historic-marine-france.com       présente: "Les explorations  maritimes:   les grandes dates "     e-mail  : librairie.maritime@gmail.com 

" J' ai vu un  ours si vieux , qu' il était  tout  blanc."  Jacques Cartier    retour du  Canada 1534

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Les grandes dates de   L'EXPLORATION  MARITIME.
voyages  de   découvertes.      voyages   scientifiques.   et grands  voyages   "autour du monde"dragons


 
herodote
  herodote-
Hérodote effectua de grands voyages en Egypte,Libye,Phénicie,Perse entreprise colossale pour ces temps -là  le but unique pour Hérodote était de s'instruire et de doter la Grèce de connaissances exactes et authentiques sur ces pays lointains,sur lesquels on débitait et on croyait tant de fables.Il intitula son ouvrage "exploration"aprés l'orient et l'Afrique il visita la Grèce,le plus grand mérite d'Hérodote est celui d'avoir donné à l'histoire sa véritable base l'exploration,Il donna aussi une base religieuse à son édifice 425av JC.

 

Avant notre ère.
                 Jusqu'aux grandes découvertes la cartographie était basée sur l'univers de Ptolémée            voir la pagecartes marines

Gréce               l'Odyssée de Homère         1.200 avant notre ère.
                       Jason et les Argonautes (légendes), 

homere homere_odyssee jason

Egyptiens:expéditions commerciales en mer Rouge.Expédition du pharaon  Néchao II autour de l'Afrique qui aurait durée 2 ans, (racontée par Hérodote)- 600 ans avant jc.pount

 

Carthage:    .Hannon 500 avant J.C appareille avec une armada de navires souvent à rames et explore les côtes du Maroc des Canaries  Gorée et le golfe de Guinée,le commerce avec Carthage est établi.il a certainement dépassé le fleuve Senégal?il découvrit une île peuplée de singes!
(les peuples antiques faisaient surtout du cabotage entre Tyr, Sidon, Phocée,apres les colonnes d'Hercule ( Gibraltar)les terres étaient assez terrifiantes,pour beaucoup le monde était encore un disque centré sur la Grèce,( IX ém siécle avant J.C.)

 

Perses:           Sataspès. descendit la côte occidentale de l'Afrique    480 Av J.C.

 

 Marseille    Pythéas(grec de Marseille) 320 avant Jesus-Christ,il explore l'Irlande,l'Islande,la Baltique.il leva les voiles sur le septentrion.

                                                             Notre ère.
VIém siécle de notre ère
les moines irlandais comme Saint Brendan partent vers le Nord    544  (durant 7 ans )   ( l'Islande. groeland terre-neuve ),un moine raconte au IXém siècle:
  "le merveilleux voyage de saint Branda à la recherche du Paradis"

Vers 870
  Les invasions Vikings avec leurs Drakkars. Ils vont au Groenland en 982. en Amérique en 1000....
les  Sagas  vers le Xém siècle ,conquête du Vineland par Eric le Rouge. La saga de saint Olav...XIII ém siècle.


 
L 'impossibilité  d'une circumnavigation autour de l'Afrique semblait acquise ,car les cartes montrent un océan  Indien entouré de terres,le cap Bojador était une limite à ne pas depasser,au-delà les marins deviendraient noirs! la mer une mer d'obscurité,peuplée de monstres marins des rochers qui pouvaient se transformer en serpents, et le soleil,rideau de flammes liquides!sans parler au nord de la brume,des courants des récifs.  Pourtant................

1275-1298  Voyage de Marco polo en Asie.


1291
 Les  Italiens Ugolino et Vadino Vivaldi   quittent Gênes avec une flottille de galères  pour aller en Inde en contournant l'Afrique,
l'expédition va disparaître...Vandino (parfois appelé Vadino ou Guido) et Ugolino Vivaldi (aussi appelé Ugolino de Vivaldo) étaient deux frères

1312  1320.
Le gênois Lanzaroto Malocello  capitaine aventureux ,découverte des Canaries ou Isles fortunées par .Attention:les Iles Fortunées ou Canaries étaient connues depuis Pline! îles des Bienheureux, ou,jardin des Hespérides ,jamais oubliées.
Lancelot Maloisel

1325-1350 voyages d'Ibn Balluta en Afrique
ibn
Les marchands juifs de l'époque commerçaient avec l'Afrique du nord ,ils connaissaient donc les limites sud du Sahara,
création de l'école decartographie de Majorque
on va aussi rechercher à situer le Royaume du Prêtre Jean ,légendaire empereur chrétien séparé de l'Europe par les Infidèles.
1402.1403  Jean de Béthencourt.(et  Godifer de la Salle)
 Expédition aux iles Fortunées .. sur la Tranchemar nef de Harfleur  Ce voyage est donc plus une conquête qu'une découverte.ils voulaient fonder une colonie (Autre voyage en  1405). Ils ramenèrent à Seville des esclaves indigènes qui furent vendus à Cadix    ............. ....                                                                                                    ..

1405-1433. Zheng He (1371 – 1433) (chinois simplifié : 郑和 ; chinois traditionnel : 鄭和 ; pinyin : Zhèng Hé 
 
   en Chine à la tête de 300 navires et 27.000 hommes va effectuer 7 voyages d'explorations,Siam, Java, Ceylan, Afrique orientale, Inde, Zanzibar......Expéditions dans l'océan Indien.

1415. L' Expédition militaire portugaise  et prise de Ceuta , entrepôt commercial  le plus important de la méditerranée,l'Afrique et ses légendes va s'ouvrir aux Portugais, donthenri-le-navigateur 1394-1460..Henri le Navigateur ou l'infant Henrique.(qui n'était pas roi,mais fils du roi, jean 1er  (ses frères furent rois,il a obtenu l'aide de son frère Don Pédro régent))    austère, foi religieuse importante,mais aussi grand homme d'affaires! déterminé et énergique.   Son aspect,au premier abord était redoutable pour ceux qu'il intimidait...Tous les jours il les passait dans le travail ,il était tres catholique.Un élément de sa légende est l'académie qu'il a fondé à Sagres en 1418.Il restera un homme à la croisée du Moyen age et de la renaissance fanatisme religieux,chevaleresque,,et aussi precurseur du développement économique.Aux marins un mot toujours le même "plus loin...plus loin encore...."
Ses marins ont été jusqu'en Guinée...Il mourrut sous le régne de Alfonso V ,puis Jean II

     La recherche des épices,girofle,cannelle, macis, gingembre,muscade, encens,myrrhe,poivre,blanc et noir, La graine de paradis "l'amonium melguetta ou malaguette  la recherche de l' or.Les soies,les opiacés,(qui était le monopole des caravanes arabes) création  de comptoirs sur la côte, Un des objectifs était de découvrir l'Empire de Prêtre Jean,un royaume puissant,riche et chretien   Départ de 14 expéditions,dont Gil Eannes,Alfonso Gonçalves.     et création de l'académie de Sagres qui  groupa  Astronomes,pilotes, cosmographes, cartographes,                    drapeau- portugal  

le but
chercher par voie maritimes les riches contrées d'ou provenaient les caravanes chamelières, qui transportaient l'or, les esclaves,de Tombouctou,du Niger, de la Gambie .
 Les Portuguais commencent par découvrir les côtes Atlantiques de l 'Afrique.  par une descente progressive.Découverte de l'Afrique noire.
En effet depuis les croisades l'Europe désire des produits d'Asie,elle manque d'or,pour les échanges,le commerce se faisait par Venise et Gènes,l'or provenaiut beaucoup de l'Afrique,remontait par le saharavers l'afrique du nord,il fallait se ravitailler à Tunis,Bougie,Ceuta Tanger, d'ou l'idée de ne plus passer par les transitaires arabes et aller directement en Afrique noire.Il va falloir dériver le trafic au profil du Portugal,donc  appât de l'or des épices,poivre,gingembre,cannelle,noix de muscade clou de girofle,cardamone,camphre car ces épices servaient non seulement pour relever les viandes,mais comme médecine,le poivre avait valeur de monaie! ces épices venaient de la mer rouge et des caravanes  traversaient les déserts,puis encore Venise!ou gènes     enfin la recherche du royaume du Prêtre jean

. L'ordre du Christ (Real Ordem dos Cavaleiros de Nosso Senhor Jesus Cristo) est un ordre honorifique officiel de la république portugaise ayant pour grand-maître le président de la république portugaise.C'est à l'origine un ordre militaire religieux qui reçoit en dévolution les biens de l'ordre du Temple au Portugal après leur disparition en 1312. Il a été fondé en 1319, par la bulle Ad ea ex quibus de Jean XXII en date du 14 mars 1319, permettant la création de la « Christi Militia » sous le patronage de Saint Benoît.L'ordre se développe sous Henri le Navigateur, grand maître de l'Ordre.

1418.
 Joao Gonçalves Zarco aborde à Madère  premier but du prince Henri: s'emparer des îles désertes de Madère et des Açores pour empêcher les espanols de s'y installer   il va y envoyer des colons flamands d'ou leur premier nom îles flamandes production de teinture de résine, cire ,miel,bois                        
drapeau
                      portugal
de 1421 à 1433
 des "barcas" ( précurseur de la fameuse caravelle) voilier à une seule voile, un pont, furent envoyés par les portugais pour dépasser le cap Bojador
Gil Eannes avait juré de réussir ,il va le faire à sa seconde tentative.

1427 Diego de Silves atteignit les  Açores.                                                                                                    drapeau-portugal
1432. 1435
. Expéditions de Gonçalo Cabral et Gil Eanes
( un des meilleurs marins du Portugal.)
but fixé par le prince:"chercher l'or se trouvant au-delà du cap Bojador sur des mers ou personne n'avait jamais navigué"
"je veux que vous dépassiez le cap Bojador,même si vous faites que le dépasser ,je m'estimerai satisfait"
.
Ils longèrent les côtes du Maroc atteignirent les Canaries,ils doublèrent le cap Bojador  (Ce cap, terreur de marins, figurant sur les cartes médiévales était la limite ou l'homme était changé en noir ,ou ,précipité dans le vide,).........                                                          .....
1441  Apparition de la Caravelle,bateau d'origine océanique,qui a pris naissance en Atlantique au pays basque.
1441 Antao Gonçalves et Nuno Tristao partent séparément pour le cap Blanc (blancheur du sable)ils vont capturer quelques indigènes.
1442 Antao Gonçalves repart ,là il va rapporter de la poudre d'or d'Afrique, du sel, des oeufs d'autruche,et 10 esclaves noirs.
1443 Nuno repart ils reviennent avec des esclaves.
Début de la traite des esclaves 1444.création à Lagos d'une compagnie de commerce africain, par de Freitas
a partir de cette date chaque expédition va capturer des indigènes,"les caravelles portugaises débouchaient dans un golfe ,de nuit et bien armées pour capturer des pêcheurs"                                       mais, il faut bien se rappeler ,qu'en méditerranée c'était pratique courante entre chrétiens et barbaresque!
1445
 Expédition de Lançarote de Freitas pour ramener 60 esclaves.                    Les africains commencent à se méfier des européens
le commerce d'esclave va commencer   ( en Guinée 10 esclaves contre un cheval.   ensuite des tissus de laine, de l'argenterie etc...... étaient échangés)
1455. 1456
Expéditions du  vénitien  Alvise de Ca'da Mosto.
Sa caravelle mit le cap sur Madère,  puis les Canaries,le cap Blanc .    (il est un est un des premiers à  décrire la côte ouest de l'Afrique il va rejoindre le fleuve Gambie et le remonter       ...........,
il va apercevoir au loin les îles du cap -vert.
C'est la dernière expédition organisée par l'infant Henrique qui va prendre sa retraite à Sagres il mourut en 1460.

1458.
    Diego Gomes
à la tête de trois caravelles , explore les côtes de Guinée et  remonte  la Gambie  il remonta le fleuve sur 450 km   But  de l'expédition du prince Henri négocier des traités avec les africains, bien préciser que ,les portuguais ne voleraient plus d'escaves,mais acheteraient. dans cette région,au sud des wolofs existaient de nombreux royaumes, Bagas, Pepes, Diolas, Balantes gros villages, dirigés par un despote  ...........

 1460  derniere expédition du vivant de henri le navigateur ,on va découvrir le Sierra   Leone                                                             

A la mort du prince Henri , Alphonse V était roi,il ne porta que peu d'intérêt à la poursuite des explorations le long de la Guinée,son oncle laissait aussi des dettes énormes, les expéditions cessèrent 10 ans. !

1471
  Fernand do Po découvre le deltat du Niger, et  l'île Fernando Po.                                                Fernão Pó, Fernando Pó, Fernando Poo (15th century)

1472
 Joao de Santarém et pero de Escobar découvent les îles Principe Ano Bom, Sao Tomé

1481
 A  la mort d'alphonse V  avènement du roi Jean II le plus grand souverain qu'ait connu le Portugal,il va reprendre les découvertes ,c'est sous son règne que Bartétlémy Diaz va dépasser le fameux cap dit de bonne espérance.
 .Construction d'une forteresse à Elmina  sur la côte de l'or.(et de quelques comptoirs portugais plus petits) les bases du commerce étaient en place, on échangeait des bracelets de  cuivre d'Allemagne,des pots et bassines,du verre de Venise,du vin des Canaries,des couteaux,des dagues,épées ,des tissus colorés des Flandres,
des bougies,des lambens,en échange on rapportait de l'ivoire,de la poudre d'or,des épices et des esclaves,le commerce par voie maritime des esclaves     commencait 

1482
Diogo Cao.va partir pour de nouveaux voyages d'exploration avec un desir faire le tour de l'Afrique
 il
Découvre l'embouchure du fleuve Congo 1482..il dépasse l'équateur de 12 degrés ,il va repartir vers l'Angola.et retourne au Portugal avec des esclaves et autres présents.   a son retour il déclare : "avoir été proche du golfe Arabe!"
il emportait des "padrons"bornesde pierre pour marquer la possession des territoires!(avant on mettait des inscriptions sur les arbres,ou des croix en bois)

                                                     .
1485 il repart , remonte le fleuve Congo, retourne au Portugal avec des esclaves il va mourrir peut de temps aprés aussi il laisse la place à Barthelémy Diaz.

1487.1488
Bartélémy Diaz il quitte Lisbonne pour trouver les Indes il veut aller plus loin que  Diogo Cao!
vers le 29ém sud une tempête va les envoyer au sud pendant 13 jours il va doubler le cap de bonne Espérance.  
Il devait avec ses deux caravelles découvrir la pointe sud de l'Afrique..va remonter un peu l'Afrique de l'Est mais son équipage veut rentrer Toute l'Afrique de l'ouest est découverte mais la connaissance portugaise de l'Afrique se limitait aux rivages, l'intérieur était inconnu, trop dangereux!.......
(il faut quand même savoir que jean II avait envoyé une mission pour découvrir le prêtre Jean,et trouver la route des Indes par la mer rouge,deux hommes pero de Covilham et alfonso de Paiva spécialistes des maures,ils partirent en 1487,ils allèrent au Caire,Aden,Goa, Clicut traversèrent l'ocean Indien, Covilham fut le premier Portugais à aborder le canal de Mozambique en venant de la mer Rouge)                                                                       
..
Les Espagnols malgré  le fait que le pape avait attribué l'Afrique au  Portugal , voulurent aussi leur part de ces découvertes africaines,( comme les anglais et d'autres,)mais le commerce espagnol n'était pas apprécié par les portugais,qui voulaient garder leur privilège. grace à  une politique fort habile, le Portugal va signer en 1479 un traité de paix la reine de Castille reconnait le monopole du Portugal en Afrique, l'Espagne gagne les Canaries,et le sud du Maroc .Idem par la signature avec l'anglais Edouard IV. on se rapelle que les papes avaient confié au Portugal  l'administration de ses découvertes Africaines
drapeau-espagneAlors...........
L'Espagne va se lancer vers le Nouveau  Monde
                                      .1492.  
    .                         Chistophe Colomb atteint l'Amérique.

l'Espagne entre dans la course ,le desir religieux est plus important     4 voyages de Colomb
(1492-1493
         .Bahamas.  San Salvador. Cuba  Haiti.
(1493-1496 )
        .Dominique. Marie-Galante.Les Saintes. La  Guadeloupe.
1498.                      .Trinidad.
(1502-1504)            .Martinique......  .................                                                                                                                  ....

1493.  "Que linea distet a qualibet  insularum que vulgariter nuncupatur de los Azores et Caboverde centum leucis versus occidentum et meridiem...."
 Un an apres ,l'habileté du roi Jean II du portugal fait reporter    " la ligne de marcation "  trois cent soixante-dix lieues à l'ouest ,ainsi le Brésil tombait dans le domaine du Portugal,tandis que l'Espagne revendiquait tout le reste de l'Amérique. Le pape en quelques jours partageait le globe en deux............
7 juin 1494  Le partage du monde entre l'Espagne et le Portugal.

alexandrez6 torresinasle traité

Le pape Alexandre VI Borgia  ,suite aux demandes du roi d'Espagne Ferdinand ,et d' Isabelle,(qui veulent protéger les découvertes de Christophe Colomb ) partage le monde selon les clauses des bulles dites "Testament d'Adam" entre ses compatriotes espagnols et les portugais C'est en Espagne au chateau de TORRESINAS que le traité est parafé.
Toutes terres à  370 lieues à l'Ouest des îles du Cap vert (méridien au milieu de l'Atlantique) sont espagnoles,celles à l'est sont portugaises.Le Portugal avait l'Afrique,les Indes,et aussi un acces au Brésil ,l'Espagne tout le nouveau monde,mais le traité ne spécifiait pas si la ligne de démarcation faisait le tour du globe!!!et  comme à l'époque on ne savait pas calculer la longitude...
Les îles aux épices Les Moluques de quel côté de la ligne se trouvaient-elles??.. L 'Espagne et le Portugal ne doivent en aucun cas s'affronter en Europe!!!!!!!!

fin du  XVém siécle début du XVIém :des   Espagnols   suivent l'exemple de Colomb .(ils étaient souvent membres de ses expéditions)
1499.             1er  voyage de Alonzo de Ojeda. 1502 2ém voyage.  1509 3ém voyage. avec Juan de la Cosa.
1499.             Vincente  Yanez Pinzon.
1509-1511     Diego de Nicuesa.
1511              Vasco Nunez de Balboa (le premier qui de Panama vit le Pacifique).
1512-1519     Valdivia.
1508-1521     Juan Ponce de Léon.                                                                                                                                              drapeau-espagne
Ces grandes découvertes qui devaient raporter de grandes richesses  au Portugal et à l'Espagne vont entrainner  la pratique à grande échelle de l'esclavage des indiens et de la grande traite des noirs africains                                         ( voir notre page traite      traite) )
1497-1500
Voyage de Jean Cabot au Labrador
Il chercha la route du nord pour aller aux Indes avec l'appui  anglais, henri VIII.
.ensuite  Sebastien .Cabot .
1450.1501
Gaspar et miguel Corte Real. 
1503.1505.
 Gonneville avec l"Espoir".
Il quitte Honfleur pour les Indes. le 24 juin 1503 ( sous le règne de Louis XII) au retour ils ne sont que 26! lui aussi cherchait à passer vers l'Est le cap de Bonne Espérance ,mais le vent refuse il se retrouve  sur le Brésil!
1506. Jean Denys et Thomas Aubert de Honfleur et Dieppe voyagent vers les parages de l'Amérique  et      terre-Neuve.           .
1460.1521
.
Juan Ponce de Leon.
1513.
 Juan Ponce de Leon cherche la fontaine de jouvence(vers les  Bahamas  )                               ..    . .
1497-1500
.Voyage de Vasco de Gama .
.
cCe voyage va ouvrir  aux    portugais les portes de l'Inde quatre caravelles vont partir," le Sao Raphael" " le Sao Gabriel"  le Sao Miguel et un navire de charge.
Ce voyage n'est pas un voyage de découverte,en effet les arabes commercaient avec les Indes depuis fort longtemps,la route par l'océan Indien et la mer Rouge était connue,(voir le voyage de Marco Polo),les musulmans dominaient le monde indou, il y avait de nombreux rajah indous avec les castes,le commerce était aux mains des communautés marchandes musulmanes arabes,persans,magrhrébins,egyptiens ,moplas
Pour les portugais c'étaient tous des infidèles
Vasco de Gama va poursuivre la route de Barthelemy Diaz ,apres le cap de  Bonne Espérance il remonte au nord.  (Lourenço Marquez-le golfe de Mozambique-Mombasa-)et c'est avec l'aide d'un pilote qu'il va aller aux Indes.
.

Vasco de Gama était un homme colèrique,inflexible ambitieux et surtout cruel...c'était un assassin
Il  a effectué la première navigation,pour ramener directement en Europe les épices,
1502
. Second voyage de Vasco de Gama avec une flotte de guerre de 15 bateaux en route pour les Indes.
Vasco de Gama va se comporter comme un assassin un être cruel,,il veut détruire les musulmans,détruire leur commerce
c'est à coups de canon que les portugais édifièrent leur domination 
.il va rentrer au Portugal en 1503,il a fondé l'empire colonial portugais aux Indes.
 Apres une période de 20 ans au Portugal  ,il va retourner  aux Indes pour y mourir... vient alors Alfonso de Albuquerque dit  "    le   terrible"
1499   
    .  Martin et Vicente Yanez Pinzon découvre les côtes du Bresil                . 
1500.1501
  Pedro Alvares Cabral  va faire la seconde expédition aux Indes.Il quitte Lisbonne en 1500 -13 vaisseaux 1.200 hommes
piquant au large de l'Afrique pour éviter le pot-au-noir atterrit par hazard sur la côte du Bresil.Car il va en Indes,il revendique le Bresil pour le Portugal..                    .                 ..puis quittant le Bresil il part pour l'Inde sur les traces de vasco de Gama
Au début on n'appréçia pas cette découverte à sa juste valeur! en 1511 le Bretoa va ramener 35 esclaves,des perroquets, des peaux de jaguars et le fameux bois rouge  braise.

1499.1500
.       Amerigo Vespucci est au Bresil.

1501.1502    Deuxiéme voyage..
americ-vespuceAmerico  Vespuce..........................................

1499.1500
   Alonso de Hojeda.

en 1500 le portugal va prendre pied sur l'île de Macao situé au large des côtes sud de la Chine ce qui va leur donner accès au marché de la soie

1503     . casa-de-contratacion      création à Seville de la"Casa de Contratacion"Par la reine Isabelle,elle a une importance considérable pour tous les aspects des explorations et du commerce vers le nouveau monde. ...                                                                     ...
Le     XVI ém siécle.

