser les athéniens, qui étaient inférieurs en nombre. Voyant cela, Thrasybule fit débarquer ses hommes pour créer une diversion et donna l'ordre à Théramène de combiner ses forces avec celles de Chariton et de se joindre au combat. Les forces de Thrasybule et d'Alcibiade durent tout d'abord reculer mais l'arrivée de Théramène et de Chariton changea le cours de la bataille. Les spartiates et les perses furent défaits, Mindarus fut tué et toute la flotte spartiate fut capturée. Conséquences Suite à cette victoire les athéniens prirent le contrôle total des eaux de l'Hellespont. Le jour suivant la bataille, ils reprirent Cyzique qui se rendit sans combattre. Démoralisés par la destruction de leur flotte, les spartiates envoyèrent une ambassade à Athènes pour demander la paix mais les athéniens rejetèrent cette offre. Un corps expéditionnaire commandé par Thrasylle fut mis en place pour rejoindre les forces de l'Hellespont. Cette armée, toutefois, quitta Athènes seulement un an après la bataille et, même si les athéniens finirent par reprendre Byzance et par obtenir que Chalcédoine leur paye un tribut, ils ne profitèrent jamais vraiment de l'avantage que la bataille de Cyzique leur avait donné. La cause de cette inactivité est en grande partie financière car, même après la victoire, le trésor athénien ne pouvait supporter une offensive à grande échelle. Pendant ce temps, les spartiates, avec l'aide des perses, reconstruisirent rapidement une flotte pour amoindrir l'avantage pris par les athéniens. Athènes ne gagna plus qu'une seule bataille navale jusqu'à la fin de la guerre, aux Arginuses, et sa défaite à la bataille d'Aigos Potamos mit fin à la guerre. La bataille de Cyzique, bien qu'ayant été une victoire totale pour les athéniens, ne leur apporta aucun avantage durable et servit seulement à prolonger la guerre
.En 410 AJC, les Athéniens envoyèrent 100 navires, dirigés par Alcibiadealcibiade ,
afin de reprendre la ville de Cyzique (Hellespont, nord de
la Turquie actuelle) aux Spartiates.Alcibiade était l'un
des meilleurs chefs athéniens. |
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La bataille de Notion est une bataille navale de la guerre du Péloponnèse qui eut lieu au printemps 407 av. J.-C. (date supposée ; d'autres dates possibles sont l'automne 407 ou le printemps 406). Notion, ou Notium, est une ville d'Asie mineure proche d'Éphèse dont les coordonnées sont approximativement 37° 58' N -- 27° 16' E. Elle vit la défaite des troupes athéniennes commandées par Alcibiadealcibiade face aux forces spartiates, soutenues par les Perses.Alcibiade qui avait été envoyé par Athènes en Asie avec 100 navires, 1 500 hoplites et 150 cavaliers, débarque sur l'île d'Andros. À terre, il bat les troupes spartiates commandées par Lysandre mais ne prend pas la ville. Mais si Sparte est largement alimentée en numéraire par les Perses, Alcibiade doit s'absenter en Carie pour trouver l'argent nécessaire à la paye de ses soldats.En son absence, Antiochus, en dépit des ordres formels d'Alcibiade, provoque la flotte ennemie. Lysandre le défait aisément, avec seulement quelques galères à la bataille de Notion. Antiochus est tué, quinze vaisseaux et de nombreux Athéniens sont pris. Antiochus, avec deux vaisseaux, cingle de Notium (petit port proche de Colophon) vers le port d’Éphèse, et va longer les proues de ceux de Lysandre. Lysandre ne met d’abord en mer qu’un petit nombre de vaisseaux avec lesquels il lui donne la chasse ; mais, quand il voit les Athéniens venir au secours d’Antiochus avec un grand nombre de vaisseaux, il dirige sur eux toute sa flotte rangée en bataille. Alors les Athéniens, restés à Notium, tirent à la mer toutes leurs trirèmes et prennent le large chacun devant soi. Ils engagent ainsi une bataille navale, les Lacédémoniens en bon ordre, les Athéniens avec leurs vaisseaux dispersés, jusqu’à ce qu’enfin ces derniers