1506. Ferdinand d'Aragon et Philippe de Castille envoyèrent  Juan de Solis et Vicente Yanez Pinzon determiner la ligne de démarcation et un détroit pour les Indes. 
1503. 1511. Alfonso de Albuquerque.drapeau
                        portugal
Premier voyage aux Indes 1503-1505.avec 3 caravelles.
Son but conquérir le monopole du commerce aux Indes.donc détruire le commerce musulman
1505 22 navires sous les ordres de Dom francesco d'Almeida v
a partir pour installer aux Indes un vice-roi
1506Albuquerque quitte le Portugal avec 11 navires
Albuquerque ,comme Vasco de Gama fut un assassin..
" ensuite j'ai brûlé la ville et passé  tout au fil de l'épée ,et pendant quatre jours de suite,vos gens ont versé le sang.Partout ou nous pouvions les trouver,on n'accordait la vie à aucun des musulmans;on en remplissait les mosquées,puis on y mettait le feu...."extrait d'un rapport qu'il fit au roi
Si Alburquerque fut le plus grand capitaine que le Portugal ait jamais envoyé en Asie,fanatique,cruel ils les dépassa tous....
1509. 1511. Diego Lopes de Sequeira
1511. expédition de Cristobal de Haro au Brésil ...............                                                                   ..
1519   .Le 20 septembre  Début du voyage de Magellan.l'Armada de Molucca 5 navires "le Trinidad- Le San Antonio  le Conception -le Victoria- le Santiago."
avec 257 hommes,un des narateurs:françois -antoine  Pigafetta ,il fait partie de l'expédition, se lia d'amitié avec Magellan, chaque jour il nota les événements du voyage, il va débarquer à Séville  le 8 septembre 1522  avec les 16 recapés les premiers à avoir fait le tour du monde.
"le Victoria" avec 18 marins et 3 prisonniers.Tous épuisés ils avaient effectué la première circumnavigation  autourdu globe  ,le manuscrit  de Pigafetta fut envoyé à Rome mais détruit lors d'un saccage de la ville en 1527 ,heureusement il en existe une copie                                                                                                                                                                                                  ...
"je voudrais bien voir la clause du testament d'Adam qui m'exclut du partage du monde"...........  François  1er

la France ose s'aventurer dans les terres  inconnus                       domaine partagé entre Espagnols  et Portugais
1524
 .
Verrazzano né à Florence ,mais avec des armateurs français,( Ango)lui aussi désire aller à Cathay 
il 
découvre l'embouchure de l'Hudson. à bord de "la  DAUPHINE" 

il va repartir pour un second voyage en 1527  . va être tué et dévoré par les sauvages                                                                     .drapeau-roi
 1529-1530     
  Expédition des frères Parmentier Jean et Raoul.
                            ( les premiers français à passer le  cap   Bonne Espérance)Jean Ango envoie ses deux capitainessur les traces de Vasco de Gama il arme deux nefs "La Pensée" et "Le Sacre"  de Madagascar à Sumatra (.départ de Dieppe le 03/04/1529 escale aux Cap-vert le 27/04/1529,passent Bonne Espérance ,Madagascar en aôut 1529 , arrivée à Sumatra en octobre  mort des deux frères Parmentier en décembre  chemin du retour  départ de Sumatra en janvier 1530 ,escale à Sainte hélène  retour à Dieppe en juin 1530                                                                                                                                          .
1510.1572Villegagnon roi d'Amérique expédition au Brésil 1554-1557 Renforcement de la colonie 1558 retour 1559                                                                                                                                             .
drapeau-roi

1534.
 .
Premier voyage de  Jacques Cartier au Canadail est envoyé par François 1er.
Il cherche aussi le passage du nord ouest pour aller aux Indes!

1535. Deuxième voyage.
1541Troisième voyage de Cartier.        .......................                                                                                     . 

François 1 er voulait qu'on lui ramène des animaux  autruches,perroquets,guépards et lions,des défenses d'éléphants enfin une petite ménagerie  destinés à Chambord!             Il est même ramené des "Naturels" du Brésil par exemple.

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  LE  JAPON.1544 Trois portugais débarquèrent sur le sol japonnais vers le fief de Bungo.  à bord d'une jonque ,le navire des marins avait été entraîné vers ces rivages par la grande et véhémente tempête    le chef  était  Fernao  Mendes  PINTO un aventurier ,il avait quitté le Portugal six ans plus tôt,il fut suivi de quelques aventuriers portugais (1547 jorge Alvarez) Ensuite un jésuite  françois Xavier venant de l'Inde va essayer de convertir le Japon;1549 il va quitter le Japon en 1551 pendant ce temps les portugais faisaient du commerce à partir de la Chinedrapeau-portugal les jésuites vont obtenir de nombreux privilèges.

1555 les portugais  commercent avec le Japon depuis la Chine commerce de la soie,de la porcelaine chinoise ,du musc de la rhubarbe  etc..

1552. amiral gaspard de Coligny,un des rares français qui lutta contre les empires espanols et portuguais."Si une terre était libre
on pouvait y envoyer des colons français"; ( Coligy était amiral de France  l'entreprise commerciale vers le Brésil ,devint peu à peu  huguenote           ;;;

1556.Charles-Quint abdique pour son fils Philippe II ce dernier veut dominer le monde, l'empire universel;    1571 ,il gagne Lépante contre les Turcs,  1582 il annexe le Portugal mais se heurte aux protestants Hollandais( Guillaume d'Orange),Anglais,( Elisabeth I) et français ( le futur henry IV) De ce fait ne pouvant plus atterrir en aucun port voyant leur marine de cabotage mourir les provinces -unis décidérent de conquérir le monde,Les français apparaissent avec les Normands et les bretons.Les Hollandais font leur entrée en scéne à la fin du XVI ém siècle.        Idem pour les Anglais. 

1553 Hugh Willoughby va tenter le passage  par l'océan Artique pour aller en Orient ,son expédition se solda par une catastrophe , son navire fut immobilisé dans la mer blanche

au nord de la moscovie drapeau-anglaisou ses hommes gelés trouvèrent la mort,la route par le nord de la russie était donc désastreuse

1555 de Villegagnon vice-amiral  sous le règne d'Henri II  s' installe dans la baie de Rio avec le soutien des indiens,il veut en faire un refuge pour les huguenots ,cela sera un échec
1562.
  jean Ribault et   goulaine de Laudonnière.

Coligny leur confie l'expédition  en Floride deux roberges ,150 hommes
1564. deuxième expédition.But coloniser la Foride                                                                                                             ......
1565 troisiéme expédition  .
L 'Angleterre  avec Elizabeth 1      va se lancer à travers le monde ,sur les chasses réservées des Espagnols et Portugais.

1577 .1580
.
Drake  émule de Magellan il fit le premier tour du monde anglais et passa sous "le cap  Horn"   sous le reigne de Elisabeth                

septembre 1580 drake est reçu en héro car il est le premier anglais a avoir fait le tour du monde,mais parce qu'il avait à bord  de son "Golden Hind"

un immense butin pris aux espagnols

1576.1577 Frobisher martin.
Recherche d' une route des Indes par le nord,avec trois expéditions..n'oublions pas  Hawkins                                                                                          ..

Deux navires le "Georges" et le "William" quittent Limehouse en angleterre au printemps 1580 ils vont essayer de joindre le Japon par le nord de la russie ce fut un grave échec seul le Globe put  rebrousser chemin ,du William on n'entendit plus jamais parler

drapeau-anglais  drapeau-batavePour les Anglais et les Hollandais  il y avait quatre routes pour aller en Extrème-Orient

La route par l'océan artique  au nord de la Russie relativement courte, cela se révélait une catastrophe (navires pris dans les glaces)

La route par le nord de l'Amérique, à partir du Groéland nouvelle catastrophe  (navires pris par les glaces).

La route qui longe les côtes d'Afrique ,contourne le cap de bonne Espérance, et traverse l'océan Indien ,mais danger! les portugais sont les maîtres

depuis maintenant  presque un siècle,ils sont catholiques et les anglais hérétiques, ensuite aux philippines  ce sont les espagnols gare à l'inquisition....

La route qui contourne l'Amérique du sud ,mais la peur  des marins  pour le  détroit de Magellan est immense ,  le Pacifique  à traverser bien mal connu avec ses canibales

et ensuite on risque de tomber sur les philippines et les espagnols qui brûlent les hérétiques.

Il va falloir  beaucoup de courage  a  ces deux nations pour s'imposer sur les mers Orientales  et y créer des comptoirs.

(pour une raison que j'ignore les français ne sont pas présents)

1578.  
  ; Raleigh
drapeau-anglais afrête"la Biche d'Or" avec son demi frere sir Humphrey Gilbert."pour découvrir les terres barbares et idolâtres n'étant pas actuellement en la possession d'un prince ou d'un peuple chétien,pourles occuper et les exploiter"                                                                                       ....

1585.
 John Davis.
Associés de Raleigh ,toujours trouver un passage vers le Pacifique par le nord-ouest? Il découvre le Groenland,la terre de Baffin etc.          ..drapeau-anglais

1588 .  Défaite de" l'invincible Armada"  dePhilippe II. 
L'Espagne va consacrer ce qui lui reste de navires actifs à la protection de ses galions,et abandonne le reste. 
l'ère des  flibustier, corsaires anglais, hollandais français commence.

1598-1600
.
drapeau-batave
Voyage fait par huit navire d'Amsterdam au mois de mars 1598sous la conduite de l'admiral jacques Corneille Necq
Van Noo
rt.
(sr Olivier du Nort d'Utrecht général de quatre navires              Voyage autour du monde du hollandais 
En 1602       création de la compagnie des Indes orientales par les Hollandais....................................................................

Le     XVI Iém siécle.
1603-1604
.
Premier voyage de Champlain au Canada.

La flottille appareille de Honfleur en 1603 direction le Saint Laurent ...........
1616.       Dernier et desastreux voyage de Sir Walter Raleigh à la
Recherche de l'Eldorado en Guyane .;;....................................................... .
1625. Sous Louis XIII départ de quelques colons pour les Antilles;;;;;;;;;;;
1642 Tasman abel envoyé par le gouverneur Van Diemen dans les mers du sud découvre la Tasmanie et la Nouvelle  Zélande  1644 côte de l'Australie,le journal de bord de son voyage a été publié en 1860! 
1670. 1684 Cavelier de La Salle  Expédition en Amérique du Nord.                    
1686-1697.
 Le Moyne d'Iberville C
ampagne dans la baie d' Hudson.
1698-1702. Exploration du Mississipi et colonisation de la Louisiane.......
1708-1711. Woodes  Rogers.  "Voyage autour du monde"    drapeau-anglais
Le     XVIIII ém siécle. Le siécle des "expéditions:Nous ne sommes plus dans l'ère des "Grandes Découvertes."La soif de l'or des épices de la chistianisation est remplacée par les sciences:la  botaniques, la géographie, lacartographie, la découverte de notre terre!!.
.
1712-1714. Frezier amédée-françois voyage en mer du sud Pérou  il fut envoyé en mission au Chili pour mettre les colonies espagnoles en état de défense,il profita de ce voyage au cours duquel il doubla deux fois le cap Horn pour se livrer a de nombreuses observations scientifiques et proceder à des relevés hydrographiques                                            drapeau-roi                  
Lord  georges Anson. Voyage autour du monde effectué de 1740 à 1744.                             drapeau-anglais
1746-1749.
 Jean- Baptiste Bouvet de Lozier;;;;;                                 ;;;;;;;;;                                          ;;
  1764 et 1765
.John Byron:
           voyage autour du monde fait sur le vaisseau de guerre anglais "Le Dauphin"                                    drapeau-anglais
Circumnavigation ou  tour de monde  : douze expéditions ont déja fait le tour du monde, apres Magellan..
Les Hollandais olivier de Noort...Lemaire et Schouten....Jacques l'Hermite.
Les allemands au service de la Hollande Spilberg et Roggewin.
Les Anglais :  Drake... Cavendish...Cowley...Wood-Rogers....Anson....Byron...
Les  français certains marins (11) ont fait ce tour  du monde, dans des buts commerciaux,mais au détriment du commerce établi par les espagnols,portugais hollandais...etc..aussi   leur nom est inconnu....car ces expéditions étaient plus ou moins secrètes...
1766-1769
Bougainville 1er tour du monde  officiel fait par un français avec "La boudeuse et l'Etoile
.

Le premier tour du monde des français aura attendu environ   250anse.....                                                                            .
1768-1771.    James  Cook  1er Voyage  beaucoup d' ethnologie des peuples,
                     les contrées inconnues du pacifique ont été rendues célébres par  ses récits   

1772-1775   2ém Voyage
1776-1780 3ém Voyage il va même atteindre avec "la Resolution" la latitude de 71°10 S   fin du mythe "terra australis"
                                          "Il sera toujours à mes yeux le premier des navigateurs"      Lapérouse parlant de Cook               ...

 Aprés lui il reste peu de découvertes maritimes!     il est considéré comme un des plus grands navigateurs  du XVIIIém siècle
1770.Marion-Dufresne Nicolas Chargé de ramener à Tahiti le polynesien Aoutourou qui avait accompagné Bougainville en France,et aussi de rechercher de nouvelles terres dans le sud.                                                                                                                                                             .
1785-1788. Dixon Georges. Voyage autour du monde et principalement à la côte nord-ouest de l'Amérique à bord du King-George et de la queen -Charlotte  capitaine Porlock                                                                .drapeau-anglais
1788
 Bligh  william: voyage en mer du sud ,entrepris par ordre de S.M.Britanique pour introduire aux Indes orientales,l'arbre à pain et d'autres plantes utiles.
avec sa fameuse Bounty!                                                       ;
1770-1775
.  Kerguelen.
En 1771 il appareille sur le" Berryer"avec l'abbé Rochon astronome pour un projet d'exploration des terres australes.....
1772.sous le règne de Louis XV un navigateur français Saint Allouarn a le premier pris possession de l'Australie  occidentale soit seize ans avant Philip pour Sydney ,la découverte d'un écu en argent à l'effigie de Louis XV semble le prouver........        .
1774-1776. Capitaine Thomas Forrest voyage aux Moluques et à la nouvelle Guinée fait sur la galère "La    Tartare"                       .drapeau-anglais
1785-?  jean-françois de La  Pérouse  expédition commandée par Louis XVI                                                                    
1785-1794.  Billings joseph commodore :voyage dans le nord  de la Russie asiatique,dans la mer glaciale fait par ordre de Catherine II
1786.Lowenorn M. voyage pour  la découverte  de la côte orientale du Groeland fait par ordre  de S.M Danoise
1790-1792 Etienne Marchand voyage à but commercial uniquement,il fut chargé en 1790 par la maison Baux de Marseille ,d'aller chercher des fourrures sur les côtes ouest d'Amérique du nord pour les vendre en Chine
Il quitte Marseille sur "Le Solide"  double le Horn, -les Marquises-,il alla charger en Alaska- ensuite Macao- Ile de France- et Toulon en 1792. 2ém circumnavigation d'un français.....................;;;;;;                    ....
1790-1795. Vancouver george.
Voyage de découverte à l'océan Pacifique du nord et autour du monde ,dans lequel la côte Nord-ouest de l'Amérique a été soigneusement reconnue et exactement relevée,expédition ordonnée par le roi d'Angleterre           drapeau-anglais  

1791- 1794 Amiral joseph Antoine Raymond Bruny- Entrecasteaux.quitte Brest avec deux gabares gréées en frégates   " la Recherche et l'Espérance commandée par jean-michel Huon de Kermadec"   il est chargé de rechercher l'expédition disparue de Lapérouse et de conduire des travaux scientifiques ; à son bord des savants comme claude antoine Riche (naturaliste.)Charles françois Beautemps-Beaupré( hydrographe )
jacques julien houou de la Billardière (naturaliste)Le récit de ce voyage a été écrit par  de la Billardière en 1799  Atlas pour servir à la relation du voyage à la recherche de La Pérouse et Paul edouard de Rossel officier de l'expédition en 1809."Voyage de D'entrecasteaux""it......                                                                                                                              .
Pratiquement la terre est découverte à la fin du XVIIIém siècle.

XIXém Siécle : Hydrographie et cartographie vont affiner les cartes marines ,les régions polaires vont faire l'objet de nombreuses expéditions.  voir la page cartes marines

1800-1804 Nicolas Baudin parti du Havre en 1800 avec "le Géographe" et "le Naturaliste" avec de nombreux scientifiques     le récit du voyage a été publié  par Freycinet et françois Péron en 1810.
Son voyage termine les aventures d'explorations françaises dans le Pacifique .
.................                                                   .
1801-1803  .Expédition des  Flinders
1803-1806   Krusenstern  Adam-jean; voyage autour du monde par ordre de S.M.I Alexandre 1er empereur de Russie sur les vaisseaux          "La Nadiejeda"- et "la Neva"
1816-1819. Roquefeuil  camille  Voyage autour du monde  c'est le troisième voyage français  hommologué  de   circumnavigation          drapeau-france
1817-1820                          L ' Uranie                                                                                                        drapeau-france
1818.    Capitaine John Ross et William Edward Parry . voyage vers le pôle Arctique, dans la baie de baffin  sur les vaisseaux de sa majesté "l'Isabelle" et "l'Alexandre" pour vérifier s'il existe un passage au nord Ouest de l'Atlantique au Pacifique.
(second voyage en 1829-1833)
1822-1825. Duperrey voyage autour du monde ,départ de Toulon en 1822  sur "La Coquille"
périple: Ténériffe-  Sainte-Catherine-îles Malouines- cap Horn- Conception-Collao-Payta- Tahiti--Nouvelle-Irlande-Amboine-Les Moluques-Australie-Nouvelle-Zélande-Carolines-Nouvelles-Guinée-Sourabaya- Maurice-Marseille 1825
.
1826-1829         Dumont-Durville avec " La Coquille"                                                                                    drapeau-france
1826-1829. Lutke fréderic. Voyage autour du monde fait par ordre de S.M l'Empereur  Nicolas Ier sur la corvette"Le Séniavine"
1827-1828.le capitaine Dillon  voyage aux îles de la mer du sud et il découvre les restes de l'expédition Lapérouse.                           drapeau-anglais
1828-1829. Duhaut-cilly A : Voyage autour du monde ,principalement à la californie et aux îles Sandwich.

 
                                                  FIN                   
                                                                              les espaces maritimes sont  connus......
                                                                                                                                      il reste  l'aventure polaire.  




Liens  internet......
si vous désirez compléter vos connaissances sur l'exploration maritime  dans l' histoire    
.Bon surf  revenez nous vite......

descoverhttps://www.google.com/maps/d/viewer?mid=zwrMStlmyGt4.kcwKKma8zU2U&hl=es

 
Pour les  gravures;se reporter au chapitre gravures"explorateurs maritimes" 
Pour les cartes; ;;;;;voir notre chapitre "cartes marine" cartes extraites des livres      souvent des livres d'explorations déchirés.
Pour les livres en vente voir les pages 
     Les premiéres  expéditions de découverte du monde  des origines  au prince Henri le Navigateur.1415 (prise de Ceuta)
     La recherche de l' or ,des épices, des esclaves. de  1415 à 1715.
       Les expéditions scientifiques du siécle des lumière1715 à la découverte des pôles
       Les éditions anciennes                         
                                                   

.
http://www.publius-historicus.com/explo.html

http://www.publius-historicus.com/magellan.html
Les explorateurs du XVIém siécle

Magellan    etc... etc...

american-history
http://beatl.barnard.columbia.edu/maritime/


http://www.cosmovisions.com/geographieGDChrono.htm
Histoire de la géographie
Les grandes découvertes maritimes


http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27explorateurs

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_d%C3%A9couvertes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_explorations

Liste d'explorateurs

http://www.dulcerodrigues.info/educa/decouvertes/fr/decouvertes _expansion4_fr.html
LES DÉCOUVERTES MARITIMES

http://www.lethist.lautre.net/les_premiers_decouvreurs.htm

 
 
Si vous voulez en connaître plus
Etude  que monsieur   Michéa hubert capitaine au long cours, nous autorise aimablement à produire sur notre site:
Procédés de navigation du Moyen-âge, aux grandes découvertes.

et l'évolution des mentalités

Hubert Michéa        Capitaine au long cours
Qu'il s'agisse de prendre du poisson ou bien d'aller échanger des produits, l'acte de naviguer a pour conséquence la confrontation à un univers incertain dont il faut interprèter les signes, avec lequel il faut composer. Armé des connaissances qu'il a acquises, le navigateur, une fois en mer se retrouve face à un autre soi-même. Les manières de naviguer ont témoigné non seulement des nécéssités économiques mais aussi de modifications dans la conception du monde .

Les informations dont nous disposons nous conduisent à penser que, depuis la fin de l'Empire Romain, jusqu'à l'époque des premières croisades, les transports par mer furent effectués par ce que F. Braudel appelait des "barques processionnaires" navigant en vue de terre. En Méditerranée celle-ci est rarement loin des yeux. Les "péripli" énoncent les étapes des itinéraires, indiquent la distance et l'orientation générale de chacune d'entre elles par rapport à celle qui la suit. Le périple dit d'Arien, celui de la Mer d'Erythrée, tous deux du second siècle en sont des exemples. Les gloses, d'un manuscrit de la "gesta" d'Adam de Brème, vers 845, qui fait état de routes vers l'Islande et vers le proche Atlantique, suivent la route maritime empruntée par les croisés flamands de la troisième croisade1. "Da sfera" de L. et G. Dati, (vers 1436), dont une centaine d'exemplaires nous sont parvenus, contient un itinéraire qui relie les Canaries à l'embouchure du Don, dans l'ordre où le donne Pomponius Mela 2, au premier siècle de notre ère. Tous, constituent, sans aucun doute, autant de témoignages des méthodes employées en ces âges reculés. Ne croyons pas que les méthodes nouvelles, lorsqu'elles entrent en usage commun, causent la disparition immédiate des vieux algorythmes. Alors qu'étaient disponibles des méthodes plus élaborées, Duarte Pacheco, en 1505, dans "Esmeraldo De Situ Orbis", suit Pomponius Mela, tandis que le livre de Mer de la Bibliothèque Communale d'Anvers, vers 1572, décrit les côtes bretonnes et flamandes, selon la méthode linéaire des péripli anciens 3.

Péripli profanes, ils accompagnaient pélerins et marchands engagés dans des régions lointaines en des voyages utilitaires. En chrétienté, ils font remarquer au marin chrétien le rôle historique de certains points comme par exemple, dans la "sfera" de Dati:

Del Monte Sinay piu la son poco

Sul qual fu data la legge divina

Dove e sepolta Santa Chaterina.

La sféra, f° 21 du ms d'Amsterdam.2

Dans le même temps, textes et mappemondes réalisés par les clercs médiévaux, tels Hugues de Saint-Victor (1128-1129), Lambert de Saint-Omer (1120), nous proposent l'image d'un oekoumène, inséré dans un hémisphère nord et cerné par un grand océan. Le Paradis terrestre, origine des jours du commencement est représenté à l'est, en haut de la mappemode. l'Enfer est placé en bas, à l'ouest, là où se situe la Fin des temps" depuis l'Eden des origines jusqu'aux rivages ultimes de l'Océan, là où, comme le soleil, l'homme doit sombrer dans l'abîme pour ressusciter à un monde nouveau" . Pénétré de l'impuissance de l'homme, perçu comme une créature déchue, le clerc refuse le Monde, à l'imitation de Saint-Bernard, aux yeux de qui il est un obstacle à l'approche de Dieu. l'Eglise, d'une manière générale, n'incite pas à la recherche des causes, des anomalies constatées à ce que les pères de l'Eglise, comme Cicéron, qualifient d'Ordre des choses.

A cela s'ajoute une fierté de soi, héritée de l'Empire. Les peuples situés au delà du monde urbanisé méditerranéen, sont présentés sous des connotations négatives. Les orientaux, sont fils de Cham, race maudite. Selon Lambert de Saint-Omer, les Africains sont noirs, tandis que les Ethiopiens sont ténébreux comme la 'Terra tenebrosa'. Leur couleur, selon Saint Amboise signifie ténèbres et misère de l'âme 4 . L'Afrique est marquée du sceau de l'étrangeté. Que dire, plus tard, du Nouveau Monde !

Le Liber Floridus situe la Terre au centre d'un système Ptoléméen, dont les Chaldéens avaient jeté les fondements. La terre pourrait selon certains, avoir la forme d'une sphère, son diamètre serait celui déterminé par Erathostène. Elle serait la plus petite des planètes. La modestie sied au monde. Ses extrémités sont glacées4. Une zone équatoriale torride sépare L'oekumène de l'hémisphère austral qui est réputé inaccessible. Le Pape Zacharie, au VIII° siècle, avait conclu que puisque l'église devait apporter la Bonne Nouvelle pour le salut de tous, les êtres situés aux antipodes, s'ils existaient, ne pouvaient être fils d'Adam puisqu'il n'était pas possible de les joindre... Des extra-terrestres en quelque sorte, d'une espèce d'ordre différent, situés dans une autre base de temps et un autre lieu.

A l'occasion des croisades, et tout particulièrement de la reconquête en Espagne, clercs et marchands développent des échanges, philosophiques, artistiques et en particulier scientifiques, avec le monde islamique. L'Asie, n'est plus seulement, le pays d'où provient la soie de Cathay. En russe la Chine se dit encore "Kitai', avec laquelle les échanges n'avaient pas cessé depuis le temps de Rome, comme en témoignent les missions de Plan Carpin, de Rubruck entre autres. Ophyr, n'est plus seulement le lieu d'où provienent les aromates, et l'encens dont la fumée réconciliatrice monte de la terre vers les cieux. De Ramon Llull, "el arbor de sciencia", Majorque vers 1235, à Finobacci, "Liber abbaci", Bougie XII° siècle, en passant par Hunayn-ibn-Ishac en Syrie, traducteur de Galien, les clercs retrouvent les sciences de la Grèce prè-chrétienne.
La carte à marteloire apparaît. La carte Pisane, datée des environs de 1290 en est le prototype achevé, mais il est à peu près certain qu'il en existait de plus anciennes si on retient l'allusion qu'en fait Guillaume de Nangis dans sa relation de la seconde croisade de Saint-Louis. Le marteloire est une figure circulaire dont la circonférence est divisée en 16 ou 32 points équidistants, reliés tous à chacun des autres par des cordes. Il procède indiscutablement du théorème de Ptolémée et de la manière d'établir les tables des arcs donnés par "La composition mathématique"5. Il servira désormais à déterminer, quelle que soit la route suivie par un navire, forcé de louvoyer, la direction et la distance à laquelle se trouve sa destination, pourvu qu'il dispose d'un repère continu de la direction du nord. Un calcul de proportion, qui pouvait d'ailleurs être évité par l'usage, bientôt généralisé d'une échelle des distances, en facilitait la pratique. La manipulation était effectuée à l'aide de deux compas à pointes sèches.
La science cléricale, tire de Ptolémée une contribution essentielle à la science nautique.
Tout montre que le marteloire était orienté dans la direction du Nord magnétique pour la région décrite par la carte. En étudiant attentivement certaines de ces cartes on perçoit qu'elles furent tracées autour d'itinéraires privilégiés, parmi lesquels j'ai décelé celui qui de la Manche conduisait en Terre Sainte par le Nord de l'Afrique. Les propriétés du magnétisme avaient été entrevues depuis des lustres. Isidore de Séville, entre autres, y fait allusion et Gervais de Tilbury, au début du XII° siècle, rapporte une expérience attribuée à Saint Augustin 6. C'est aussi au milieu du XII° siècle qu'apparait l'usage de l'aiguille aimantée.

Sur ce point encore, les marins tirent, de ce dont la science cléricale avait fait un objet de curiosité, une application nautique .

L'amélioration de la sécurité de la navigation, qui résulte de ces nouveautés, en particulier dans les régions où le ciel, souvent couvert, ne permet plus une orientation régulière par l'observation des astres, suggère une raison à la construction de navires de grande taille, 1000 tonneaux, qu'on constate à Venise et à Gênes. Tout cet ensemble va désormais faciliter la pratique de relations maritimes "en droiture" entre l'Italie et les Flandres.
La navigation sur les côtes atlantiques demande, en plus, une parfaite prédiction des marées. Au temps de Bède le Vénérable, au VI° siècle, on enseignait aux évêques comment calculer sur leurs doigts, dans "De loquela Digitorum" et en particulier l'âge de la lune dans l'intention d'en tirer la date de la célébration de Pâques, fixée par le concile de Nicée, au premier dimanche suivant la nouvelle-lune, qui se produit immédiatement après l'équinoxe de printemps.... Cet enseignement sera repris par les rédacteurs des "règlements" nautiques portugais. Ces moyens élémentaires sont assez précis pour que l'on puisse les vérifier encore de nos jours. De l'âge de la marée, on déduit, pour un lieu particulier, l'heure de la pleine mer. Les cartes à marteloires, tant italiennes que majorquines ou portugaises, indiquent pour chaque port, les intervalles séparant le passage de la lune au méridien, du moment auquel se produit la pleine mer. Saint-Mathieu en Bretagne est à trois heures ce qui veut dire que le jour de la pleine lune, la pleine mer a lieu à trois heures de l'après midi.
Nous constatons que, là encore, un algorythme clérical, reçoit un usage nautique. L'exploration du proche Atlantique, allait reléguer Saint-Brendan et les moines de Saint-Mathieu, dans l'imaginaire des peuples où ils pérégrineront sans fin.
Lors des expéditions portugaises vers le sud, au delà du cap Bojador, le vent et le courant poussant les navires au large, au delà des repères de la côte d'Afrique les marins seront forcés de se trouver de nouvelles méthodes pour trouver leur chemin de retour. La possibilité de mesurer la hauteur de l'étoile Polaire, qui est presque égale à la latitude, était connue d'Erathostène et des clercs du Moyen-âge. Les marins portugais vont en faire usage. Rendus à la hauteur de Lisbonne les pilotes faisaient route vers l'est et retrouvaient leur port de départ. Ce procédé de navigation, à latitude constante, fut utilisé par Colomb.

L'observation de la distance zénitale du soleil, observée au moyen d'un astrolabe de mer, donnait la latitude si on y ajoutait la déclinaison de cet astre. Les tables d'Alphonse X, Le Sage, 1252-86, reprennant les données de Ptolémée, transmises de l'arabe, indiquaient la déclinaison. Ces tables, présentées dans Almanach perpetuum de Zacuto, 7 vont être adaptées à ce nouvel usage dans le "Regiment de l'astrolabe" et à la culture des marins. Un procédé de traçage graphique permettra d'obtenir cette déclinaison sans calcul.

Les clercs avaient connaissance de la mécanique céleste. Elle était utilisée en vue de fixer le calendrier liturgique, et les heures des prières, tant en terre d'Islam qu'en chrétienté. Il en était fait un usage qui nous parait irrationel, celui de tirer des horoscopes. Ceux des grands personnages sont souvent cités par les chroniqueurs, par exemple celui du prince Henri, par Azurara,81448. Christophe Colomb lui même, dans les annotations qu'il écrivit en marge de certains livres, fait une large place à des considérations de cette nature. Dans un exemplaire de Imago mundi, conservé à Séville, il note la malignité de Saturne et de Mars.

La contestation entre tenants de la liberté de l'homme, enseignée par l'Eglise, soutenue par des hommes comme Petraque, et ceux qui croyaient en la toute puissance des astres et en la prédestination, défendue par des hommes comme Pic de la Mirandole, ou Ibn Khaldoun, répond en écho aux divergences séparant, sur ce point, Aristote de Platon. Le vieux débat sur la prédestination reprend une nouvelle vigueur à l'approche des grands découvertes. Des hommes réputés aussi rigoureux que Kepler qui écrit "animam quoque in corpore solis inesse necesse est", s'interrogent sur le degré d'indépendance de l'être. Comment se montrer surpris de constater l'usage de l'astrologie dans le domaine judiciaire, lorsque la preuve matérielle faisait défaut9 ?. Dans le même esprit, les traités de médecine recommandent l'usage ou l'abstention de remèdes selon la configuration du ciel. L'Atlas Catalan, offert par le Roi d'Aragon à Charles VII montre une représentation d'un corps humain dont les parties sont timbrées de signes du zodiac. Une table explique les conjonctions du soleil et de la lune avec ces signes et explique les périodes néfastes aux interventions. C'est principalement d'Espagne que les documents attestant ces croyances nous sont parvenus en plus grand nombre. On les doit le plus souvent à des médecins juifs, qui se révèlent comme des catalyseurs entre la science cléricale et celle des navigateurs. L'Eglise éprouvera de grandes difficultés à séparer ce qu'elle considérera comme licite, de ce qui sera réputé comme procédant de l'esprit malin. Au cours de la tourmente qui accompagna la Réforme, l'Inquisition a ainsi poursuivi de nombreux savants, accusés de d'hérésie ou de conversion suspecte. Citons Pedro Nunes, pilote major du royaume de Portugal, juif converti, 1537, qui ne dut son salut qu'à la haute protection du roi et Mercator qui, fut emprisonné en1544 10. Mais au delà de la persécution, ce sont les conséquences des nouveautés révélées par la science qu'on tentait parfois d'occulter, comme l'illustre le procès fait à Gallilée. De nombreux hommes de science portugais durent s'exiler, contribuant ainsi à un transfert de technologie vers le nord de l'Europe du nord et même la Turquie. Ces préoccupations métaphysiques et religieuses eurent, par conséquent, des retombées économiques et stratégiques.

Les hommes de cette fin du Moyen-âge voient, à chaque retour de caravelle, se détériorer leur vision du monde. Lambert de Saint-Omer aurait peut être discerné, une fin des temps, dans le franchissement du Cap Bojador. Le retour de l'esprit rationaliste brouille la vision du monde médièval. Dans un premier temps l'Eglise semble avoir discerné l'esprit malin de la tentation, dans la notion d'entreprise, sous toutes ses formes. Il serait cependant exagéré de ne retenir que cet aspect des choses. Des hommes comme Adélard de Bath, de l'Université de Paris, avaient, dès le XII° siècle, cherché à percer la nature des phénomènes, allant jusque chez les Arabes chercher la réponse à leurs interrogations. On dit que c'est à son retour d'Espagne que Gerbert, le futur Sylvestre II, composa son "Abacus". Il est permis de se demander si l'Eglise ne fut pas contrainte à suivre des événements qui l'inqiétaient mais qu'elle ne pouvait contrôler. Les bulles de Calixte III, puis d'Alexandre IV et la suite de documents diplomatiques qui allaient aboutir au traité de Tordesillas, en 1494, instituant une ligne de démarcation à 370 lieues à l'ouest du cap Vert, séparant le monde en deux hémisphères, l'un soumis à l'influence portugaise, l'autre laissé au roi d'Espagne, traduisent l'altération des relations de Rome avec les chancelleries d'Espagne et de Portugal. Si les premiers de ces accord émanent du Saint-Père, les derniers sont établis directement entre les deux puissances maritimes du moment et portent des clauses de renonciation à l'arbitrage de Rome 11 ce qui indique clairement le changement de leur finalité: Les expéditions vers les terres nouvelles, initialement destinées à rechercher le concours du Prêtre Jehan contre l'Islam et à évangéliser des peuples lointains, reçoivent désormais une mission commerciale et stratégique. Dès le premier retour de Vasco de Gamma, les marchands italiens de Bruges informent le Sénat de Venise de la chute des cours des épices à Bruges 12.

Au retour du premier voyage de Colomb, la conception du monde, malgré toutes les questions qui se pressaient, n'avait pas changé dans l'opinion. Des hommes comme Pierre d'Ailly restaient contestés par leurs pairs. Ce n'est que quelques années plus tard que l'on saura de manière certaine qu'un nouveau monde a été découvert. Ce fait, inoui pour l'époque, soulèvera des questions redoutables: Si les peuples découverts, dans ce qui allait être nommé l'Amérique, étaient des hommes, on se devait de leur apporter la Bonne Nouvelle et ne pas les traiter plus mal que les habitants du vieux monde. Leurs moeurs, en particulier le cannibalisme, étaient elles le fait d'une intelligence semblable à la notre ? De ces questions devaient découler le traitement qu'on leur reserverait. La controverse lancée par Las Casas nous a laissé la trace indélébile d'un drame qui perdure de nos jours. Les faits allaient plus vite que les théories. Le Saint Siège, lui-même à peine sorti de l'épreuve du Schisme, était entré dans les turbulences d'un examen de conscience formidable, dont le signe le plus visible était la séparation des chrétiens. Le monde ne se séparait plus en Bons et Méchants. Le peuple chaque jour plus informé par l'explosion médiatique que les méthode d'impression avaient rendu possible, agissait hors des principes enseignés par l'Eglise. Celle-ci, dans ce tourbillon qui lui faisait violence dut, à son tour, faire appel à ces sciences profanes afin de transmettre aux générations ultérieures, une foi épurée, tenant meilleur compte des situations qui s'étaient crées. Je pense ici à Dom Michel Le Nobletz, en Bretagne, dont les "taoulennou", cartes et images, aux figures de maisons et bateaux, familiers des Bretons, servaient à illustrer une doctrine qui se voulait rénovée. L'un d'eux évoque l'ouverture d'un passage au travers de l'isthme de Panama, qui raccourcirait la route de retour de ses ouailles. Dom Michel établit un parallèle entre l'entreprise humaine  but profane et l'espérance du croyant qui doit consentir des grands efforts pour que sa route l'approche du salut final 13.
 

Ce ré-examen des valeurs, troublait les esprits cultivés, autant que les marins, soldats et marchands. Ces derniers, pressés par des considérations élémentaires et sans doute brutales, ne pouvaient pour autant oublier ce que l'Eglise leur avait enseigné. Gomez Eanes da Zurara interprétait ainsi leur angoisses: "Vierge de Thémis, qui parmi les muses du mont Parnasse avais la spéciale prérogative de scruter les secrets de la caverne d'Apollon, je doute que tu aies éprouvé plus de crainte à poser tes pieds sur la table sacrée où les révélations divines allaient t'imposer un tourment presque mortel...." 14. A l'image de Fernao Mendez Pinto dont la "Pérégrination" vient d'être reéditée, clercs, marchands, soldats et marins, chacun à son rang, firent cependant face à ce nouveau défi. L'Occident manifesta, en ces siècles de vertige une capacité à se remettre en question qui n'est pas sans relation avec les progrès qu'il réalisa jusqu'à notre époque où de nouveaux défis, tant dans le cosmos qu'en matière de génétique, par exemple, s'amoncellent à l'horizon..

notes:
-1- Stephane Lebecq, "Marchands et navigateurs frisons du Haut-Moyen-âge", Lille, 1983, t.2, p. 196.-2- H. Michéa, "A propos de Dati", "Médieval ships and birth of technological societies", Malte, 1992.-3- J. Denucé et D. Gernez: "Le livre de mer, manuscrit de la Bibliothèque communale d'Anvers N° B 29166", Anvers, 1936, 91 p. + planches.-4- Danièle Lecoq: "La mappemonde du liber floridus ou la vision du monde de Lambert de Saint-Omer", Imago mundi, 1987, p. 9-20."La Mappemonde du Arca Noe Mystica de Hugues de Saint-Victor (1128-1129)", actes du congrès international de géographie, Paris, 1989, p. 9-31.-5- Claude Ptolémée "Composition mathématique", traduction de M. Halma, Paris, 1813, Ch IX, p. 26-36.Sur l'usage du marteloire la seule allusion connue pour cette époque se trouve dans un atlas d'Andrea Bianco, vers 1436. L'usage qu'il en donne tend déjà à l'évaluation, des coordonnées géographiques. Il ne fait pas mention de l'usage décrit ci-dessus, qui est plus ancien et que j'ai exposé en détail dans la "Revue de l'Institut Français de Navigation", n°141, janvier 1988, p. 101-117, repris par plusieurs autres publications.-6- Gervais de Tilbury, vers 1214, dans un "Livre des merveilles", traduit par A. Duchesnes, Paris, 1992, p.22 relate l'expérience prêtée à Saint-Augustin au moyen d'une pierre d'aimant indienne et faisant tourner un morceau de fer placé dans une auge en déplaçant la pierre autour.-7- Abraham Zacuto "Almanach Perpetuum celestium motuum, radix 1473", fac-similé de l'édition de leira 1496, Munich, 1915.J. Bensaude "L'astronomie nautique au Portugal", réédition, Amsterdam, 1967.-8- Gomes Eanes da Zurara: "Cronica da Guiné", Lisbonne, 1937 et version Française IFAN Dakar, 1960.-9 - E. Garin, "Le Zodiaque de la vie", Paris , 1991, p 27.  

-10- Album Antoine de Smet, Bruxelles, 1974, "Mercator à Louvain 1530-1552, p.193-274, en particulier p. 236-237.-11- Luis Adao Da Fonseca, "O tratado de Tordesilhas e a diplomacia luso-castelhana no seculo XV", Lisbonne, 1991. Antonio Rumeu de Armas "Nueva Luz sobre las capitulaciones de Santa-Fe de 1492", Madrid, 1985.Luis de Matos: "L'expansion portugaise dans la litterature latine de la Renaissance", Lisbonne, 1991, Chapitre VII 'Les lettres de la chancellerie portugaise au Saint-Siège'.J. Paviot: "L'Imaginaire géographique des découvertes au XV° siècle", Fondation Calouste Gulbenkian, Paris, 1990. Les ambassades en Ethyopie, terre du Prètre jean. Projet de l'Ecuyer du Duc de Bourgogne, Gilbert de Lannoy, 1522-1523, de détourner les sources du Nil afin d'affamer l'Egypte.
-12- Luis de Matos: "L'expansion portugaise dans la litterature latine de la renaissance", Lisbonne, 1991, Ch. IV, 'la correspondance des marchands et diplomates italiens", p. 207 et s.  -13- F. Renaud : "Michel le Nobletz", Paris, 1955, p. 236. -14- Gomes Eanes da Zurara: "Cronica da Guiné", version Française IFAN Dakar, 1960, ch.VIII, p.70.                                                                                                                                      Hubert Michéa  capitaine au long cours




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Hérodote (en grec ancien Ἡρόδοτος / Hêródotos), né vers 484 avant notre ère

à Halicarnasse en Carie (actuellement Bodrum en Turquie), mort vers 420 à Thourioi, est un historien grec.Hérodote est l’un des premiers prosateurs dont l'œuvre nous soit parvenue en entier. Certains historiens contemporains d’Hérodote qui œuvrèrent après lui, comme Thucydide, le critiquèrent Néanmoins, Thucydide choisit de commencer son histoire là où Hérodote s’était arrêté (au siège de Sestos) ce qui montre que les textes d'Hérodote étaient suffisamment exacts pour ne pas avoir à subir de réécriture ou de corrections Plutarque, dans son essai De la mauvaise foi d’Hérodote, a qualifié Hérodote d’« ami des barbares »pour ne pas avoir été suffisamment pro-grec, ce qui, en fait, montre peut-être qu'Hérodote avait fait un travail remarquable par une relative équité. Il résulta de ces critiques que les écrits d'Hérodote furent mal considérés à la Renaissance tout en restant très lus Cependant, depuis le XIXe siècle et surtout le XXe siècle, sa réputation a été grandement réhabilitée par les preuves archéologiques qui ont confirmé à plusieurs reprises sa version des faits La vision moderne dominante est qu’Hérodote a fait un travail remarquable dans son Histoire mais que certains détails spécifiques (en particulier les nombres et les pertes) sont à considérer avec précaution Néanmoins, il reste des historiens qui considèrent qu'Hérodote a inventé la plupart de ses récits (la fameuse « Liar School of Herodotus »La relation de ses voyages le range parmi les premiers géographes et son exposé du Dialogue entre Otanès, Mégabyse et Darius constitue l'un des premiers documents authentiques où se trouvent distingués et comparés les divers types de gouvernement (démocratie, oligarchie, monarchie)

sa carte

Hérodote a également participé à l’élaboration de la liste des Sept merveilles du monde grâce à ses nombreux voyages. Il dit notamment de l'enceinte de Babylone (dans son Histoire) : « Elle est si magnifique que nous ne connaissons pas une qu'on puisse lui comparer », et à propos de Babylone : « Cette ville, située dans une grande plaine, est de forme carrée ; chacun de ses côtés a cent vingt stades de long, ce qui fait pour l'enceinte de la place quatre cent quatre-vingts stades. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sastapes

 

 

 

 

 

 

 

L’Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homère, qui l'aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe sièclea  v. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature et, avec l’Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.L’Odyssée relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui, après la guerre de Troie dans laquelle il a joué un rôle déterminant, met dix ans à revenir dans son île d'Ithaque, pour y retrouver son épouse Pénélope, qu'il délivre des prétendants, et son fils Télémaque. Au cours de son voyage sur mer, rendu périlleux par le courroux du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de nombreux personnages mythologiques, comme la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne Circé et les sirènes. L'épopée contient aussi un certain nombre d'épisodes qui complètent le récit de la guerre de Troie, par exemple la construction du cheval de Troie et la chute de la ville, qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade. L’Odyssée compte douze mille cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en vingt-quatre chants, et peut être divisée en trois grandes parties : la Télémachie (chants I-IV), les Récits d'Ulysse (chants V-XII) et la Vengeance d'Ulysse (chants XIII-XXIV)L’Odyssée a inspiré un grand nombre d'œuvres littéraires et artistiques au cours des siècles, et le terme « odyssée » est devenu par antonomase un nom commun désignant un « récit de voyage plus ou moins mouvementé et rempli d'aventures singulières »

 

 

 

 

 

 

 

HannonHannon est un navigateur et explorateur carthaginois qui a exploré une partie des côtes africaines à une date incertaine, entre -630 et -530, voire -425Vers 500 av. J.-C., le suffète (archonte) Hannon est chargé par Carthage de franchir les Colonnes d'Hercule avec une flotte de soixante navires de cinquante rameurs chacun et 30 000 personnes à bord à débarquer à chaque étape pour y fonder des colonies (ou peupler des comptoirs déjà existants) et, une fois atteint le dernier comptoir, de poursuivre sa route pour une expédition d'exploration Son périple a été transcrit sur une stèle déposée dans le temple de Ba'al-Hammon à Carthage. L'original punique ne nous est pas parvenu, mais nous en possédons une version grecque intitulée Récit du voyage du roi des Carthaginois Hannon autour des contrées qui sont au-delà des Colonnes d'Hercule, gravé sur des plaques suspendues dans le temple de Kronos.