s’enfuient après avoir perdu quinze trirèmes : la plupart de ceux qui les montaient s’échappent, quelques-uns sont faits prisonniers. Lysandre emmène avec lui les vaisseaux pris, élève un trophée à Notium, et cingle de là vers Éphèse : les Athéniens se retirent à Samos. Alcibiade enfin revenu à Samos, provoque à nouveau Lysandre avec toute sa flotte, mais ce dernier ne répond pas. Conséquences Très rapidement, Alcibiade (qui de fait, paradoxalement, n'a pas combattu) est accusé d'abandon de poste, d'avoir négocié en secret avec les Perses et les Spartiates. Il est désavoué et démis de ses fonctions de stratège et de commandant. Après l'affaire des Hermocopides et l'échec de l'expédition de Sicile, ses nombreux ennemis profitèrent de cette nouvelle défaite pour créer un nouveau scandale et lancer sur lui une grave accusation de trahison De fait, Alcibiade, craignant pour sa vie, rejoignit les Perses et se réfugia en Phrygie, en Asie mineure. À l'annonce de cette fuite (pour le peuple aveu de trahison), à l'instigation du gouvernement athénien et avec l'accord des Spartiates, la résidence d'Alcibiade fut incendiée durant la nuit à Athènes. |
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La bataille navale des Arginuses est l’un des derniers grands épisodes de la Guerre du Péloponnèse, qui opposa Athènes à Sparte pendant près de trente ans. Elle eut lieu pendant l’été -406, dans la mer Égée, au large de l’île de Lesbos, face aux petites îles Arginuses qui bordent à cet endroit la côte de l’actuelle Turquie. La flotte athénienne, commandée par huit stratèges, y défit la flotte lacédémonienne dirigée par Callicratidas.Cette importante victoire athénienne se solda néanmoins par des conséquences tragiques, puisque les généraux victorieux furent condamnés à mort par les Athéniens pour avoir négligé, suite à une tempête, de recueillir et de ramener dans la cité les corps des nombreux naufragés. L’épilogue funeste de ce dernier sursaut victorieux d’Athènes dans la guerre contre Sparte illustre ainsi également les excès de la démocratie athénienne, à travers l’influence néfaste des rhéteurs et des démagogues sur le peuple, ce dernier s’étant par la suite repenti d’avoir condamné ses généraux. En 406 AJC, Sparte et ses alliés envoyèrent une flotte de 170 trirèmes assiéger l'île de Lesbos. Au passage, cette flotte coula 30 vaisseaux athéniens près de Mytilène.L'Athénien Conon réclama le secours de sa métropole et Athènes construisit une nouvelle flotte en fondant la statue en or d'Athéna Niké et en recrutant des esclaves pour servir de rameurs. Placée sous le commandement de 8 généraux inexpérimentés, cette flotte fut envoyée au secours de Conon. Laissant 50 de ses vaisseaux pour assiéger l'île, le Spartiate Callicatridas vit voile avec 120 trirèmes pour intercepter les 143 trirèmes athéniennes. Les deux flottes se heurtèrent au large des îles Arginuses, entre Lesbos et la côté de l'actuelle Turquie. Les Péloponnésiens attaquèrent sur 8 colonnes, comptant percer ou déborder la ligne athénienne. Les équipages athéniens inexpérimentés n'étant pas de taille à lutter contre les Spartiates, les Athéniens optèrent pour une disposition défensive des plus originales. Chaque général athénien se vit confier un huitième de l'escadre, soit environ 15 vaisseaux qui se formèrent en groupes défensifs compacts sur plusieurs rangs. La bataille s'éternisa mais la galère de Callicratidas fut éperonnée et sombra. Ayant assisté à la mort de son chef, la droite spartiate prit la fuite, laissant la gauche subir l'assaut général athénien.Athènes remporta donc une grande victoire navale, sa dernière de la guerre, perdant 25 trirèmes contre 70 à l'ennemi. Mais cette victoire eut une portée limitée car le siège spartiate ne put être levé à cause d'une tempête soudaine. Cet échec causa un tel scandale à Athènes que 6 des généraux victorieux furent exécutés.