Selon le récit qui nous est parvenu, il se décompose comme suit en cinq étapes étudiées par Jérôme Carcopino :

  1. De Gadès (Cadix) à Thymatérion (embouchure de l’oued Sebou, près de l'actuelle Kénitra)
  2. De Thymatérion au Soloeis (cap Cantin, le cap Beddouza actuel, proche de Safi) et au Mur Carrien (Safi), puis retour par étapes vers Gytté et Melitta (anciennes colonies de Cotté et Melissa, vers Tanger) et enfin un long arrêt à Lixus (Larache, sur l’actuel oued Loukkos)
  3. De Lixus à l’île de Cerné (baie de Rio de Oro)
  4. Expédition de reconnaissance de Cerné jusqu'à l’intérieur du delta du fleuve Sénégal et retour à Cerné.
  5. De Cerné au fond du golfe de Guinée, sur les rivages du Cameroun.

Il y avait donc déjà sept colonies fondées sur le littoral de l'actuel Maroc, immédiatement après Tanger, correspondant aux actuelles : Larache, El-Jadida (ancienne Mazagan), Safi et Cerné près de Villa Cisneros (Dakhla) désigné sous le nom d'« île d'Hern » sur les anciennes cartes marines, à 1800 km au sud de Gadès (Cadix). Jusqu'à Cerné, l'amiral carthaginois n'a pas voyagé au hasard ; à l'évidence il connaissait la route et Cerné devait être un avant-poste qui avait déjà été fondé, et où il laisse les derniers colons dont il avait la charge. De cette base extrême du monde punique part l'expédition. Le but de cette exploration était vraisemblablement de repérer les côtes plus au sud pour y fonder ultérieurement de nouveaux comptoirs. De ce point de vue, le périple illustre bien la façon de procéder des Carthaginois et des Phéniciens avant eux. Le fleuve Chrétès correspond sans doute au fleuve Sénégal, et Hannon qui était revenu à Cerné sans avoir rien trouvé de concluant ravitaille son navire et décide de continuer plus avant. Il double un contrefort boisé qui est sans doute le cap Vert puis longe le littoral dominé par le volcan Kakoulima avant d'arriver à la « Corne d'Occident » qu'est la baie du Bénin. Il aperçoit au loin le « Char des Dieux », le mont Cameroun, pour arriver à la « Corne du sud », la baie de Biafra sans doute.

Pour avoir pu prendre des interprètes parmi les nomades à Lixus, ce comptoir devait exister depuis déjà un certain temps pour que certains soient devenus bilingues. C’étaient en outre autant de guides connaissant les contrées que les Phéniciens embarquaient avec eux, capables de les renseigner sur les populations qu’ils auraient rencontrées.

Enfin, il paraît impossible qu'avec des comptoirs situés pratiquement en face des îles Canaries - qu'on peut parfois voir à l’œil nu depuis la côte -, Phéniciens ou Carthaginois ne s'y soient jamais rendus, même si nous ne possédons aucune trace directe de leur éventuel passage. Des pièces de monnaie puniques datant du IIIe siècle av. J.-C. ont par contre été retrouvées dans l'île de Corvo aux Açores, plus distantes, qui, si elles y ont été apportées à l'époque, montreraient qu'existait un trafic entre cet archipel et la population des comptoirs les plus proches de la côte africaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pythéas (en grec ancien Πυθέας, Puthéas) est un explorateur grec originaire de Massalia (l'antique Marseille).Considéré comme l'un des plus anciens explorateurs scientifiques ayant laissé une trace dans l'histoire, il a effectué vers 340-325 avant J.-C. un voyage dans les mers du nord de l'Europe. Il est le plus ancien auteur de l'Antiquité à avoir décrit, notamment, les phénomènes polaires, les marées ainsi que le mode de vie des populations de la de la Grande-Bretagne et des peuples germaniques des rives de la mer du Nord, voire, peut-être, de la mer Baltique.

vraisemblablement parti de Massalia, Pythéas a atteint l'Atlantique après avoir franchi les colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar), mais certains auteurs n'écartent pas l'hypothèse d'un voyage fluvial jusqu'au débouché de la Gironde ou de la Loire. Son voyage s'est ensuite poursuivi vers l'Armorique puis la Grande-Bretagne. Poussant plus au nord au large des Orcades, il a atteint une région où la nuit ne durait que deux heures. Il a également évoqué l'île de Thulé, située sur le cercle arctique, ainsi qu'une zone de la mer où la navigation devenait impossible, l'océan ressemblant à un « poumon marin » (méduse), peut-être un mélange de glace et d'eau.L'association de son nom à l'ambre, notamment par Pline l'Ancien, a conduit certains auteurs à imaginer que Pythéas, à son retour, aurait également exploré la mer Baltique. En réalité, les étapes de son voyage restent largement inconnues, même si l'hypothèse d'un second voyage en Baltique n'est pas à écarter totalement. Quant à l'emplacement de Thulé, il reste de nos jours sujet à débat ; il pourrait s'agir de l'Islande ou de la Norvège.grande-Bretagne et des peuples germaniques des rives de la mer du Nord, voire, peut-être, de la mer Baltique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint  BrendanSaint Brendan de Clonfert ou Bréanainn de Clonfert (né vers 484 à Ciarraight Luachra ou Kerry-Luachra, province d'Altraich-Cuile du royaume de Munster (dans l'actuel comté de Kerry, en Irlande), mort en 571 à Enachduin ou Annaghdown/Annadown).Surnommé le Navigateur ou le Chief Prophet of Ireland, saint Brendan est l’un de ces saints moines du christianisme irlandais dont la légende a occulté l'histoire.

Les données biographiques sur la vie de Brendan ne reposent que sur deux sources hagiographiques, mêlées de récit surnaturels : la Vie de Brendan qui nous a été transmise par plusieurs versions, latines et irlandaises (Vita Brendani / Betha Brenainn) ainsi que le fameux Voyage du saint abbé Brendan (Navigatio sancti Brendani abbatis). Ses dates approximatives, ainsi que quelques faits, sont toutefois confirmés par les annales et généalogies irlandaises. Si la Vita et la Navigatio ne sont pas vraiment fiables, du moins portent-elles témoignage de la vénération dont l'abbé fut l'objet dans les siècles qui suivirent son sacerdoce. Au plan philologique, il se pose aussi le problème des influences mutuelles entre les traditions que représentent ces deux sources.

Ainsi, la naissance de la tradition de la Vita est mal datée. Quoique les copies manuscrites dont nous disposons ne soient pas antérieures à la fin du XIIe siècle, les chercheurs estiment que l’archétype a dû être composé avant l’an mil, mais que la Navigatio lui est antérieure d’environ deux siècles, et remonte sans doute à la seconde moitié du VIIIe siècle. C’est pourquoi, pour rétablir la trame des faits de la biographie de Brendan, ou pour comprendre la nature de la légende qui entoure sa vie, il vaut mieux s'en remettre aux annales et généalogies contemporaines de l’abbé, ou comparer entre elles les versions successives de la Vita Brendani1.

Il existe plus de cent manuscrits du Voyage de Saint Brendan disséminés à travers les grandes bibliothèques d’Europe, et encore plus de traductions2 ; La plus ancienne version complète de ce texte apparaît vers l'an 900. Ce récit édifiant décrit aussi bien des phénomènes naturels que des apparitions fantastiques ou des pays merveilleux, dont l’évocation devait charmer les fidèles. Il y a de nombreux parallèles et plusieurs références croisées entre le Voyage de Saint Brendan et le Voyage de Bran ou le Voyage de Máel Dúin.

L’un des plus vieux manuscrits rapportant cette légende, De Reis van Sinte Brandaen, est écrit en vieux-néerlandais et date du XIIe siècle. Les philologues estiment qu’il sagit de la compilation d’une source en moyen haut-allemand aujourd’hui perdue, avec des légendes irlandaises, que l’on devine au mélange d’éléments chrétiens et féériques. La version anglaise : Life of Saint Brandan, n’est qu’une traduction tardive de cette version néerlandaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vandino (parfois appelé Vadino ou Guido) et Ugolino Vivaldi (aussi appelé Ugolino de Vivaldo) étaient deux frères, explorateurs, navigateurs et marchands italiens de Gênes.

En 1291, Vandino et Ugolino Vivaldi ont navigué de Gênes avec l'intention d'atteindre l'Inde en contournant l'Afrique par le sud. L'expédition a été financée par Teodisio Doria. Le fait est rapporté par Jacopo Doria dans ses Annales. Après avoir traversé le détroit de Gibraltar, les deux galères ont disparu. Les sources sont rares.

Pietro d’Abano y fait référence dans son ouvrage Conciliator differentiarum quae inter philosophos et medicos versantur (1310), mais il ne les nomme pas explicitement. Il mentionne seulement qu' : « Il y a quelque temps de cela, des Génois ont apprêté deux fortes galères avec tout le nécessaire, ils sont passés par Gadès d’Hercule, à l’extrémité de l’Espagne. Mais jusqu’à aujourd’hui on ignore ce qui leur est arrivé en l’espace de presque trente ans.

http://www.realmagick.com/vandino-and-ugolino-vivaldi/

 

 

 

 

 

 

 

 

Lancelot Maloisel (en italien : Lancelotto Malocello) est un navigateur Génois du XIVe siècle , qui a donné son nom à Lanzarote, l'une des îles Canaries.

 

 

 

 

 

 

 

Abu Abdullah Muhammad Ibn Abdullah Al Lawati Al Tanji Ibn Battuta (en tamazight en arabe : أبو عبد الله محمد ابن عبد الله اللواتي الطنجي بن بطوطة), né le 24 février 1304 à Tanger et mort en 1377 à Marrakech, est un explorateur et voyageur musulman marocain, de souche berbère luwatie2, qui a parcouru 120 000 km en 29 ans de voyages à travers le monde, de Tombouctou au sud en Bulgarie (en actuelle Russie, sur la Volga) au nord ; de Tanger à l’ouest à Quanzhou en Extrême-Orient. Ses récits sont compilés par Ibn Juzayy en un livre appelé Tuḥfat al-nuẓẓār fī ʿağāʾib l-amṣār wa-ġarāʾib l-asfār.

À l'origine simple pèlerin berbere , musulman coutumier, Ibn Battûta profite de la place occupée par l'Islam et la langue arabe qui facilitèrent grandement ses déplacements. Il profite également du développement du commerce puisqu'il se joint souvent à des caravanes, ou embarque sur des vaisseaux marchands musulmans. Il rencontre de nombreuses personnalités et devient souvent leur conseiller lors de ses périples à rallonge.

On peut distinguer quatre périodes dans ces voyages :

  • 1325-1327 : premier pèlerinage à La Mecque (le hajj) par le Maghreb, exploration de la vallée du Nil, de la Syrie, de l'Irak et des villes d'Iran ;
  • 1328-1330 : deuxième pèlerinage à La Mecque en passant par les côtes du sud de la péninsule arabique jusqu'à Kilwa kisiwani et sur les côtes africaines de culture swahilie ;
  • 1330-1346 : troisième pèlerinage à La Mecque, exploration de la Turquie, la mer Noire, l'Asie centrale, l'Inde, Ceylan, Sumatra, la Malaisie et la Chine jusqu'à Pékin ;
  • 1349-1354 : traversée du Sahara jusqu'au Mali.

Traversée de la Libye

Le 14 juin 1325, Ibn Battûta part de Tanger pour son pèlerinage à La Mecque. Il traverse rapidement l'Algérie alors en pleine guerre civile (Ibn Battûta n'y fait pourtant aucune allusion). Il arrive à Tunis sous le règne du sultan hafside Abû Yahyâ Abû Bakr al-Mutawakkil au moment de la fête de la fin du ramadan. Il se joint à une caravane partant pour l'Arabie. De passage à Tripoli, il se marie une première fois et repart avec son épouse. En cours de chemin, un différend avec son beau-père le fait divorcer. Il se remarie avec une autre femme de la caravane, fille d'un lettré originaire de Fès.

Remontée de la vallée du Nil

 

En janvier 1326, il arrive à Alexandrie. Ibn Battûta donne une description détaillée du phare d'Alexandrie et signale qu'à son retour en 1349 il ne trouva sur ces lieux qu'un tas de ruines.

Ibn Battûta passe au Caire. Il explique alors le système fiscal local basé sur la hauteur de la crue annuelle du Nil , cette crue étant le signe de récoltes plus ou moins abondantes. Il passa près des pyramides de Gizeh. À l'époque elles étaient encore couvertes d'un parement de calcaire qui les rendait luisantes au soleil. Ibn Battûta raconte qu'un souverain voulut pénétrer dans une pyramide en attaquant le parement calcaire avec du vinaigre chaud jusqu'à ouvrir une brèche.

Partant du Caire, il remonte le Nil. Au passage, on apprend qu'un homme s'est enrichi en se servant des pierres des temples antiques pour construire une école coranique. Arrivé au bord de la mer Rouge, à Aydhab (en), le conflit entre les Égyptiens du sultanat du Caire et les Bejas, l'empêche de traverser et il doit faire demi-tour vers Le Caire. Dans ce chemin de retour depuis Assouan jusqu'au Caire, il semble s'attarder un peu plus à chaque étape.

Traversée de la Syrie et de la Palestine

La grande mosquée des Omeyyades de Damas.

Pour cette partie du récit, Ibn Battûta semble faire une synthèse de plusieurs séjours dans la région. D'Égypte, il monte vers Gaza et de là vers Hébron, puis Jérusalem. La crainte de voir les croisés revenir prendre Jérusalem et s'y installer, avait fait prendre la décision paradoxale de raser toutes les fortifications. Ibn Battûta s'émerveille devant le dôme du Rocher.

Ibn Battûta remonte ensuite le long de la côte méditerranéenne en passant par Tyr, Sayda, Beyrouth, et fait un crochet par Damas. Retour à Tripoli sur la côte. Il fait un nouveau crochet par le Krak des Chevaliers et Homs (Emèse) et descend le cours de l'Oronte vers Hama, « ville charmante et exquise entourée de vergers où tournent des roues hydrauliques ». Se dirigeant toujours vers le nord il atteint Alep. Il s'attarde sur la description de la citadelle, citant un poète : « l'âpre citadelle se dresse contre ceux qui veulent la prendre avec sa haute vigie et ses flancs abrupts ». De là, il retourne encore une fois vers la côte à Antioche. Il redescend vers le sud jusqu'à Lattaquié, passe au pied de la forteresse du Marquuab qu'il dit semblable au krak des Chevaliers, puis vers Baalbek et revient à Damas pour s'y attarder car « si le paradis est sur la terre, c'est à Damas et nulle part ailleurs ».

Dans la grande mosquée des Omeyyades de Damas, il dit voir le tombeau de Zacharie, le père de Jean-Baptiste, alors que Ibn Jubair (1145-1217) un siècle avant lui parlait du « mausolée de la tête de Jean, fils de Zacharie », comme le veut la tradition actuelle.

Il reçoit à Damas la licence d'enseigner en 1326 et part vers La Mecque avec une caravane.

Vers La Mecque

La caravane fait halte à Bosra pour quelques jours. Au passage il passe près « de la demeure des Thamûd creusée dans des montagnes de grès rouge avec des seuils sculptés et qu'on croirait construites récemment. Les ossements cariés sont à l'intérieur des demeures. » Il s'agit certainement du site de Pétra en Jordanie où la plupart des abris creusés dans la falaise n'étaient pas des maisons mais des tombeaux, mais l'interprétation d'Ibn Battûta va dans le sens du Coran :

Quant aux habitants de Hijr qui avaient traité les prophètes de menteur
Et qui s'étaient détournés de Nos signes, quand. Nous les leur avions fait parvenir,
se contentant de creuser leurs demeures dans le roc des montagnes en toute sécurité,
eux aussi furent saisis par le cri terrifiant au lever du jour,
et tout ce qu'ils possédaient ne leur a en rien servi.

Nouvelle traduction française du Coran par Mohammed Chiadmi (XV ; 80-84)

Arrivé à Médine, Ibn Battûta va se recueillir sur la tombe de Mahomet. Il raconte les diverses étapes de l'agrandissement de la mosquée et des querelles que cela amena entre les divers clans de la famille. Après avoir fait le tour des sites que Mahomet avait fréquentés, il repart pour La Mecque. Ibn Battûta fait une assez longue et précise description des lieux et des rites du pèlerinage. Dix jours après la fin du pèlerinage, il part avec une caravane en direction de l'Irak (17 novembre 1326).

L'Irak

Au sein de la caravane qui ramène les pèlerins, Ibn Battûta traverse le plateau de Nejd jusqu'à Nadjaf après un voyage d'une quarentaine de jour, où il visite notamment le tombeau de `Ali, quatrième calife de l'islam. Il fait le récit de miracles ayant lieu sur ce tombeau mais il précise ne pas y avoir assisté lui-même. Alors que la caravane repart vers Bagdad, Ibn Battûta décide de se rendre à Wasit puis descendre le cours du Tigre d'aller à al-Basra (Bassora). Là, en assistant à la prière, il s'étonne de voir l'imam commettre des fautes de langage.

La Perse

Arrivé en Perse, il se rend à Ispahan en longant les monts Zagros, puis à Shiraz, une des rares villes épargnée par l'invasion mongole.Ibn Battuta, retourne en Irak où il visite Baghdad, en grande partie en ruine après le passage de l'armée de Houlagou Khan. Puis il remonte vers le nord jusqu'à Tabriz, une des premières villes à avoir ouvert ses portes au mongols, évitant le pillage de la ville, et étant devenu une des villes les plus prospères de la région.

Après être revenu à Baghdad, il remonte le Tigre, visite Mossoul, Cizre et enfin Mardin, située dans l'actuelle Turquie. Arrivé à ce stade il fait demi-tour et revient à la Mecque pour son deuxième hadj.

L'Afrique orientale, le Yémen et l'Oman

Vue des ruines de la grande mosquée de Kilwa Kisiwani.

Ibn Battuta séjourne ensuite quelque temps à La Mecque. Il raconte dans la Rihla être resté dans la ville pendant trois ans : de septembre 1327 jusqu'à l'automne 1330.

En quittant la Mecque, après le hadj en 1330, il se dirigea vers le port de Jeddah sur la côte de la mer Rouge et de là, prit plusieurs bateaux sur la côte. Arrivant au Yémen, il visita Zabid, puis la ville des hautes terres de Ta'izz où il rencontra le Malik rassoulide Mujahid Nur al-Din Ali. Ibn Battuta mentionne également la ville de Sana'a, même s'il est peu probable qu'il y soit réellement allé. Il est plus probable qu'il soit allé directement à partir de Ta'izz au port d'Aden, en y arrivant à peu près au début de l'année 1331.

À Aden, il s'embarque sur un navire, passe devant Zeila, puis longe le cap Gardafui. Ne restant pas plus d'une semaine à chaque port visité, il s'est rendu, entre autres à Mogadiscio, Mombasa, Zanzibar et Kilwa. Au moment de la mousson, il retourne par bateau vers l'Arabie, visite l'Oman et traverse le détroit d'Ormuz avant de retourner vers la Mecque pour le hadj de 1330.

L'Anatolie

En 1333, il visite Ayasoluk (Éphèse), alors capitale de l'émir Hızir d'Aydın. Il est particulièrement impressionné par la mosquée principale de la ville, l'ancienne église chrétienne de Saint-Jean, qu'il considère comme une des plus belles du monde.

Asie centrale

Ibn Battûta traverse la Crimée et visite l’empire de la Horde d'Or d'Özbeg. Son récit est une source précieuse concernant un peuple et un État qui ne se sont pas donné la peine d’écrire leur propre histoire. La condition féminine dans les tribus turques l'étonne : « Je fus témoin, dans cette contrée, d’une chose remarquable, c’est-à-dire de la considération dont les femmes jouissent chez les Turcs ; elles y tiennent, en effet, un rang plus élevé que celui des hommes. » Ce sont les hommes qui donnent des marques de respect aux femmes : « Lorsqu’elle [l'épouse de l'émir] fut arrivée près de l’émir, il se leva devant elle, lui donna le salut et la fit asseoir à son côté. » Il note que « les femmes des Turcs ne sont pas voilées ». Elles se consacrent même aux activités économiques, loin d'être confinées aux harems : « [une femme] apportera au marché des brebis et du lait, qu’elle vendra aux gens pour des parfums

« J’avais entendu parler de la ville de Bolghâr. Je voulus m’y rendre, afin de vérifier par mes yeux ce qu’on en racontait, savoir l’extrême brièveté de la nuit dans cette ville, et la brièveté du jour dans la saison opposée3. » Bolghâr, autrefois capitale des Bulgares de la Volga, détruite par les Mongols, se trouve à cent quinze kilomètres au sud de Kazan, à sept kilomètres de la rive gauche de la Volga. Pour un musulman, le respect des cinq prières quotidiennes est un devoir sacré mais quid de cette contrée du bout du monde où le temps se dérègle ? « Lorsque nous eûmes fait la prière du coucher de soleil, nous rompîmes le jeûne [du ramadan] ; on appela les fidèles à la prière du soir, tandis que nous faisions notre repas. Nous célébrâmes cette prière, ainsi que les prières terâwih, al-chafah, al-witr, et le crépuscule du matin parut aussitôt après. »Autre problème, plus tard dans l'année, alors que l'hiver est survenu, sur la steppe glacée comment faire ses ablutions rituelles quand tout gèle ? « Je faisais mes ablutions avec de l’eau chaude, tout près du feu, mais il ne coulait pas une goutte d’eau qui ne gelât pas à l’instant. Lorsque je me lavais la figure, l’eau, en touchant ma barbe, se changeait en glace, et si je secouais ma barbe, il en tombait une espèce de neige. L’eau qui dégouttait de mon nez se gelait sur mes moustaches. »

Il traverse ensuite l'Asie centrale pour rejoindre l'Inde. Parti de Saraï, capitale de la Horde d'Or, il passe successivement par Saraïtchik au nord de l'embouchure de l'Oural, traverse le Khwarezm, atteint Gurgandj, l’actuelle Kounia-Ourguentch, située sur le delta de l’Amou-Daria, fleuve qu'il remonte vers Boukhara, « le maudit Tenkîz, le Tatar, l’aïeul des rois de l’Irâk, l’a dévastée. Actuellement ses mosquées, ses collèges et ses marchés sont ruinés, à l’exception d’un petit nombre. Ses habitants sont méprisés. » Après une longue digression sur les luttes intestines des dynasties mongoles dans la région, Ibn Battûta poursuit : « Lorsque j’eus fait mes adieux au sultan Thermachîrîn, je me dirigeai vers la ville de Samarkand, une des plus grandes, des plus belles et des plus magnifiques cités du monde. Elle est bâtie sur le bord d’une rivière nommée rivière des Foulons, et couverte de machines hydrauliques, qui arrosent des jardins3. » La ville est l'ombre de sa splendeur passée : « Il y avait aussi sur le bord du fleuve des palais considérables et des monuments qui annonçaient l’élévation de l’esprit des habitants de Samarkand. La plupart sont ruinés, et une grande partie de la ville a été aussi dévastée. Elle n’a ni muraille ni portes3. » Il poursuit vers Termez qui a subi le même sort que Samarcande de la part des armées de Gengis Khan.