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La bataille d'Aigos Potamos est une bataille navale ayant eu lieu en 405 av. J.-C. entre les flottes d'Athènes et de Sparte et qui a été le dernier engagement majeur de la guerre du Péloponnèse. À l'issue de cette bataille, la flotte spartiate, sous le commandement de Lysandre, détruisit complètement son homologue athénienne. Cela mit un terme effectif à la guerre, Athènes ne pouvant pas importer du grain ou communiquer avec le reste de son empire sans le contrôle de la mer.Suite à la sévère défaite spartiate à la bataille des Arginuses, Lysandre, qui avait commandé la flotte spartiate lors de ses premiers succès, fut réinstallé aux commandes. Puisque la constitution spartiate interdisait qu'un commandant puisse détenir le poste de navarque plus d'une fois, il fut nommé vice-amiral à la place, même s'il était clair qu'il s'agissait d'une simple fiction légale. L'un des atouts de Lysandre en tant que commandant était l'étroite relation qu'il avait avec le prince perse Cyrus le Jeune. Utilisant cette amitié, il rassembla rapidement l'argent nécessaire pour faire reconstruire la flotte spartiate. Quand Cyrus fut rappelé à Suse par son père, Darius II, il nomma, de façon totalement inattendue, Lysandre en tant que satrape d'Asie mineure. Avec les ressources de cette riche province perse à sa disposition, Lysandre fut capable de constituer rapidement sa flotte.Lysandre se lança alors dans une série de campagnes à travers la Mer Égée. Il s'empara de plusieurs cités que détenaient les Athéniens et attaqua plusieurs îles. Toutefois, il ne put faire mouvement vers l'Hellespont à cause de la menace de la flotte athénienne stationnée à Samos. Pour créer une diversion, il attaqua à l'ouest. S'approchant assez près d'Athènes elle-même, il attaqua Égine et Salamine et débarqua même en Attique. La flotte athénienne se lança alors à sa poursuite, mais Lysandre l'évita et atteignit enfin l'Hellespont, établissant une base à Abydos. À partir de là, il s'empara de la ville, stratégiquement importante, de Lampsaque. La voie était désormais libre pour entrer dans le Bosphore et couper les voies commerciales par où Athènes recevait la majeure partie de son grain. Si les Athéniens voulaient éviter la famine, il fallait qu'ils réagissent immédiatement. la réplique athénienne La flotte athénienne rattrapa Lysandre peu après qu'il eut pris Lampsaque, et établit une base à Sestos. Néanmoins, peut-être à cause de la nécessité de surveiller étroitement Lysandre, les Athéniens établirent un campement sur une plage beaucoup plus proche de Lampsaque. L'emplacement choisi était loin d'être idéal à cause de l'absence de port et de la difficulté qu'il y avait à ravitailler la flotte, mais sa proximité de Lampsaque semble avoir été la principale préoccupation des généraux athéniens. Tous les jours, la flotte mettait à la voile vers la ville en formation de bataille et attendait devant le port, mais, comme Lysandre refusait d'en sortir, ils rentraient à leur campement. L'implication d'Alcibiade À cette époque, l'ancien dirigeant athénien Alcibiade vivait en exil près du campement athénien. Descendant à la plage où les navires étaient rassemblés, il fit quelques suggestions aux généraux. D'abord, il leur proposa de déplacer la flotte à la base plus sécurisée de Sestos. Et ensuite, il leur assura que des souverains thraces avaient offert de lui fournir une armée. Si les généraux lui offraient une place de commandant à leurs côtés, il prétendit qu'il utiliserait cette armée pour prêter assistance aux athéniens. Mais les généraux athéniens déclinèrent son offre et rejetèrent ses conseils et Alcibiade repartit donc chez lui. Bataille Deux récits de la bataille d'Aigos Potamos nous sont parvenus. D'un côté, Diodore de Sicile relate que Philoclès, l'un des généraux athéniens, mit à la voile avec 30 navires, donnant l'ordre au reste de la flotte de suivre à distance. La stratégie athénienne, si ce récit est véridique, devait donc être d'attirer les Spartiates dans une attaque contre une petite flotte, puis de les surprendre par l'arrivée du reste de leurs forces. Mais la petite flotte fut immédiatement vaincue et les autres navires furent pris par surprise alors qu'ils étaient encore sur la plage. De l'autre côté, Xénophon raconte que la flotte athénienne tout entière vint comme chaque jour défier Lysandre de sortir du port de Lampsaque et que celui-ci s'y refusa comme d'habitude. Quand les Athéniens retournèrent à leur campement, les marins se dispersèrent pour trouver de la nourriture; c'est alors que la flotte de Lysandre arriva et captura la plupart des navires sur la plage, sans même une bataille navale.Quoi qu'il en soit, le résultat fut le même. La flotte athénienne fut annihilée avec seulement une poignée de navires, commandés par le général Conon, réussissant à s'échapper. Lysandre captura le reste, ainsi que 3 ou 4 000 marins athéniens. L'un des navires qui avaient réussi à prendre la fuite, le Paralus, fut envoyé à Athènes pour informer les dirigeants du désastre. Les autres, avec Conon à leur tête, trouvèrent refuge à Chypre. Conséquences Lysandre et sa flotte victorieuse