« Nous passâmes ensuite le fleuve Djeïhoûn, pour entrer dans le Khorassan, et, à compter de notre départ de Termez et du passage du fleuve, nous marchâmes un jour et demi, dans un désert et des sables où il n’y a aucune habitation, jusqu’à la ville de Balkh3. » Il poursuit ensuite vers Hérat, « la plus grande des cités encore florissantes dans le Khorassan ». qu'il quitte pour Sarakhs via Torbat-e Jam puis Tus, patrie du célèbre imam Al-Ghazali d’où il poursuit, pieux musulman, vers le tombeau d’Ali ar-Rida à Mashhad. À Nichapur, Battuta est sous le charme de cette ville « appelée le Petit Damas, à cause de la quantité de ses fruits, de ses jardins et de ses eaux, ainsi qu’à cause de sa beauté. Quatre canaux la traversent, et ses marchés sont beaux et vastes. Sa mosquée, admirable, est située au milieu du marché, et touche à quatre collèges, arrosés par une eau abondante et habités par beaucoup d’étudiants qui apprennent la jurisprudence et la manière de lire le Coran. »De là, il rejoint Pervan puis Ghaznah, capitale du sultan belliqueux Mahmoûd, fils de Subuktigîn. Il traverse ensuite le désert du Cholistan, « qui s’étend l’espace de quinze journées de marche (…), par la grâce de Dieu, notre caravane arriva saine et sauve à Bendj Ab, c’est-à-dire au fleuve du Sindh (…), à la fin de dhou al-Hijja, et nous vîmes briller cette même nuit la nouvelle lune de mouharram de l’année 734. »

L'épopée indienne du long voyage d'Ibn Battûta peut commencer.

L'Inde

La description de l’Inde constitue la partie centrale des Voyages d’Ibn Battûta, aussi bien par son volume — elle couvre presque le tiers de l’ensemble de l’ouvrage — que par les informations. Dans la partie centrale de son récit indien, notre voyageur se transforme en historien et chroniqueur de sultanat de Delhi durant la domination de Muhammad bin-Tughlûq.

Les Maldives, Ceylan et le Bengale

Le sultan de Delhi, Fîrûz Shâh Tughlûq envoie une ambassade à l'empereur de Chine Togoontomor, ambassade à laquelle se joint Ibn Battuta. Mais suite aux aléas de la mer ce fut un désastre, la plupart des présents offerts par Tughluk (cent chevaux arabes, toiles, or, esclaves…) ainsi que les ambassadeurs disparurent sous l'eau. Ibn Battuta est l'un des rares survivants, il craint la colère du sultan de Delhi et décide donc de partir aux Maldives. Dans ces îles il devient cadi (juge), puis il se marie avec plusieurs filles de vizirs. Cela va faire croire au vizir Abd Allah qu'il recherche des alliances politiques pour prendre le pouvoir. Il est donc « invité » à quitter les îles. Il laisse derrière lui plusieurs femmes et un garçon.

Sa prochaine destination est Ceylan (l'actuelle Sri Lanka). Il veut visiter la deuxième montagne de cette île, le pic d'Adan (2 243 m). Ce pic possède une trace sculptée sur un rocher : pour les chrétiens c'est le pied de saint Thomas, pour les musulmans celui d'Adam. Ainsi, ce voyage fut pour Battuta une sorte de pèlerinage.

De retour sur le sous-continent indien, il est dépouillé par des pirates hindous de tous les cadeaux que lui avait offert le sultan idolâtre de Ceylan, Airy Chacarouaty (perles, pierres précieuses, esclaves…). Arrivé au Bengale, il se retrouve pris dans une révolte dirigée par les sultans de cette région contre le sultanat de Delhi. Battuta décide de s'en aller au plus vite pour ne pas éveiller des soupçons auprès de la cour de Delhi. Il se dirige donc vers la Chine pour tenter d'expliquer à son empereur le tragique incident de l'ambassade.

Sumatra et la Chine

En 1346, Ibn Battûta aborde Samudra, capitale du sultanat de Pasai dans le nord de l'île indonésienne de Sumatra.

La mosquée de Quanzhou témoigne de l'importante communauté musulmane de la ville dans le passé.

La même année, Ibn Battuta fait voile vers la Chine de la dynastie Yuan.

Lors du voyage, il aurait débarqué et séjourné durant quelques jours au légendaire royaume de Caïloûcary, qui se situerait aux Philippines ou dans l'ancien royaume du Champa et qui avait la particularité d'être dirigé par des femmes

Arrivé en Chine, Ibn Battuta s'étonne, comme Marco Polo avant lui, de l'avancée de la civilisation chinoise. La houille est une nouveauté : « Tous les habitants de la Chine et du Khitha emploient comme charbon une terre ayant la consistance ainsi que la couleur de l’argile de notre pays. On la transporte au moyen des éléphants, on la coupe en morceaux de la grosseur ordinaire de ceux du charbon chez nous, et l’on y met le feu. Cette terre brûle à la manière du charbon, et donne même une plus forte chaleur5. » Les billets de banque provoquent sa surprise : « Ils [les Chinois] vendent et ils achètent au moyen de morceaux de papier, dont chacun est aussi large que la paume de la main, et porte la marque ou le sceau du sultan5 ». La porcelaine de Chine ne lui est pas inconnue : il note qu'elle est meilleur marché que la poterie dans son pays et il décrit son processus de production : « On ne fabrique pas en Chine de porcelaine, si ce n’est dans le villes de Zeïtoûn et de Sîn-calân. Elle est faite au moyen d’une terre tirée des montagnes qui se trouvent dans ces districts5 ». À Khansâ, la laque provoque son envie : « il y a les plats ou assiettes, qu’on appelle dest ; elles sont faites avec des roseaux, dont les fragments sont réunis ensemble d’une manière admirable ; on les enduit d’une couche de couleur ou vernis rouge et brillant. Ces assiettes sont au nombre de dix, l’une placée dans le creux de l’autre ; et telle est leur finesse que celui qui les voit les prend pour une seule assiette. Elles sont pourvues d’un couvercle, qui les renferme toutes. On fait aussi de grands plats, avec les mêmes roseaux. Au nombre de leurs propriétés admirables sont celles-ci : qu’ils peuvent tomber de très haut sans se casser ; que l’on s’en sert pour les mets chauds, sans que leur couleur en soit altérée, et sans qu’elle se perde.»

Les Yuan ont mis en place un État policier (dont Marco Polo avant Ibn Battuta notait la cruauté) : « On m’a assuré que l’empereur avait donné l’ordre aux peintres de faire notre portrait ; ceux-ci se rendirent au château pendant que nous y étions ; qu’ils se mirent à nous considérer et à nous peindre, sans que nous nous en fussions aperçus. C’est, au reste, une habitude établie chez les Chinois de faire le portrait de quiconque passe dans leur pays. La chose va si loin chez eux à ce propos que, s’il arrive qu’un étranger commette quelque action qui le force à fuir de la Chine, ils expédient son portrait dans les différentes provinces, en sorte qu’on fait des recherches, et en quelque lieu que l’on trouve celui qui ressemble à cette image, on le saisit5. » Plus surprenant, pour notre voyageur, est l'administration tatillonne et efficace dans son contrôle des échanges avec le monde extérieur : « Ils ordonnent ensuite [après le décompte des personnes] au patron du bâtiment de leur dicter en détail tout ce que la jonque contient en fait de marchandises, qu’elles soient de peu de valeur ou d’un prix considérable. Alors tout le monde débarque, et les gardiens de la douane siègent pour passer l’inspection de ce que l’on a avec soi. S’ils découvrent quelque chose qu’on leur ait caché, la jonque et tout ce qu’elle contient deviennent propriété du fisc5. »

Retour au pays

Stèle de fondation de mosquée égyptienne ou syrienne, 1354

Ibn Battuta quitte la Chine, il reste deux mois à Samudra (octobre-novembre 1346) et repart pour l’Inde qu'il quitte rapidement pour Zhafar, au sud de l’Arabie, dans la deuxième quinzaine du mois d’avril 1347. Il passe en territoire iranien et traverse la province de Lar pour arriver à Shiraz. Janvier 1348 le voit à Bagdad d'où il repart pour Damas.La peste noire s'est déclarée. Le chroniqueur raconte : « dans les premiers jours du mois de rabî’ premier de l’année 749 de l’hégire, la nouvelle nous parvint à Alep que la peste s’était déclarée à Gaza, et que le nombre des morts, en un seul jour, y avait dépassé le chiffre de mille. Or je retournai à Homs, et trouvai que l’épidémie y était ; le jour de mon arrivée il y mourut trois cents personnes environ. Je partis pour Damas (…) le nombre des morts y avait atteint deux mille quatre cents dans un jour. »

Ibn Battûta arrive au Caire au cours du règne (1347-1351) du malik baharite Nasir Hasan et repart aussitôt pour La Mecque afin d’accomplir un dernier pèlerinage. De là, il retourne au Caire au début de l’année 1349 et rentre dans son pays ayant appris, comme il le dit, que « notre maître, le commandeur des croyants, le défenseur de la religion, celui qui met sa confiance dans le Maître des mondes, je veux dire Aboû ’Inân (que le Dieu très haut le protège !), avait, avec le secours divin, réuni les choses dispersées, ou réparé les malheurs de la dynastie mérinite et délivré par sa bénédiction les pays du Maghreb du danger dans lequel ils s’étaient trouvés5 », louange assez peu exacte et très courtisane : la réunion du Maghreb est l'œuvre du père d'Aboû ’Inân que celui-ci vient de chasser du pouvoir.

L'Andalousie

Après quelque temps passés à Tanger, Ibn Battûta repart en voyage vers al-Andalus — l'Espagne musulmane. Alphonse XI de Castille menaçant d'envahir Gibraltar, Ibn Battûta rejoint un groupe de musulmans de Tanger avec l'intention de se battre pour défendre ce port. Par chance pour eux, la peste noire avait tué le roi peu avant leur arrivée (en mai 1350) et Ibn Battûta peut alors voyager en sécurité. Il visite le royaume de Valence et termine son périple à Grenade.Quittant l'Espagne, il décide de visiter son Maroc natal. Il s'arrête à Marrakech, alors presque une ville fantôme, suite à l'épidémie de peste et poursuit vers Fès, la capitale du royaume des Mérinides, et par ailleurs siège de la Quaraouiyine, l'un des plus importants centre du savoir de l'époque, pour finir son périple dans sa bonne ville de Tanger.

L'or de l'Empire du Mali

Deux ans avant sa première visite au Caire, le mansa de l'Empire du Mali, Kouta Moussa, était passé par la ville en direction de la Mecque pour accomplir son hajj et avait fortement impressionné la population par l'opulence de son apanage. L'Afrique de l'Ouest était riche en or et cette richesse était une découverte pour le monde musulman. Quand bien même il n'y fait pas explicitement référence, Ibn Battûta avait dû en entendre parler et cela a sans doute motivé sa décision de voyager en Afrique subsaharienne aux marges occidentales du monde musulman et du Sahara.

En 1352, il quitte une nouvelle fois le Maroc pour atteindre la ville frontière de Sijilmasa qu'il quitte à son tour avec les caravanes d'hiver quelques mois plus tard. Il atteint la ville saharienne de Teghazza, alors un centre important du commerce du sel, enrichie par l'or du Mali mais qui ne fait pas grande impression sur notre voyageur. Huit cent kilomètres au travers de la partie la plus hostile du Sahara, et le voici à Walata. De là, il poursuit en direction sud-ouest, le long de ce qu'il croit être le Nil mais qui est le Niger, pour enfin atteindre la capitale de l'Empire du Mali. Mansa Souleymane, qui règne sur l'Empire depuis 1341, le reçoit chichement mais Ibn Battûta reste cependant huit mois avant de reprendre la route jusqu'à Tombouctou, alors une petite ville sans importance, sans commune mesure avec ce qu'elle deviendra dans les décennies suivantes. Il la quitte pour retraverser le désert et rejoindre son Maroc natal, où il finit sa vie, enfin sédentaire et paisible, selon toutes probabilités au service du sultan.

CartesVoici les itinéraires des trois grands périples d'Ibn Battûta :

Itinéraire de 1325-1332.
Itinéraire de 1332-1346.
Itinéraire de 1349-1354.

Hommages

Ibn Battuta

La ville de Dubaï lui a consacré un centre commercial thématique, l'Ibn Battuta Mall, un des plus grands du Moyen-Orient, évoquant d'une part ses voyages, et d'autre part plus généralement les grandes figures de l'Islam médiéval dans le domaine culturel, scientifique, philosophique et artistique, leur influence sur le monde et plus particulièrement sur l'Europe et la future Renaissance.L'aéroport de Tanger est appelé Aéroport Tanger - Ibn BattûtaUn cratère lui est dédié sur la Lune dans la mer de la féconditéLe magazine Time a consacré son double numéro de l'été 2011 (1er - 8 août) à Ibn Battûta : Travels through Islam - Discovering a world of change and challenge in the footsteps of the 14th century explorer Ibn Battuta, c'est-à-dire « Voyages à travers l'Islam : à la découverte d'un monde de changements et de défis dans les pas de l'explorateur du XIVe siècle Ibn Battûta ».Le grand Stade de Tanger porte son nom en son hommageSur Internet, une chronique de voyage descriptive de Venise lui donne le rôle de chroniqueur après qu'il eût visité la Sérénissime. L'auteur lui fait en effet écrire une lettre à une proche dans laquelle il rend compte de ses découvertes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean de Béthencourt, né en 1362 à Grainville-la-Teinturière où il est mort en 1425, est un explorateur et conquérant français. Seigneur de Béthencourt, Grainville la Teinturière, de Saint Martin le Gaillard, de Saint-Saire, Lincourt, Biville, le Grand Quesnay et Haqueleu.

Chambellan de Charles VI, Jean de Béthencourt, originaire de Grainville-la-Teinturière, une petite ville du pays de Caux dont les foulons et les tisserands font grand usage de l’orseille un colorant végétal rouge originaire des îles Canaries, décide de s’éloigner de la guerre de Cent Ans qui ravage son pays. Il se peut que le pape Benoit XIII à Avignon, dont la garde est dirigée par Robert de Bracquemont qui est un parent et protecteur, lui ait attribué la possession de ces îles Canaries qui n’avaient pas de seigneur chrétien. Peut-être voulait-il aussi mettre un peu d’espace entre lui et ses créanciers.

Le1e mai 1402, Jean de Béthencourt quitte, avec son associé Gadifer de la Salle, La Rochelle sur deux navires occupés par quatre-vingts hommes d’équipage. Lorsqu’il relâche durant plusieurs semaines à Cadix, vingt-six de ses hommes désertent. Les Normands débarquent à Lanzarote, une île peu peuplée de l’archipel, et défont aisément les 300 Guanches qui habitent l’île. Ils conquièrent ensuite les îles voisines de Fuerteventura, puis d’El Hierro. Béthencourt reconnaît comme suzerain le roi Henri III de Castille qui l’avait aidé durant la conquête et reçoit de lui le titre de « Roi des îles Canaries ». Leur conquête assure aux Normands le prospère monopole sur l'orseille. En 1406, il laisse le gouvernement des Canaries à son neveu Maciot de Béthencourt et revient dans son pays pour y passer le reste de ses jours. En 1415, le débarquement des Anglais à Harfleur, coupant la route des îles Canaries, aura raison de l’entreprise de Jean de Béthencourt qui transfère sa conquête au roi de Castille, en 1418.La chronique de son expédition avec Gadifer de La Salle aux Canaries est contenue dans Le Canarien.

Gravure du Canarien montrant l’expédition de 1402

http://zonzama.over-blog.es/article-37066972.html

http://www.normandie-heritage.com/spip.php?article578

http://assobethencourt.pagesperso-orange.fr/jeandebethencourt.html

http://www.carlos-mueller.de/jean.htm

http://teneryfaa.pl/historia-wysp-kanaryjskich/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zheng He (1371 – 1433) (chinois simplifié : 郑 和 ; chinois traditionnel : 鄭和 ; pinyin : Zhèng Hé ; Wade : Cheng⁴ Ho² ; EFEO : Tch'eng Ho, arabe : حجّي محمود [Ḥaǧǧy Maḥmwd]) est un eunuque chinois musulman et un explorateur maritime célèbre, dont les tribulations l'amenèrent jusqu'au Moyen-Orient et au Swahili. Il fut un des rares à se faire attribuer le titre bouddhique de Sanbao taijian (chinois simplifié : 三宝太监 ; chinois traditionnel : 三寶太監 ; pinyin : Sānbǎo tàijiān ; Wade : San¹-pao³ t'ai⁴chien¹), « Grand Eunuque aux trois joyaux »

 

Né en 1371 dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, son nom initial était Mǎ Sānbǎo (chinois simplifié : 马三宝 ; chinois traditionnel : 馬三寶 ; pinyin : Mǎ Sānbǎo ; Wade : Ma³ San¹-pao³). Zheng He était un Hui, un Chinois Han musulman. Il est également possible qu'il soit d'origine cham musulmane, lorsque le Royaume Champâ arrivait jusqu'à la bordure méridionale du Tonkin avec le Yunnan au Nord. Le préfixe honorifique Hadji (Al hadj) indique qu'il est allé à La Mecque, comme son père et son grand-père. Le trône impérial a eu plusieurs hauts dignitaires d'origines ethniques diverses.

On ne connaît que peu de choses sur son enfance. Descendant direct de Sayyid Ajjal Shams al-Din Omar (en), le premier gouverneur du Yunnan nommé par la dynastie mongole des Yuan au XIIIe siècle, il était lui-même fils du gouverneur du Yunnan. Lors de son enfance, la province fut envahie par l'armée impériale, campagne au cours de laquelle son père trouva la mort.

Âgé de 13 ans, lui-même fut capturé et castré, comme il était coutume pour les fils des chefs de guerre rivaux prisonniers, destinés à faire partie des eunuques de la Cour impériale, un rôle offrant une relation privilégiée avec l'empereur. Il gravit peu à peu les échelons jusqu'au titre de grand eunuque impérial. Entré dans les faveurs de Yongle, le troisième empereur de la dynastie Ming, il changera, en 1404, son nom en Zheng He.

Yongle désirait étendre les limites de la Chine, aussi bien vers le Nord (transfert de la capitale de Nankin à Pékin en 1409) que vers le sud (occupation du royaume du Đại Việt en 1407). Il fait de Zheng He l'amiral de la flotte impériale, sans que celui-ci ne soit jamais allé en mer. Il lance la construction de centaines de navires à Nankin, sur le Yangzi Jiang (ce qui réduira de moitié la couverture forestière du sud de la Chine) et ordonne de grandes expéditions exploratrices dans tout l'océan Indien. En tant qu'amiral, Zheng He effectue sept voyages de 1405 à 1433.

Le successeur de Yongle, Hongxi, éphémère quatrième empereur Ming (1424-1425), interrompit ces expéditions pour des raisons budgétaires, et nomma Zheng He Défenseur de Nankin. À ce titre, celui-ci dirigea les travaux pour l'édification de la Tour de porcelaine, considérée comme l'une des merveilles mondiales à l'âge classique.

Après la mort de l'empereur Hongxi en 1425, son successeur, Xuande (1425-1435), reprit les idées de Yongle et commanda une septième expédition, la plus importante de toutes et celle qui alla le plus loin.

La flotte chinoise

Article détaillé : Flotte des Trésors.
Xylographie représentant la flotte de Zheng He.

La flotte comptait environ 70 vaisseaux et 30 000 hommes à son apogée.

Après la découverte d'un gouvernail énorme lors de fouilles dans le sud-est de la Chine et en se fondant sur un récit datant de près de 100 ans après l'époque de Zheng He, certains spécialistes affirment que ces vaisseaux pouvaient atteindre 138 mètres de long et 55 mètres de large et comptaient neuf mâts3.

Un parchemin bouddhiste datant de l'époque de Zheng He et représentant des vaisseaux à 4 mâts semble infirmer cette thèse : ceux-ci n'auraient alors mesuré qu'une soixantaine de mètres de long.

Cela reste toutefois bien supérieur aux 30 mètres de long et 8 mètres de large de la Santa Maria, la caraque de Christophe Colomb, qui sera construite environ 70 ans plus tard.

Les expéditions chinoises authentifiées

La girafe ramenée par Zheng He en 1414 fut qualifiée de qilin. Peinture de Shen Du, artiste de la cour des Ming.La préparation des expéditions fut méticuleuse, avec par exemple la fondation d'un institut des langues étrangères à Nankin

Les échanges commerciaux étaient nombreux. D'un de ces voyages, il ramena une girafe du Malindi, un bourg swahili (actuel Kenya), qui fut considérée en Chine comme un exemplaire de l'animal légendaire Qilin. De l'or, de l'argent, de la porcelaine et de la soie étaient échangés contre de l'ivoire et des animaux exotiques, tels le zèbre, le dromadaire ou l'autruche.

Zheng He explora, durant toutes ces longues années de voyage :

  • les côtes de l'Asie du Sud-Est (notamment Java et Sumatra dans l'actuelle Indonésie) ;
  • de nombreuses îles de l'océan Indien (notamment l'actuel Sri Lanka).

Il remonta la mer Rouge jusqu'en Égypte et descendit les côtes africaines jusqu'au Mozambique.

C'est à la suite d'une de ces expéditions qu'en 1414, le sultan de Malindi (dans l'actuel Kenya) inaugura des relations diplomatiques avec la Chine.

Ces expéditions offrirent des occasions militaires : Zheng He mit un terme aux raids du pirate Chen Zuyi (en) dans le détroit de Malacca, qui relie l'océan Indien à la mer de Chine méridionale. Par ailleurs, il affronta avec succès, sur terre, les forces du royaume de Kotte (en) (actuel Sri Lanka).

À la différence des Portugais, les voyages d'exploration entrepris par les Chinois ne débouchèrent pas sur une entreprise d'expansion outre-mer.

L'autre expédition chinoise lointaine a été Le Voyage en Occident du moine Xuanzang pour rapporter d'Inde des textes bouddhiques, bien que certains témoignages font état de voyages jusqu'à la péninsule Arabique dès la dynastie han (début du premier millénaire). Les cartes marines chinoises circulaient dans le golfe Persique parmi les marins arabes, suivis de Vénitiens.

La plupart des récits furent retracés par Ma Huan (馬歡), fidèle compagnon de route de l'amiral Zheng He. Durant leurs voyages, Ma Huan a noté minutieusement des choses concernant la géographie, les lois, la politique, les conditions climatiques, l'environnement, l'économie, les coutumes locales. La compilation s'appelle en français Merveilles des océans (瀛 涯勝覽).

Les récits étaient initialement destinés à l'empereur, relatant notamment trois des sept expéditions dans les « océans occidentaux » :

Chronologie Date Régions parcourues5
1er voyage 1405-1407 Champā, Java, Palembang, Malacca, îles Aru, Sumatra, Ceylan, Cochinchine, Calicut
2e voyage 1407-1409 Champā, Java, Siam, Cochinchine, Ceylan
3e voyage 1409-1411 Champā, Java, Malacca, Sumatra, Ceylan, Quilon, Cochinchine, Calicut, Siam, Lambri, Kaya, Coimbatore, Puttanpur
4e voyage 1413-1415 Champā, Java, Palembang, Malacca, Sumatra, Ceylan, Cochinchine, Calicut, Kayal, Pahang, Kelantan, Aru, Lambri, Ormuz, Maldives, Mogadiscio, Malindi, Aden, Mascate, Dhofar
5e voyage 1416-1419 Champā, Pahang, Java, Malacca, Sumatra, Lambri, Ceylan, Sharwayn, Cochinchine, Calicut, Ormuz, Maldives, Mogadiscio, Brawa, Malindi, Aden
6e voyage 1421-1422 Ormuz, Afrique de l'Est, Péninsule arabique
7e voyage 1430-1433 Champā, Java, Palembang, Malacca, Sumatra, Ceylan, Calicut, Ormuz...
Itinéraire des voyages de Zheng He de 1405 à 1433.

La première compilation date de 1416 environ. Après son premier retour, la version finale est imprimée en 1451. La traduction anglaise est réalisée par John V.G. Mills pour Hakluyt Society en 1970.D'invention chinoise, l'impression des cartes marines, le gouvernail d'étambot et la boussole ont permis la navigation hauturière qui n'intéressait pas la Chine impériale, mais qui a permis à l'Occident de faire ses découvertes.

Hypothèse de la circumnavigation chinoise

Article détaillé : Hypothèse de la circumnavigation chinoise.
Carte dite de Liu Gang, présentée comme la reproduction en 1763 d'une carte de 1418. Probablement un faux ou une copie d'une carte européenne du XVIIIe siècle (voir Peter van der Krogt et Mao Peiqi)

En 2002, une thèse iconoclaste d'un militaire Britannique Gavin Menzies soutint qu'une partie de la flotte aurait contourné le sud du continent africain pour remonter l'Atlantique jusqu'aux Antilles ; une autre partie aurait franchi le détroit de Magellan pour explorer la côte ouest de l'Amérique et, finalement, une troisième partie aurait navigué dans les eaux froides de l'Antarctique. Les côtes de l'Australie auraient même été atteintes lors de ces voyages d'exploration.

La majorité de la communauté historienne rejeta cette thèse comme peu vraisemblable

Culte de Zheng He

Sur la côte nord de l'île de Java en Indonésie, Zheng He est l'objet d'un culte. Des temples (klenteng) lui sont dédiés, dont le plus connu et le plus visité est le Sam Poo Kong à Semarang

Le 11 juillet 2005, la Chine a célébré le 600eanniversaire des voyages maritimes de l'amiral Zheng He. À cette occasion, de nombreux articles, publiés par Renmin Ribao (Le Quotidien du Peuple), ont souligné le caractère essentiellement pacifique de la Chine d'hier comme d'aujourd'hui. Ce parallèle est repris dans des articles récents  En outre, une mosquée portant son nom, la Mesjid Cheng Hoo, a été construite à Surabaya par une association de Chinois d'Indonésie musulmans et inaugurée en 2007.

http://adhemar-marine.blogspot.fr/2011/07/les-voyages-de-zheng-he.html

http://revue-du-commerce-international.info/fr/logistique/la-marine-chinoise

http://www.reunion.iufm.fr/dep/mathematiques/seminaires/Resources/Che24.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

João Gonçalves Zarco (vers 1390-1470) fut un navigateur et explorateur portugais du XVe siècle, chevalier de l'Ordre du Christ de la Maison de Henri le navigateur.

Capitaine de caravelles, il aborde en 1419 l'île de Porto-Santo avec Tristão Vaz Teixeira.

L'année suivante (1420), il aborde l'île de Madère. En 1425, il entreprend la colonisation de l'île, alors déserte et couverte de forêts, et fonde Funchal et Machico. L'île de Madère ayant été divisée en deux parties, Zarco est nommé capitaine-gouverneur de celle de Funchal, celle de Machico étant dévolue à Tristão Vaz Teixeira. Pour sa part, Bartolomeu Perestrelo devient gouverneur de Porto-Santo.

Ces voyages ouvrent la période des grandes découvertes et débutent la constitution de l'empire colonial portugais.

Bien que João Gonçalves Zarco soit l’un des grands navigateurs portugais, il n’a pas encore de biographe en français. Sa vie et ses découvertes de Porto Santo et de Madère sont cependant largement évoquées dans le roman d’Arkan Simaan (L’Écuyer d’Henri le Navigateur).

http://madere.selliance-travel.com/joao-goncalves-zarco/

http://www.arqnet.pt/dicionario/zarco.html

http://pt.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%A3o_Gon%C3%A7alves_Zarco

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gil Eanes ou Gil Eannes (né vers 1395 ? à Lagos (Portugal) - mort ?) est un navigateur et explorateur portugais du XVe siècle. Sa vie est très mal connue et très discutée. La plupart des informations proviennent de la Chronique de Guinée de Gomes Eanes de Zurara.

Gil Eanes de Vilalobos est né à Lagos. Il réalisa un nombre indéterminé de voyages le long de la côte africaine. Simple écuyer au service du prince portugais Henri le Navigateur installé dans sa base de Lagos (Portugal), il se voit confier par lui un premier voyage en 1433 qui ne dépasse pas les îles Canaries. Il en ramène quelques captifs

Dès 1434, l'Infant lance une nouvelle expédition avec la mission de dépasser le fameux cap Bojador 

: avant cette expédition, de nombreuses légendes évoquant une mer des Ténèbres et la présence de monstres marins rendent le franchissement de ce cap impossible. Gil Eanes sera le premier Européen à parvenir jusqu'au cap Bojador (aujourd'hui cap Boujdour, au Sahara occidental), en 1434. Il en rapporte des plantes en témoignage comme "le romarin". Cet événement provoque un véritable désenclavement du monde connu. La découverte d'une possible route maritime au-delà du cap Bojador marqua le début des explorations portugaises de l'Afrique. Eanes sera élevé au rang de chevalier.Gil Eanes réalisa un autre trajet, avec Alfonso Goncalves Baldaya, en 1435. Ils naviguèrent à environ 200 kilomètres au sud du cap Bojador, le long des côtes africaines. Ils découvrent juste des traces de présence humaine.En 1444, Gil Eanes participe à une nouvelle expédition avec l'autorisation de l'Infant : cette fois le but est clairement commercial ; il s'agit de rapporter des esclaves. Une véritable chasse aux esclaves est lancée dans les basses d'Arguin. Elle donnera lieu à la première grande vente d'esclaves sur le marché de Lagos. Ensuite, on perd sa trace.

       

http://villarrubia.wordpress.com/articulos/gil-eanes-el-fin-del-mar-ignoto/

http://www.enchantedlearning.com/explorers/page/e/eannes.shtml

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diogo de Silves est un explorateur portugais de l'océan Atlantique au XVe siècle. Mandaté par le prince Henri le Navigateur, en portugais l'Infante Dom Henrique, pour reconnaitre et cartographier l'archipel des Açores, il découvrit ce dernier en 1427, avant de rentrer à Madère. Il n'est connu que par une référence qui est faite de lui dans une charte de Gabriel de Valsequa datée de 1439.

La découverte des Açores est parfois attribuée à d'autres explorateurs, tel que Gonçalo Velho Cabral, par exemple.

http://www.georges-millet.com/acores/acoresgeo.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gonçalo Velho Cabral est un explorateur portugais originaire de la ville de Viana do Castelo. Membre de l'Ordre du Christ, il fut mandaté par le prince Henri le Navigateur (en portugais l’Infante Dom Henrique) pour reconnaître et cartographier l'archipel des Açores.On ne saurait dire au juste s'il fut le premier à aborder les Açores en 1427 ou si cela fut fait par un autre explorateur, par exemple Diogo de Silves. En tout cas, il prit une part active à l'exploration systématique de l'archipel à partir de 1432. Cette exploration systématique ne fut achevée qu'en 1452, par d'autres explorateurs.

Entre-temps, la colonisation avait débuté (1439).

À l'arrivée des premiers Portugais, l'archipel étant désert, la colonisation progressa rapidement, et Gonçalo Velho fut nommé capitaine-donataire de l'archipel.

Aujourd'hui encore, la grand-place de la capitale des Açores porte son nom. C'est dire qu'il joua un rôle central dans l'implantation portugaise aux Açores.

http://en.wikipedia.org/wiki/Gon%C3%A7alo_Velho_Cabral

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Antão Gonçalves est un navigateur portugais du XVe siècle. Il est surtout connu pour avoir fait du trafic d'esclaves ; il fut même le premier européen. à acheter des natifs africains comme esclave.Henri le navigateur le chargea de naviguer jusqu'à Rio de Oro afin d'en rapporter des peaux d'otarie. Antão Gonçalves fera trois voyages à Rio de Oro. C'est lors de son premier voyage qu'il rapporte les premiers natifs prisonniers.Martim Fernandes qui était le valet d'Henri le Navigateur, accompagnât Antão Gonçalves et lui servit de traducteur.Antão Gonçalves sera plus tard nommé alcaide de Tomar.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nuno Tristão est un navigateur et explorateur portugais du XVe siècle.Il fut chargé de l'exploration des côtes africaines par le prince Henri le Navigateur en 1441. Il fut ainsi le premier Européen à atteindre les côtes de ce qui devint la Guinée portugaise, puis la Guinée-Bissau. Succombant à des flèches empoisonnées sérères1,2, il est tué lors de cette expédition en 1446 avec 17 de ses compagnons, alors qu'il opérait une razzia sur les indigènes dans l'embouchure d'un fleuve

Hommages Pièce portugaise de 100 escudosLes îles Tristão, au large de la Guinée, lui doivent leur nom. Une statue de Nuno Tristão fut érigée à Bissau en 1966   Nuno Tristão figure sur un billet de 50 escudos utilisé en 1971 en Guinée portugaise Son nom est aussi gravé sur des pièces portugaises de 100 escudos émises en 1987

Son nom a également été donné à une frégate

http://www.fernandocandido.com/portgen/portexplorers.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alvise Cadamosto, ou Alvide da Ca' da Mosto, également connu en portugais sous le nom de Luís Cadamosto ou Luigi Cada-Mosto (Venise, ~1432 - Venise, 18 juillet 1488) est un navigateur vénitien engagé par le prince portugais Henri le Navigateur pour conduire des explorations le long des côtes de l'Afrique à l'ère des Grandes découvertes.

Né à la Ca' da Mosto, le palais familial situé au bord du Grand Canal qui lui donne son nom, Alvise Cadamosto est engagé par Henri le Navigateur après que de forts vent l'ont amené près du territoire portugais lors d'un voyage atlantique de Venise en Flandres en 1454.Au service de la couronne portugaise, il explore la côte africaine de l'Océan Atlantique (actuel Sénégal). Lors de son premier voyage, en 1455, il se rend à Madère et aux îles Canaries. Lors de son second voyage, en 1456, il est l'un des premiers Européens à atteindre les îles du Cap-Vert. Il explore également le fleuve Gambie, mais rentre en Europe lorsqu'il découvre l'hostilité des indigènes, vers 1463.Au cours des années 1460, Cadamosto rédige son journal de voyage édité à Milan en 1507-1508 sous le titre de Navigatio ad terras ignotas. La version latine de ce texte fut publiée dans le recueil de Simon Grynaeus, Novus orbis regionum ac insularum veteribus incognitarum à Paris en 1532. Ce fut l'un des best-sellers géographiques de la Renaissance. http://en.wikipedia.org/wiki/Alvise_Cadamosto

http://www.klinebooks.com/cgi-bin/kline/20893

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diogo Gomes (c. 1420 – c. 1500), was a Portuguese navigator, explorer and writer. Diogo Gomes was a servant and explorer of Portuguese prince Henry the Navigator. His memoirs were dictated late in his life to Martin Behaim. They are an invaluable (if sometimes inconsistent) account of the Portuguese discoveries under Henry the Navigator, and one of the principal sources upon which historians of the era have drawn.

Probably a native of Lagos, Portugal, Diogo Gomes started out as page in the household of Prince Henry the Navigator, and subsequently rose to the rank of cavaleiro (knight) by 1440. Diogo Gomes participated in the 1445 slave raid led by Lançarote de Freitas of Lagos on the Arguin banks, and claims to have personally captured 22 Berber slaves singlehandedly. (Chronicler Zurara, who relates the raids in some detail, does not seem to make notice of Diogo Gomes, although he does mention a 'Picanço', which later João de Barros suggests was actually the ship and nickname of a "Gomes Pires", possibly a reference to Diogo Gomes).

He was named a royal clerk (escrivão da carreagem real) on 12 June 1451, and went on in the service of both Prince Henry and the Portuguese crown.

In 1456 (give or take a year - his account does not give a precise date), Diogo Gomes was sent out by Prince Henry in command of three vessels down the West African coast. Gomes claims he was accompanied by a certain Jacob, an "Indian" interpreter, which some early historians have taken as a rare indication that Henry envisaged reaching India at this early stage (but modern historians find this improbable; Russell notes that, at the time, 'Indian' was commonly used as a moniker for an Ethiopian, and the furthest hope that Henry nurtured was of reaching the lands of Prester John.)

Gomes is said to have reached as far as Rio Grande (now Geba River, in Guinea Bissau), a huge leap beyond the last point known to be reached by the Portuguese. But strong currents checked Gomes's course and his officers and men feared that they were approaching the extremity of the ocean, so he turned back. On his return, Gomes put in at the Gambia River, and ascended up the Gambia a considerable distance, some 50 leagues (250 miles), reaching as far as the major market town of Cantor, an entrepot of the Mali gold trade. Diogo Gomes credits himself as the first Portuguese captain to interact peacefully with the natives in this region (all prior expeditions had been fended off or fallen in hostilities on the Senegambian coast, although Alvise Cadamosto had also sailed successfully that same year). At Cantor, Gomes collected much information about the gold mines and trade patterns of the upper Senegal and upper Niger, of the cities of Kukia and Timbuktu and the Trans-Saharan trade routes that stretched to the Moroccan coast.

gambie

Although the region was primarily Muslim, Gomes seems to have won over at least one important chief, named Numimansa, with his court, to Christianity and Portuguese allegiance. Teixeira da Mota identifies 'Numinansa' as the chieftain of the Nomi Bato, and may have been the same chieftain responsible for the deaths of earlier explorers Nuno Tristão in 1446/47 and Vallarte in 1447/78. The Nomi Bato are probably ancestral to the current Niominka people of the Saloum River delta, and although currently classified as a Serer tribe, were probably originally Mandinka (or at least acculturated to Mandinka) at the time.

Some time after returning to Portugal, Diogo Gomes was appointed (or rewarded) with the lucrative office of almoxarife (receiver of royal customs) of the town of Sintra (he was certainly holding that office by October 1459). He would remain in that position until 1479/80 (and continued using the title as a courtesy thereafter until his death).

Diogo Gomes made another African voyage in 1462 (which some historians date as 1460). He sailed down to the Saloum River delta (Rio dos Barbacins) in Senegambia, to enter into trade with the Serer people of Sine and Saloum. There he stumbled upon the caravel of the Genoese captain António de Noli, and they charted a return journey together. On the return, Diogo Gomes stumbled upon the Cape Verde islands, and claims to have been the first to land on and name Santiago island (his priority is contested by Cadamosto). Diogo Gomes speaks, with some resentment, of how Antonio de Noli managed to reach Lisbon before him and secured the captaincy of Santiago island from the king before his arrival.

Prince Henry having died in 1460, Diogo Gomes, after his return, retired from active exploring and pursued a career with Henry's nephew and heir Ferdinand of Viseu and the royal court. In 1463, he was appointed royal squire (escudeiro) for King Afonso V of Portugal. In 1466, he secured a generous royal pension of 4,800 reals, to which were attached duties as a magistrate in Sintra (juiz das cousas e feitorias contadas de Sintra). At an uncertain date, he was also appointed magistrate in nearby Colares (juiz das sisas da Vila de Colares, for which we have confirmation by 5 March 1482).

His death date is uncertain. Some date it as early as 1485, although historian Peter Russell suggests he lived until at least 1499. We have confirmation he was certainly dead by 1502, from the record of an indulgence for his soul paid for by his widowAlready in advanced age, Diogo Gomes orally dictated his memoirs to the German cartographer Martin Behaim during the latter's sojourn in Portugal. The exact date of the relation is uncertain, and could be anytime between 1484 (Behaim's arrival) to 1502 (when we have confirmation of Gomes's death). Historian Peter Russell tentatively dates the interview around 1499, as the account refers to the death of António de Noli, which occurred around that time. It is likely Gomes dictated in Portuguese, probably through an interpreter, and Behaim wrote it down in Latin (or alternatively in German, and only later transcribed to Latin).

The resulting memoirs, under the title De prima inuentione Guineae ("Of the first discovery of Guinea"), are the only surviving contemporary manuscript, outside of the official chronicle of Gomes Eanes de Zurara, that attempts give a chronological account of all the Henrican discoveries. The manuscript has also two other parts, De insulis primo inventis in mare Occidentis (an account of Canary Islands and the Madeira group) and De inventione insularum de Acores (containing the only detailed record of the Portuguese discovery of the Azores islands - which Zurara skimps on his chronicle).

Historians generally treat Diogo Gomes's account with caution - his penchant for self-promotion, his advanced old age, his attempt to recollect events more than two decades past, misunderstandings by Behaim's interpreter, the haste of the transcription (the Latin is quite poor, suggesting it was hurriedly written) and possibly even some supplementary massaging of the material by editor Valentim Fernandes, have conspired to make it an imperfect document, with numerous little errors and inconsistencies. Nonetheless, it is an enormously valuable document, containing details that are not found elsewhere.

Among other novelties, Gomes's memoirs are the sole record of what appears to have been the earliest Portuguese expedition, a 1415 expedition to Gran Canaria by João de Trasto (although this is probably just an erroroneous reference of the 1424 expedition of Fernando de Castro). Gomes also gives the first detailed account of the rediscovery of the Azores by the Portuguese in Prince Henry's service.

The memoirs are noteworthy for illuminating the character and purpose of Prince Henry the Navigator, ascribing to the prince a deliberate scientific and commercial purpose in exploration. Gomes notes Henry sent out his caravels to search for new lands (ad quaerendas terras) from his wish to know the more distant parts of the western ocean, and in the hope of finding islands or terra firma beyond the limits laid down by Ptolemy (ultra descriptionem Tolomei); on the other hand, his information as to the native trade from Tunis to Timbuktu and the Gambia helped to inspire his persistent exploration of the West African coast to seek those lands by way of the sea. Chart and quadrant were used on the prince's vessels (as by Diogo Gomes himself on reaching the Cape Verde Islands). Henry, at the time of Diogo Gomes's first voyage, was in correspondence with an Oran merchant who kept him informed upon events even in Gambian hinterland; and, before the discovery of the Senegal and Cape Verde in 1445, Gomes claims the royal prince had already gained reliable information of the route to Timbuktu. Diogo Gomes gives a touching account of the last illness and death of Prince Henry.

There is only one manuscript of Diogo Gomes's memoirs, part of a collection of miscellaneous accounts of Portuguese expeditions originally compiled in 1508 by Lisbon-based German printer known as Valentinus Moravus or (in Portuguese, as "Valentim Fernandes"). This collection remained unpublished and unknown until a copy was discovered in 1845 by J.A. Schmeller in the Hof- und Staats-Bibliothek in Munich (Codex Hisp. 27). The original Latin text was printed in 1847 by Schmeller in the proceedings of the Bavarian Academy of Science. It has been translated and reprinted several times since. A partial English translation was published in 1937, a full French translation in 1959

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fernando Pó (s'écrit aussi Fernão do Pó, Fernão Pó) fut un navigateur et un explorateur portugais. Il a reconnu la côte ouest de l’Afrique.

En 1472, il est le premier Européen à débarquer sur l'île de Bioko (Guinée équatoriale) qui sera rebaptisée en son honneur 20 ans plus tard par les colons portugais (elle gardera ce nom jusqu’en 1979).Il reconnut également l'estuaire du Wouri au Cameroun qu'il appela « Rio dos Camarões » (la rivière des crevettes), appellation d'où provient le nom Cameroun       http://diakadi.com/afriquecentrale/pays/guinee_equatoriale/infos/hist.htm

http://fr.scribd.com/doc/120456704/Fernando-Poo-et-le-Cameroun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joao de Santarem est un explorateur portugais qui a surtout navigué dans le golfe de Guinée à la fin du XVe siècle, sous le règne de Henri le navigateur. Avec Pedro de Escobar, on lui attribue la « découverte » de la ville de Sassandra en Côte d'Ivoire ainsi que la découverte, en 1471 de l'île de Sao Tomé, le jour de la Saint-Thomas, le 21 décembre, ainsi que l'ile de Principe peu de temps après, lesquelles iles étaient à l'époque inhabitées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pedro Escobar,

également connu sous le nom de Pêro Escobar, est un explorateur portugais qui a surtout navigué dans le golfe de Guinée à la fin du XVe siècle. Avec João de Santarém, on lui attribue d'une part, la « découverte » de la ville de Sassandra en Côte d'Ivoire et d'autre part, la découverte, en 1471 de l'île de São Tomé, le jour de la Saint-Thomas, le 21 décembre, mais aussi, celle de l'île de Principe peu de temps après. Ces îles étaient à l'époque inhabitées.