retournèrent à Abydos. Prenant comme prétexte une atrocité athénienne antérieure où les marins spartiates de deux navires capturés avaient été jetés par-dessus bord, Lysandre ordonna le massacre de Philocles et de 3 000 prisonniers athéniens, les captifs des cités alliées d'Athènes étant quant à eux épargnés. La flotte de Lysandre commença ensuite à faire lentement mouvement vers Athènes, s'emparant de cités tout au long de sa route. Les Athéniens, désormais privés de flotte, étaient impuissants devant cette menace. Lysandre trouva de la résistance seulement à Samos car les autorités de la cité, loyaux à Athènes, refusèrent de se rendre et Lysandre dut laisser une partie de ses forces derrière lui pour mener le siège de la ville. Craignant la vengeance que les Spartiates pourraient opérer sur eux, les Athéniens se résolurent à tenir le siège de leur cité, mais leur cause était sans espoir. Sans une flotte pour importer le grain de la Mer Noire, Athènes était au bord de la famine et la ville capitula le 22 avril 404 av. J.-C.. Les murs de la cité furent démolis et un gouvernement oligarchique pro-spartiate fut mis en place (les Trente). La victoire spartiate d'Aigos Potamos mit fin à 27 années de guerre et plaça Sparte dans une position d'hégémonie à travers tout le monde grec, hégémonie qui dura plus de trente ans jusqu'à ce que Thèbes y mette fin à la bataille de Leuctres. Après sa défaite de Syracuse, Athènes fut très affaiblie. Les Spartiates entreprirent un blocus terrestre de la ville mais, pour remporter une victoire totale, devaient également s'imposer décisivement sur mer. En effet, Athènes survivait en important des céréales de la mer Noire. En 406 AJC, sous la direction de l'amiral Lysandre, les Spartiates engagèrent une série d'opérations navales. Lysandre fut victorieux à Ephèse mais perdit ensuite son poste, la loi spartiate limitant à un an le commandement d'un amiral. Revenu en charge de la flotte après une série d'échecs spartiates, Lysandre fit mouvement vers Aigos Potamos, sur l'Hellespont, où une flotte athénienne de 200 navires avait pris position. Lysandre suivit les mouvements athéniens mais n'engagea pas la bataille. Au bout de plusieurs jours, il observa que les marins athéniens avaient pour habitude de prendre la mer chaque matin, de parader, puis de regagner le rivage pour déjeuner.Lysandre envoya donc un vaisseau éclaireur surveiller la base athénienne. Au signal lumineux de ce vaisseau, Lysandre fut informé que les Athéniens étaient à terre et lança sa flotte en avant. Cette dernière prit les trirèmes vides et débarqua l'armée qui massacra les Athéniens sur la plage.Seuls sept navires athéniens en réchappèrent.Ayant subi une défaite navale décisive, menacée de famine, Athènes se rendit l'année suivante. |
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ce n'est pas fini!!! |
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A la Bataille de Naxos en 376 av. J.-C., la nouvelle flotte athénienne de Chabrias infligea une défaite décisive aux spartiates. Cette bataille marqua le début de la nouvelle hégémonie d'Athènes sur la Mer Égée après l'avoir perdu lors de la Guerre du Péloponnèse. La victoire fut acquise principalement grâce à l'habile et courageuse action de Phocion sur l'aile gauche Plus à l'ouest, un autre grand commandant athénien, le général Timothée, remporta la bataille d'Alyzia contre Sparte en -374. |
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les athéniens encore et toujours |
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La bataille d'Embata est une bataille navale livrée en 356 av. J.-C., qui vit s'opposer des navires athéniens, menés par Charès, et des villes rebelles de la seconde confédération athénienne (Rhodes, Chios, Byzance) refusant de payer des impôts à Athènes. Elle fut perdue par les Athéniens. Contexte historique Guerre sociale (Athènes). Les généraux athéniens avaient décidé de reprendre le contrôle en menant une bataille navale. Deux flottes furent instituées :
Alors que les navires rebelles étaient en vue, Charès voulut absolument se lancer dans la bataille. Cependant, une très forte tempête faisant rage, les autres généraux ne voulurent pas engager leurs navires dans la bataille, jugeant que cela était du suicide.Espérant faire plier les autres généraux, Charès décida malgré tout d'entamer une bataille. Malgré cela, Iphicrate et Timothée conservèrent leur position et Charès se retrouva seul pour combattre la flotte ennemie, dans une tempête de grande ampleur. Finalement, il fut contraint de renoncer, mais une grande partie de ses navires furent perdus. Procès contre Iphicrate Au retour à Athènes, Charès intenta un procès contre les autres généraux (pour trahison et concussion), mais ceux-ci furent acquittés, quoiqu'ils durent payer une lourde amende. Ne pouvant payer la somme réclamée de 100 talents, Timothée fut forcé de partir en exil à Chalcis d'Eubée, où il mourra. |
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La bataille de Cnide (394 av. J.-C.) opposa les flottes perse et spartiate au large de la cité lacédémonienne de Cnide (ou Knidos).
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