En 1471, travaillant pour Fernão Gomes, il a contribué à la découverte du trafic d'or à Mina. Il est également en compagnie de Diogo Cão lors de son premier voyage en 1482, en qualité de pilote du Bérrio dans l'expédition de Vasco de Gama en 1497. Il prend également part à l'expédition de Cabral lors de la découverte du Brésil en 1500.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bartolomeu Dias(pron. IPA baɾtulu'mew 'diaz; (vers 1450 en Mirandela - 29 mai 1500 au large du Cap de Bonne-Espérance) est un explorateur portugais.

Nous savons seulement qu'un de ses parents, Denis Dias e Fernandes, durant la décennie de 1440, aurait commandé des expéditions maritimes le long de la côte du Nord de l'Afrique, découvrant le cap Vert et l'île de Gorée. Durant sa jeunesse, il reçut des cours de mathématique et d'astronomie.Depuis la forteresse de São Jorge de Mina, à Elmina sur la côte de l'actuel Ghana, Dias était capable d 'affronter les tempêtes et les eaux calmes du Golfe de Guinée.

En 1486, il fut chargé par le roi Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão le long des côtes africaines. Dias cherchait une autre voie vers l'Inde pour y trouver des épices et les ramener en Europe. La route terrestre de la soie, par laquelle venaient ces épices, n'était plus accessible depuis la prise de Constantinople par les Turcs. Jean II donna à Bartolomeu le commandement de deux caravelles et d'une navette de vivres. Le but officiel de l'expédition était de découvrir le royaume du Prêtre Jean, mais il s'agissait en fait d'étudier la possibilité d'une route maritime vers les Indes.L'expédition partit de Lisbonne en août 1487, ayant à bord deux noirs et quatre noires capturés par Diogo Cão sur la côte occidentale de l'Afrique. Bien alimentés et habillés, ils seront débarqués sur la côte orientale pour montrer aux populations de ces régions la « bonté » et la « grandeur » des Portugais et en même temps recueillir des informations sur le royaume du Prêtre Jean. En décembre, il atteignit la côte actuelle de la Namibie, le point le plus méridional sur les cartes de l'expédition de Diogo Cão. Continuant vers le sud, il découvrit d'abord Angra dos Ilhéus avant d'être surpris par une violente tempête. Après avoir erré durant treize jours, il utilisa les vents de l'Antarctique qui soufflaient fortement dans l'Atlantique Sud et navigua vers le Nord-Est redécouvrant la côte qui avait la même orientation (à l'est du Cap de Bonne Espérance).Bartolomeu Dias continua vers l'est, dressant la carte des diverses baies de la côte de l'actuelle Afrique du Sud et arrivant à la baie d'Algoa à 800 km à l'est du Cap de Bonne-Espérance. Cependant, l'équipage révolté l'obligea à rentrer au Portugal par la côte vers l'ouest. Au retour, restant toujours en vue de la côte, il découvrit le Cap des Aiguilles, le point le plus au Sud du continent, et le Cap de Bonne-Espérance qu'il avait contourné en haute mer à l'aller. Il arriva à Lisbonne en décembre 1488.

Il fut ainsi le premier occidental à doubler le Cap de Bonne-Espérance. Il le nomma « cap des Tempêtes » à cause de celles qu'il y avait essuyées, mais le roi Jean II préféra l'appeler cap de Bonne-Espérance, parce qu'il espérait, à juste titre, que cette découverte ouvrirait la route des Indes.

Route de voyage de Bartolomeu Dias (1487-88).

Par la suite, il accompagna Vasco de Gama lors de son voyage en Inde en 1497 et passa à São Jorge da Mina (au Ghana actuel).

En 1500, il accompagna Pedro Álvares Cabral dans le fameux voyage où celui-ci découvrit le Brésil. Quand la flotte continua vers les Indes, le navire de Bartolomeu Dias fit naufrage et il disparut près du Cap de Bonne-Espérance. La même année, des soldats portugais attachèrent au tronc d'un arbre du genre sideroxylon à Mossel Bay, une chaussure contenant une lettre décrivant le naufrage en mer du navire de Bartolomeu Dias. Cet arbre, vieux maintenant de 6 siècles, est appelé “l'arbre à poste” (“Post Office Tree”) ; il est classé Monument National d'Afrique du Sud.

Bartolomeu Dias fut le premier navigateur européen à naviguer hors de vue de la côte dans l'Atlantique Sud. Son voyage, poursuivi par Vasco de Gama, ouvrit le chemin maritime vers les Indes.La lettre de Pero Vaz de Caminha fait de nombreuses références à ce marin, soulignant la confiance que lui accordait Cabral.

http://www.herodote.net/3_fevrier_1488-evenement-14880203.php

http://www.linternaute.com/mer-voile/actualites/12-05/bartolomeu-dias.shtml

http://www.la-mer-en-livres.fr/diaz.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diogo Cão (ou Diégo Caô, en français Jacques ou Diego Cam) était un explorateur portugais (1450 - 1486) qui fit deux voyages le long de la côte atlantique de l'Afrique au XVe siècle. La tradition fixe sa naissance à Vila Real, ou une maison est signalée comme sa maison natale. Fils de soldat, il entre dans la marine à l'âge de 14 ans. Il devient capitaine en 1480. Il est d'abord chargé d'assurer la sécurité des comptoirs portugais dans les eaux africaines.

Au cours de son premier voyage (1482-1483), il fut chargé par le roi du Portugal Jean II de poursuivre l'exploration des côtes d'Afrique. Il emporte avec lui pour la première fois le Padrão, une borne de pierre surmontée d'une croix afin de marquer les territoires conquis par la Couronne portugaise. C'est à l'embouchure du fleuve Congo qu'il a reconnu qu'il place le premier Padrão en 1483. Il prend contact avec le royaume Kongo qui lui parlent d'un puissant royaume à l'intérieur des terres. Il y envoie des émissaires pensant qu'il s'agit du fameux royaume du prêtre Jean. Il poursuivit la côte africaine vers le sud jusqu'au Cap Sainte-Marie en Angola à 13° de latitude sud où il plante une deuxième croix. Il est le premier européen à s'engager aussi loin dans l'hémisphère sud.

Durant son second voyage (1485-1486), il descendit davantage vers le sud, jusqu'à Cape Cross en Namibie où il plante une nouvelle borne. Il remonta le fleuve Congo qu’il considérait comme la voie d’accès vers le royaume du prêtre Jean jusqu'aux environs du site de Matadi. Là, en octobre ou novembre 1485, près des chutes de Ielala, il laisse une inscription gravée sur la pierre qui témoigne de son passage et de celui de ses hommes : “Aqui chegaram os navios do esclarecido rei D.João II de Portugal – Diogo Cão, Pero Anes, Pero da Costa” ("ici sont arrivés les navires du roi très éclairé Dom Jean II de Portugal - Diogo Cão, Pero Anes, Pero da Costa”).

Les Kongos désignaient le fleuve par le mot nzadi ou nzere, c’est de là que les Portugais tirèrent le nom Zaire, qui donna en français « Zaïre ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alonso de Ojeda (né à Cuenca vers 1465 - 1515) était un explorateur et conquistador espagnol.

ojeda

Issu d'une famille noble mais pauvre, Ojeda a la chance de commencer sa carrière au service des ducs de Medina Sidonia. Il obtint très tôt la protection de Juan Rodríguez de Fonseca, évêque de Burgos et futur patriarche des Indes, qui permet à Ojeda d'accompagner Christophe Colomb dans son deuxième voyage au Nouveau Monde en 1493. Là-bas Ojeda se distingue par son audace dans les combats contre les indigènes, envers lesquels il est excessivement dur et vindicatif. Il rentre en Espagne en 1496.

Découverte du Venezuela

Voyages d'Alonso de Ojeda en Amérique.

En 1499, pour son propre compte, il retourne au Nouveau Monde, accompagné du cosmographe Juan de la Cosa et d'Amerigo Vespucci à bord de trois vaisseaux. En un peu plus de trois semaines, il reconnait le continent près de l'embouchure de l'Orénoque et après avoir fait escale à l'île de la Trinité et en d'autres endroits, il voit un port qu'il appelle Venezuela, c'est-à-dire petite Venise, en raison de sa ressemblance avec la baie de Venise. Poursuivant ses explorations, il se dirige vers l'île d'Hispaniola où il est froidement reçu. On pense alors qu'il empiète sur les privilèges donnés à Christophe Colomb pour ses explorations. Pour son retour en Espagne en 1500, il emmène avec lui beaucoup de captifs qu'il vend comme esclaves.

Deuxième expédition au VenezuelaAyant toujours des amis influents au pays, il prépare rapidement une nouvelle expédition qui quitte Cadix en 1502 et accoste sur le continent américain à un endroit qu'il nomme Santa Cruz. La colonie qu'il y établi ne dure pas longtemps : car sans le savoir il empiète sur le territoire donné au Portugal par la bulle papale. À son retour en Espagne, il est condamné à payer une lourde amende. Après appel il est cependant déchargé de toute culpabilité, mais se trouve à présent ruiné.

Il parvient quand même à retourner à Hispaniola où se trouve son ancien associé, Juan de la Cosa avec qui il conçoit l'idée d'établir des colonies sur le continent entre Cabo de Vela et le Golfe de Uraba. Après avoir passé quelque temps à solliciter le gouvernement, les deux amis obteniennent les permissions nécessaires.

Ojeda rentre ensuite en Espagne et, au prix de grands efforts, organise en 1509 sa troisième et dernière expédition.

Nouvelle AndalousieDans l'un des quatre vaisseaux que compte l'expédition embarque Francisco Pizarro, le futur conquérant du Pérou. Hernán Cortés, le futur conquérant du Mexique, doit également participer à l'expédition, mais une soudaine maladie l'empêche d'embarquer.Ojeda quitte d'Hispaniola avec environ 300 hommes. Il débarque à la tête d'environ 70 hommes près du site de l'actuelle Carthagène et prend quelques amérindiens comme esclaves. En tant que gouverneur de Nouvelle Andalousie, il prend possession d'un territoire délimité par le golfe d'Uraba (Darién) et celui de Maracaibo. Mais les indigènes deviennent plus hostiles et attaquent la colonie. Tout le monde est tué, sauf Ojeda et un seul de ses compagnons. Tenace, il fonde une nouvelle colonie à San Sebastián, mais les provisions s'épuisent et il doit assez vite retourner à Hispaniola pour se réapprovisionner en laissant le commandement à Francisco Pizarro

Le naufrage  Sur la route du retour son navire fait naufrage et Ojeda parvient difficilement à atteindre Saint-Domingue où il décède.

http://acn.com.ve/un-dia-como-hoy-alonso-de-ojeda-descubrio-el-lago-de-maracaibo/

http://www.cucutanuestra.com/conquista/pages/alonso_de_ojeda.htm                                             http://bruceruiz.net/PanamaHistory/alonso_de_ojeda.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juan de la Cosa (Santoña, auj. en Cantabrie vers 1460 - Turbaco, auj. en Colombie 1510) était un cartographe, conquistador et explorateur espagnol. Il est l'auteur du premier planisphère mentionnant les territoires d'Amérique découverts à la fin du XVe siècle.

Juan de la Cosa accompagne Christophe Colomb lors de ses trois premiers voyages vers le Nouveau Monde. Il est l'armateur et le capitaine de la Santa Maria, le navire-amiral lors du premier voyage de Colomb en 1492. Lors du deuxième, en 1493, de la Cosa est capitaine et cartographe de la Marigalante. Lors du troisième, en 1498, de la Cosa navigue sur La Niña.En 1499, de la Cosa est le chef-pilote pour l'expédition d'Alonso de Ojeda et Amerigo Vespucci, et il est avec eux un des premiers occidentaux à débarquer sur le continent sud-américain, dans le golfe de Paria. Au cours de cette expédition, ils explorent la côte de l'embouchure de l'Essequibo au cap Vela.

En 1500, de la Cosa, Rodrigo de Bastidas et Vasco Núñez de Balboa explorent le territoire de la Colombie et du Panama actuels. Il retourne à Hispaniola en 1502. Après l'annonce à la Cour espagnole d'incursions portugaises sur le territoire récemment découvert, la reine Isabelle de Castille envoie de la Cosa à la tête d'une délégation au Portugal, pour exprimer ses remontrances.De la Cosa est nommé alguazil major, et vers 1504-1506 il commande une expédition vers les « îles des perles » et le golfe d'Urabá afin d'y fonder les premières colonies. À la même époque, il visite également la Jamaïque et Haïti.

En 1509, il part vers le Nouveau Monde pour la septième et dernière fois. Il emmène trois cent colons sur trois navires ; arrivé à Haïti il se place sous le commandement d'Alonso de Ojeda, qui transportait cent autres colons dans son bateau. Après avoir réglé une ancienne dispute frontalière entre de Alonso de Ojeda et Diego de Nicuesa, ils partent avec Francisco Pizarro vers le territoire de Ojeda. De la Cosa recommande de débarquer sur la côte du golfe d'Urabá, qu'il juge plus pacifique, mais l'expédition débarque à Carthagène (Colombie). Là, ils sont attaqués par des indigènes, de la Cosa est blessé par des flêches empoisonnées et en meurt.

Cartes Juan de la Cosa a dessiné plusieurs cartes, dont la seule qui nous soit parvenue est la carte de Juan de la Cosa de 1500. C'est la plus ancienne représentation du Nouveau Monde connue. Elle comporte un contour de Cuba, une île que Colomb croyait être la côte du continent asiatique. Cette carte se trouve aujourd'hui au Museo Naval de Madrid.http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_Juan_de_la_Cosa

                                               http://www.juandelacosa.es/    http://blogs.elcorreo.com/josetxu/2009/04/02/callejero-juan-la-cosa/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vicente Yáñez Pinzón (vers 1460, Palos de la Frontera, Espagne - après 1523) était un navigateur, explorateur et conquistador espagnol. Né dans une famille de riches marin morisques de Palos : les Pinzón, on pense qu'il a participé entre 1477 et 1479 à des activités de piraterie sur les côtes de Catalogne et d'Ibiza. La famille Pinzon était liée à Abuzayan Muhammad III, le sultan marocain de la dynastie mérinide (1196 - 1465).


Vincent Pinzon deviendra le futur commandant de la Niña et son frère Martin Pinzon celui de la Pinta, deux des trois bateaux qui s’élancèrent à la conquête du Nouveau Monde quatre ans plus tard sous les ordres de Christophe Colomb.En 1499, il navigue de nouveau vers l'Amérique au départ de Palos de la Frontera avec quatre caravelles armées par la famille Pinzón. En 1500, une tempête amène Pinzón sur la côte nord de l'actuel Brésil. Le 26 janvier 1500, il découvre l'Amazone et remonte le fleuve sur environ 50 mètres. Il baptise le fleuve "Río Santa María de la Mar Dulce". Il est ainsi le premier explorateur à apercevoir l'estuaire de l'Amazone.Le 8 octobre 1501, le roi Ferdinand le Catholique le nomma chevalier pour ses découvertes à l'Alhambra de Grenade.En 1505, Pinzón fut nommé gouverneur de Porto Rico (la charge proprement dite était "capitaine général et corrégidor de l'île de Saint-Jean-Baptiste").En 1508, le roi décida d'organiser une expédition dans le but de trouver la "route des Épices". On pensait trouver un passage à hauteur du Honduras permettant d'atteindre les îles des épices. Vicente Yáñez Pinzón voyagea avec Juan Díaz de Solís vers le Honduras, parcourant la côte et complétant ainsi les découvertes de Colomb. Les deux hommes explorèrent également pour la première fois la péninsule du Yucatán. N'ayant pas réussi à découvrir de passage maritime vers l'ouest, ils revinrent en Europe en août 1509.Le 19 novembre 1999, on a inauguré un monument à la mémoire de Vicente Yáñez Pinzón à Palos de la Frontera, à l'occasion du cinquième centenaire de la découverte du Brésil et du jumelage de la ville de Palos de la Frontera avec celle de Cabo de San Agostinho.

http://foglobe.com/vincente-and-martin-pinzon.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diego de Nicuesa est un conquistador espagnol du XVIe siècle qui s'est vu attribuer par la Couronne d'Espagne, la Castille d'Or, région située dans le Darién, à cheval sur la Colombie et le Panama.  En 1508, Alonso de Ojeda et Diego de Nicuesa sollicitèrent à Madrid l’autorisation de conquérir la « Tierra Firme », divisée en deux parties : la Nouvelle-Andalousie – l’actuelle Colombie –, à l'est du rio Atrato et la Castille d'Or, ou Veraguas, à l'ouest, côté Panama.

Alonso de Ojeda et son lieutenant François Pizarre fondent San Sebastián de Urabá en 1510, avec cinq caravelles et 500 hommes, mais se heurtent aux Indiens : seuls 42 d'entre eux survivent et Alonso de Ojeda n'en fait pas partie.L'arrivée de Vasco Núñez de Balboa, plus diplomate, permet de fonder Santa Maria la Antigua del Darién en 1510, plus à l'est du Golfe d'Uraba, puis de découvrir en 1513 l'océan Pacifique, en descendant le Río Chuchunaque, grâce aux indiens. Núñez de Balboa en profite pour se débarrasser de Diego de Nicuesa, qui doit se réfugier à Nombre de Dios1, fondée en 1510, avec une centaine d'hommes.

Núñez de Balboa ayant usurpé les charges de Diego de Nicuesa, Madrid nomme en 1514 Pedro Arias Dávila, l'époux d'une amie intime de la Reine, gouverneur de Castille d'Or, où il arrive avec 19 navires et 1 500 hommes pour fonder la ville d'Acla à 100 kilomètres au nord de Santa María la Antigua del Darién, dont il s'empare aussi.

http://www.bruceruiz.net/PanamaHistory/diego_de_nicuesa.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vasco Núñez de Balboa est un conquistador espagnol né à Jerez de los Caballeros (Royaume de Castille) en 1475 et mort à Acla, au Panama actuel, le 15 janvier 1519. Il est célèbre pour avoir été le premier Européen à avoir découvert l'océan Pacifique depuis sa côte orientale en 1513 et à avoir fondé une ville permanente sur les terres continentales américaines.

Vasco Núñez de Balboa descend des seigneurs du château de Balboa, près de Villafranca del Bierzo, dans la province de León actuelle. On pense que son père était l'hidalgo Nuño Arias de Balboa, mais on est moins sûr de l'identité de sa mère (c'était peut-être une femme de La Antigua, de la vallée de laquelle le père de Vasco proviendrait directement, ou une dame de l'Estrémadure sur laquelle on n'a pas d'autres données). On n'a pas non plus de certitudes sur son enfance. Dans l'adolescence, il sert de page et d'écuyer à Pedro de Portocarrero (es), seigneur de Moguer. En 1500, encouragé par son seigneur, qui lui relate les péripéties des expéditions de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde, il décide d'entreprendre son premier voyage en Amérique en prenant part à l'expédition de Rodrigo de Bastidas. En 1501, il parcourt les côtes de la mer des Caraïbes de l'est du Panama au cap de la Vela, dans la Colombie actuelle, via le golfe d'Urabá. Grâce aux gains qu'il réalise dans cette campagne, il se retire en 1502 sur l'île d'Hispaniola, y achète une propriété et y réside plusieurs années en se livrant à l'agriculture. Il n'a toutefois pas de chance dans ce domaine et finit par s'endetter à tel point qu'il se voit contraint d'abandonner sa propriété.

En 1508, le roi Ferdinand le Catholique ouvre à la concurrence la conquête de la Tierra Firme. Deux nouveaux gouvernorats sont créés sur les terres comprises entre le cap de la Vela (dans la Colombie actuelle) et le cap Gracias a Dios (actuellement à la frontière du Honduras et du Nicaragua) et se voient donner le golfe d'Urabá pour limite commune : la Nouvelle Andalousie, à l'est, gouvernée par Alonso de Ojeda, et le gouvernorat de Veragua, à l'ouest, gouverné par Diego de Nicuesa.

En 1509, désireux d'échapper à ses créanciers à Saint-Domingue, Núñez de Balboa s'embarque clandestinement (dans un tonneau avec son chien Leoncico) lors de l'expédition commandée par l'alcalde mayor (es) de la Nouvelle Andalousie, Martín Fernández de Enciso, qui part à la rescousse du gouverneur Alonso de Ojeda, son supérieur. Avec 70 hommes, celui-ci a fondé la colonie de San Sebastián de Urabá en Nouvelle Andalousie. Près de cet établissement, il y a toutefois beaucoup d'autochtones belliqueux qui utilisent des armes empoisonnées, et Ojeda a été blessé par une pierre. Peu après, il a regagné Hispaniola et laissé l'établissement sous la garde de Francisco Pizarro, qui n'est alors qu'un soldat courageux qui attend l'arrivée de l'expédition d'Enciso. Ojeda lui a demandé de tenir la colonie cinquante jours avec quelques hommes ou, sinon, d'employer tous les moyens pour regagner Hispaniola.

Avant l'arrivée de l'expédition à San Sebastián de Urabá, Fernández de Enciso découvre Núñez de Balboa à bord et menace de l'abandonner sur la première île déserte. Mais il décide finalement de le garder à la demande de son équipage, après qu'on l'eut persuadé de l'utilité du clandestin qui connaissait la région pour l'avoir explorée huit ans plus tôt. En fait, les deux protagonistes s'accordent pour éliminer Nicuesa du gouvernorat de Veragua.

Fondateur de Santa María la Antigua del Darién

Une fois les 50 jours écoulés, Pizarro commence à se préparer pour retourner à Hispaniola lorsque l'embarcation de Fernández de Enciso arrive justement. Núñez de Balboa est devenu populaire parmi ses compagnons grâce à son charisme et à sa connaissance du territoire. En revanche, Fernández de Enciso provoque plutôt le mécontentement de ses hommes, car, en sa qualité d'alcalde mayor, il ordonne le retour à San Sebastián, où, à leur grande surprise, la colonie est totalement détruite et où les autochtones les attendent et commencent à les attaquer sans relâche.

Comme le territoire est dangereux, Núñez de Balboa propose de déménager la colonie de San Sebastián vers la région de Darién, à l'ouest du golfe d'Urabá, où la terre est plus fertile et où les autochtones sont moins belliqueux. Fernández de Enciso prend cette proposition au sérieux. Plus tard, le régiment déménage dans cette région, où les attendent le cacique Cémaco et 500 guerriers prêts à combattre. Apeurés , les Espagnols jurent à la Virgen de la Antigua (es), vénérée à Séville, de donner son nom à un village de la région s'ils sortent victorieux de la bataille. La victoire est âprement disputée par les deux forces, mais les Espagnols la remportent par un coup de chance.

Cémaco, qui est le maître de la région, et ses combattants, abandonne le village et se retire dans la jungle de l'arrière-pays. Les Espagnols décident alors de mettre à sac les habitations et amassent un grand butin composé de bijoux en or. En échange, Núñez de Balboa tient promesse et fonde en septembre 1510 la première colonie permanente de la Tierra Firme, Santa María la Antigua del Darién, dans la Colombie actuelle.

Alcade de Santa María Le triomphe des Espagnols sur les autochtones et la fondation postérieure de Santa María la Antigua del Darién en un lieu relativement calme donnent de l'autorité à Vasco Núñez de Balboa sur ses compagnons, qui en ont assez de l'alcalde mayor Fernández de Enciso, qu'ils qualifient de despote et d'avare à cause des restrictions qu'il a imposées sur l'or, qui est l'objet de l'avidité des colons.

Núñez de Balboa profite de la situation en se faisant le porte-parole des colons mécontents et recourt à la loi pour destituer Fernández de Enciso de la charge de dirigeant de la ville avec une preuve solide : en tant que remplaçant d'Ojeda, Fernández de Enciso dirige une région qui se trouve au Veragua, à l'ouest du golfe d'Urabá (limite des deux gouvernorats). Son mandat étant illégitime parce que le gouverneur est Nicuesa et non Ojeda, Fernández de Enciso doit être destitué et arrêté. Après la destitution, on établit un cabildo abierto (conseil communal élargi) ouvert, élit une administration municipale (la première du continent américain) et désigne deux alcades : Martín Samudio et Vasco Núñez de Balboa.

Peu après, une flottille dont l'objectif est de rencontrer Nicuesa, qui est aussi en difficulté quelque part dans le nord du Panama, arrive à Santa María. Quand il apprend les faits, son commandant, Rodrigo Enrique de Colmenares, persuade les colons de la ville qu'ils doivent se soumettre à l'autorité de Nicuesa puisqu'ils se trouvent dans son gouvernorat. Il invite deux représentants que le cabildo nommera pour accompagner la flottille et offrir le contrôle de la ville à Nicuesa. Les deux représentants nommés sont Diego de Albites et Diego del Corral.

Gouverneur de Veragua Enrique de Colmenares trouve Nicuesa, assez grièvement blessé, avec peu d'hommes près de Nombre de Dios, à la suite d'une escarmouche avec les autochtones de la région. Après le sauvetage, le gouverneur entend parler des exploits de Núñez de Balboa, du butin du cacique Cémaco et de la prospérité de Santa María. Il réagit en promettant punitions et expropriations lorsqu'il prendra le contrôle de la ville, car il voit dans le geste de Núñez de Balboa une usurpation de son autorité au Veragua.

Les représentants de Santa María sont persuadés par Lope de Olano, qui est emprisonné avec quelques détenus mécontents, qu'ils vont commettre une grave erreur s'ils remettent le contrôle de la ville à Nicuesa, qui est qualifié d'avare et de cruel et est capable de ruiner la prospérité de cette dernière. Ce témoignage pousse de Albites et del Corral à fuir au Darién avant l'arrivée de Nicuesa et à informer tant Núñez de Balboa que les autres autorités municipales des intentions du gouverneur.

À l'arrivée de Nicuesa au port de la ville, une foule se forme et déchaîne un tumulte qui empêche le gouverneur de débarquer. Nicuesa insiste pour être reçu non déjà en qualité de gouverneur, mais en simple soldat, mais même là, les colons refusent qu'il débarque en ville. À la place, il est obligé d'embarquer sur un bateau en mauvais état et avec peu de provisions avec 17 autres personnes et de prendre la mer le 1er mars 1511. Le bateau disparaît sans laisser de trace de Nicuesa et de ses compagnons, et Núñez de Balboa obtient ainsi la charge de gouverneur de Veragua.

Conquistador

Statue de Núñez de Balboa à Madrid (Enrique Pérez Comendador (es), 1954).

Après l'expulsion et la disparition de Diego de Nicuesa, Núñez de Balboa obtient la charge de gouverneur et, avec elle, le commandement absolu de Santa María et du Veragua. L'une des premières mesures qu'il prend consiste à juger Fernández de Enciso pour le délit d'usurpation de pouvoir ; il le condamne à la prison et confisque ses biens, mais le remet plus tard en liberté à condition qu'il retourne à Hispaniola pour rentrer en Espagne. Sur le même bateau, il y a deux représentants de Núñez de Balboa, qui expliqueront tous les succès de la colonie et qui ont ordre de demander plus d'hommes et de provisions pour poursuivre la conquête du Veragua.

Entretemps, Núñez de Balboa commence à montrer sa facette de conquistador en s'embarquant à l'ouest, en parcourant l'isthme de Panama et en soumettant diverses tribus autochtones, Il renforce ses liens d'amitié avec d'autres tribus en tentant de remonter des fleuves, des montagnes et des marais malsains à la recherche d'or et d'esclaves, ainsi que d'étendre ses domaines. Il arrive aussi à réprimer les révoltes de divers Espagnols qui défient son autorité ; son pouvoir de force, sa diplomatie et son pouvoir de conciliation inspirent du respect et de la crainte parmi les autochtones ; ironiquement, il écrit dans une lettre envoyée au roi d'Espagne : « He ido adelante por guía y aun abriendo los caminos por mi mano (J'ai avancé en guide et ouvert encore les chemins de ma main). »

Núñez de Balboa réussit à planter du maïs et reçoit des provisions d'Hispaniola et d'Espagne. Il fait en sorte que ses soldats s'habituent à la vie des explorateurs des terres coloniales. Il réussit à amasser beaucoup d'or, surtout celui des bijoux des femmes autochtones et le reste, par la violence. En 1513, il écrit une longue lettre au roi d'Espagne pour lui demander plus d'hommes acclimatés à Hispaniola, des armes, des provisions, des charpentiers pour construire des navires et le matériel nécessaire pour construire un chantier naval. En 1515, dans une autre lettre, il parle de sa politique humanitaire envers les autochtones tout en conseillant de punir les tribus cannibales ou craintes avec une extrême sévérité.

À la fin de 1512 et au début de 1513, Núñez de Balboa arrive à une comarque dominée par le cacique Careta, le soumet et s'en fait ensuite un ami. Le cacique reçoit le baptême et conclut une alliance avec Núñez de Balboa, ce qui assure la subsistance de la colonie puisque le cacique promet d'aider les Espagnols à se nourrir. Le conquistador poursuit sa conquête et arrive aux terres du voisin et rival de Careta, le cacique Ponca. Celui-ci s'enfuit de sa comarque et se sauve dans les montagnes, laissant les Espagnols et leurs alliés autochtones relevant de Careta mettre à sac et détruire les habitations de la comarque. Peu après, le conquistador se dirige vers le territoire fertile mais très sauvage du cacique Comagre, mais à leur arrivée, les Espagnols sont reçus si pacifiquement qu'ils sont invités à un banquet ; de même, Comagre se fait baptiser.

C'est dans cette comarque que Núñez de Balboa entend parler pour la première fois d'une autre mer, et ce, parce que les Espagnols se plaignent du peu d'or que chacun d'eux recevra. Irrité par leur avarice, le fils aîné de Comagre, Panquiaco, flanque par terre la balance qui sert à peser l'or et réplique : « Si vous désirez de l'or au point d'abandonner vos terres pour venir troubler une terre étrangère, je vous montrerai une province où vous pourrez satisfaire ce désir à pleines mains. » Il parle d'un royaume situé au sud où les gens sont si riches qu'ils se servent de vaisselle et d'ustensiles en or pour boire et manger, et ajoute qu'il faudra au moins mille hommes pour vaincre les tribus de l'arrière-pays et les habitants du littoral de l'autre mer.

Expédition de Balboa vers le Pacifique 1513 (aller en rouge, retour en bleu)

Découverte de la mer du Sud

Núñez de Balboa prêtre une grande attention à la nouvelle inespérée d'une nouvelle mer riche en or. Il décide de retourner à Santa María au début de 1513 pour disposer d'un plus grand nombre d'hommes en provenance d'Hispaniola et y arrive pour apprendre que Fernández de Enciso a fait accepter sa version des événements de Santa María aux autorités coloniales ; Núñez de Balboa envoie donc directement Enrique de Colmenares en Espagne pour chercher de l'aide, vu qu'il n'obtient pas de réponse des autorités d'Hispaniola.

Entretemps, des expéditions à la recherche de la fameuse mer s'organisent à Santa María. Certains remontent le río Atrato sur dix lieues sans succès. En Espagne, la cour rejette la demande d'hommes et de provisions supplémentaires, car elle connaît déjà l'histoire de Fernández de Enciso. Núñez de Balboa n'a donc plus d'autre choix que d'employer les rares ressources qu'il a dans la ville pour découvrir cette mer.

Suivant divers rapports de caciques amis, Núñez de Balboa entreprend de traverser l'isthme de Panama le 1er septembre 1513 avec 190 Espagnols, quelques guides autochtones et une meute de chiens. À bord d'un petit brigantin escorté de dix canoës autochtones, ils arrivent par la mer aux terres du cacique Careta et, le 6, avancent avec un contingent de mille « sujets » de Careta vers le territoire de Ponca, qui s'est réorganisé, vainquent ce dernier, le soumettent et concluent une alliance avec lui. Après quelques jours, avec quelques hommes de Ponca, ils montent le 20 dans la forêt épaisse et arrivent le 24, après quelques difficultés, aux terres du cacique Torecha, qui domine le village de Cuarecuá. Une bataille féroce et continue s'y déchaîne ; Torecha est vaincu et meurt au combat. Les hommes de Torecha décident alors de s'allier à Núñez de Balboa, mais une grande partie des membres de l'expédition étant épuisés ou ayant été grièvement blessés au combat, la plupart décident de faire une pause à Cuarecuá.

Le 25 septembre 1513, les quelques personnes qui suivent Núñez de Balboa progressent vers la cordillère du río Chucunaque. D'après les récits des autochtones, la mer se voit du sommet de cette cordillère. de sorte que Núñez de Balboa devance le reste des expéditionnaires et réussit avant midi à atteindre le sommet et à voir les eaux de la mer inconnue au loin. L'émotion est telle que les autres s'empressent de montrer leur joie et leur bonheur devant la découverte de Núñez de Balboa. Le chapelain de l'expédition, le clerc Andrés de Vera, arrive à entonner le Te Deum pendant que le reste des hommes érigent des pyramides de pierres et tentent de graver des croix et des initiales sur l'écorce des arbres de l'endroit avec leurs épées pour montrer qu'ils y ont fait la découverte de la mer.

Prise de possession et conquête de la mer du Sud

Vasco Núñez de Balboa prend possession de l'océan Pacifique au nom des souverains de Castille

Passé le moment épique de la découverte, l'expédition descend la cordillère en direction de la mer et arrive aux terres du cacique Chiapes, qui la combat brièvement avant d'être vaincu et invité à participer à l'expédition. Trois groupes partent de la comarque de Chiapes à la recherche de chemins menant à la mer ; le groupe dirigé par Alonso Martín arrive sur le rivage deux jours après, embarque dans un canoë et atteste qu'il a navigué pour la première fois sur cette mer. De retour, il en informe Núñez de Balboa, qui part avec 26 hommes. À leur arrivée à la plage, il lève ses mains, l'une armée de son épée et l'autre tenant un drapeau où est peinte la Vierge Marie, s'avance dans la mer jusqu'aux genoux et prend possession de la mer au nom des souverains de Castille.

Après avoir parcouru plus de 110 kilomètres, Núñez de Balboa baptise la baie où il se trouve « baie de San Miguel » parce qu'elle a été découverte le 29 septembre, fête de saint Michel Archange, et la nouvelle mer « mer du Sud (es) », nom donné alors à l'océan Pacifique d'après le chemin suivi par l'expédition pour y arriver. Cet événement est considéré par l'histoire comme le chapitre le plus important de la conquête après la découverte de l'Amérique.

Núñez de Balboa se propose ensuite de rechercher les comarques riches en or. Il décide ainsi de parcourir les terres des caciques Coquera et Tumaco. Après s'être emparé de leurs richesses en or et en perles, il apprend que les perles abondent dans des îles où règne Terarequí, cacique puissant qui domine cette région. Le conquistador décide de naviguer en canoë vers ces îles, bien que ce soit le mois d'octobre et que les conditions climatiques ne soient pas les meilleures. À peine voit-il les îles qu'il appelle la plus grande « Isla Rica » (littéralement, île Riche, l'actuelle Isla del Rey (île du Roi) (es)) et leur ensemble, « archipel des perles (Las Perlas) », nom qu'il porte encore de nos jours.

En novembre, Núñez de Balboa décide de rentrer à Santa María la Antigua del Darién, mais par une voie différente pour continuer de conquérir des territoires et augmenter son butin. Il traverse les comarques de Teoca, de Pacra, de Bugue Bugue, de Bononaima, de Tubanamá et de Chiorizo et en vainc certaines par la force et les autres par la diplomatie. En décembre, il arrive aux terres du cacique Pocorosa, dans le golfe de San Blas, déjà dans les Antilles, puis se dirige vers les terres de Comagre, où Panquiaco est devenu cacique après que son père est mort de vieillesse.

Núñez de Balboa décide alors de traverser les terres de Ponca et de Careta et finit par arriver à Santa María le 19 janvier1514 avec un grand butin d'articles de coton, plus de 100 000 castillans d'or, sans compter la montagne de perles ; mais cela ne se compare pas à la découverte d'une nouvelle mer au nom des Espagnols. Il charge Pedro de Arbolancha d'aller annoncer la nouvelle de cette découverte en Espagne et envoie le cinquième des richesses obtenues au roi conformément à la loi

Conflits avec Pedrarias Par suite des accusations de Fernández de Enciso, que Núñez de Balboa a dépouillé du pouvoir, ainsi que de la destitution et de la disparition postérieure de Nicuesa, le roi nomme gouverneur de la nouvelle province de Castille d'Or Pedro Arias De ­Ávila, mieux connu sous le nom de Pedrarias Dávila, qui va se distinguer par une férocité sanguinaire et remplacer le gouvernorat de Veragua. Lorsque de Arbolancha arrive, les esprits se calment un peu, et les demandes d'hommes que Balboa a soumises au monarque espagnol sont agréées par ce dernier par l'entremise du nouveau gouverneur, qui part avec une expédition de 1 500 hommes et de 17 navires, soit la plus nombreuse et la plus complète qui est partie d'Espagne à destination de l'Amérique.

Dans cette grande expédition, Pedrarias Dávila est accompagné de l'alcalde mayor (es) Gaspar de Espinosa (es), de Fernández de Enciso lui-même, alors en qualité d'alguacil mayor ; du chroniqueur Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, qui y participe à titre de fonctionnaire royal ; de divers capitaines, dont Juan de Ayora, lieutenant de Pedrarias ; de divers clercs, dont le franciscain Juan de Quevedo, nommé évêque de Santa María ; et de femmes, dont Isabel de Bobadilla, épouse du gouverneur. Plus de cinq cents hommes meurent de faim ou victimes du climat peu après le débarquement au Darién. Fernández de Oviedo écrit que des gentilhommes vêtus de soie et de brocart, qui se sont distingués vaillamment dans les guerres d'Italie, meurent d'inanition, épuisés par la nature de la forêt tropicale.

Balboa reçoit Pedrarias et ses émissaires en juillet 1514 et accepte avec résignation le changement de gouverneur et d'alcalde mayor. Cela cause une certaine colère chez les colons, et certains d'entre eux songent déjà à prendre les armes pour affronter les nouveaux venus, mais Núñez de Balboa présente son respect aux nouveaux émissaires coloniaux.

À la prise de fonctions de Pedrarias, Gaspar de Espinosa incarcère Núñez de Balboa, qui est jugé « par contumace ». Il est condamné à payer des dommages à Fernández de Enciso et à d'autres accusateurs, mais déclaré innocent de la mort de Nicuesa, ce qui entraîne sa libération plus tard.

En raison du surpeuplement de Santa María, Pedrarias demande à divers expéditionnaires de chercher de nouveaux endroits pour s'établir. Núñez de Balboa lui demande à réaliser une expédition au Dabaibe, dans le bassin de l'Atrato, où un temple contiendrait de grandes richesses selon les rumeurs ; mais c'est un échec, et Núñez de Balboa est blessé dans les attaques constantes des autochtones de la région.

Malgré cela, Núñez de Balboa conserve l'ambition de parcourir à nouveau la mer du Sud, de sorte qu'il réussit à obtenir secrètement un contingent d'hommes provenant de Cuba. L'embarcation qui les a amenés mouille aux environs de Santa María, et le responsable en informe Balboa et lui donne 70 castellans. Pedrarias ne tarde pas à se rendre compte de la présence de l'embarcation et, furieux, incarcère Núñez de Balboa, lui enlève les hommes dont il a besoin et est disposé à enfermer le conquistador dans une cage de bois, mais l'archevêque de Quevedo fait appel à lui pour qu'il n'inflige pas un tel châtiment.

Par chance, à cette époque, la Couronne espagnole a reconnu les grands services rendus par Núñez de Balboa, et le roi le nomme adelantado de la mer du Sud et gouverneur de Panama et de Coiba. De plus, il recommande à Pedrarias de consulter cet homme sur tout sujet concernant la conquête et le gouvernement de la Castille d'Or, ce qui incite Pedrarias à absoudre Núñez de Balboa pour ce qui est de l'arrivée clandestine d'hommes pour sa campagne.

Déclin et mort   À partir de ce moment-là, la rivalité entre Núñez de Balboa et Pedrarias cesse tout d'un coup, en partie à la suite d'une mesure prise par l'archevêque de Quevedo avec Isabel de Bobadilla pour donner en mariage une des filles de Pedrarias, María de Peñalosa, qui se trouve en Espagne, au conquistador ; on arrange donc le mariage, et l'archevêque part pour l'Espagne. Les relations amicales avec Pedrarias durent à peine deux ans, et Núñez de Balboa commence à le traiter avec une affection filiale.

Núñez de Balboa veut poursuivre l'exploration de la mer du Sud, mais son beau-père retarde le plus possible son départ. Comme l'opposition à ce projet n'est plus compatible avec la cordialité apparente qui règne entre eux, Pedrarias consent à ce qu'il réalise l'expédition et lui donne licence de poursuivre son exploration pendant un an et demi.

De 1517 à 1518, Núñez de Balboa déménage avec 300 hommes à Acla et réussit à préparer les matériaux pour la construction des navires à l'aide d'autochtones et d''esclaves africains. Il trouve moyen de déménager sur les rives du río Balsas, où il construit quatre navires. Il fait 74 kilomètres sur le Pacifique, parcourant l'archipel des Perles, puis les côtes de Darién jusqu'à Puerto Piñas (port des ananas), lieu où ce fruit est en grande quantité. Pendant ces explorations, il entend parler d'un empire situé au sud et de ses grandes richesses. Il retourne à Acla pour poursuivre la construction de navires plus solides qui permettent d'explorer cet empire aux richesses illimitées.

Cependant, à son retour, Balboa reçoit des lettres cordiales de Pedrarias, qui lui demande de se présenter à lui de toute urgence, et y consent rapidement. À mi-chemin, il rencontre un groupe d'hommes aux ordres de Francisco Pizarro, qui l'arrête par ordre du gouverneur, et est accusé d'être un traitre cherchant à usurper le pouvoir aux dépens de Pedrarias et d'essayer de créer un gouvernement distinct dans la mer du Sud. Indigné, Núñez de Balboa réfute cette accusation et demande à être jugé à Hispaniola ou en Espagne ; mais Pedrarias et l'alcade de Espinosa ordonnent que le procès se déroule le plus vite possible, procès qui s'ouvre à la mi-janvier 1519. Núñez de Balboa est condamné par de Espinosa à la peine de mort le 15 janvier et doit subir la décapitation avec quatre de ses amis : Fernando de Argüello, Luis Botello, Hernán Muñoz et Andrés Valderrábano, accusés de complicité, dans le village d'Acla pour démontrer que la conspiration s'enracinait dans la colonie.

Núñez de Balboa est conduit à l'échafaud avec ses amis, et le crieur public qui va procéder à l'exécution déclare : « Voici la justice que le roi et son second, Pedro Arias de Ávila, ordonnent de faire contre cet homme, traître et usurpateur des territoires de la Couronne. » Incapable de contenir son indignation, Núñez de Balboa réplique : « Mensonge! Ce n'est qu'un mensonge ! Je n'ai jamais songé à pareil crime ; j'ai servi le roi loyalement, sans penser à rien d'autre que d'accroître ses territoires. » Pedrarias observe l'exécution, caché derrière une estrade ; un bourreau exécute la peine avec une hache. Les têtes des décapités restent plusieurs jours exposées à la vue des habitants du village. On ignore le sort des restes de Núñez de Balboa, en partie parce que les textes et les chroniques ne précisent pas ce qui est arrivé après son exécution.

C'est en livrant Nuñez de Balboa à la mort que Francisco Pizarro obtint l'appui de Pedrarias pour l'organisation de l'expédition qui l'amena à conquérir le Pérou, et Gaspar de Espinosa fut celui qui parcourut en partie la mer du Sud sur les navires que le conquistador avait fait construire. En 1520, Fernand de Magellan la rebaptisa océan Pacifique en raison de ses eaux apparemment calmes.

Monument à Vasco Núñez de Balboa (es) érigé à Panama

Son héritage Un cuarto (es) à l'effigie de Balboa

De nos jours, au Panama, le nom de Vasco Núñez de Balboa est porté par des parcs et des avenues, et un monument rappelle la prise de possession de la mer du Sud par ce conquistador, le regard tourné vers l'océan Pacifique, dans la capitale. En l'honneur de cet homme, le pays a donné le nom de balboa (es) à la monnaie nationale, dont quelques pièces portent son visage. Le nom du conquistador désigne aussi l'un des principaux ports du canal de Panama et le district (es) qui englobe l'archipel des perles, lieu qu'il a découvert.

L'ordre suprême que le gouvernement panaméen décerne à des personnages illustres et éminentes du pays et du monde fut créé par la loi 27 du 28 janvier 19332 et appelé l'Ordre de Vasco Núñez de Balboa (es). Il comprend divers grades.En Espagne, son nom est donné à une rue et à une station de métro (es) souterraine de Madrid, et l'actuelle Cuesta de las Calesas de Cadix s'appelait rue Vasco Núñez de Balboa. À San Diego, en Californie, on trouve le parc Balboa.

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/pacifique/baert_balboa.html

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Balboa/107240

http://www.bruceruiz.net/PanamaHistory/balboa.htm

http://www.robinsonlibrary.com/america/discovery/balboa.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pedro Gutiérrez de Valdivia (né le 17 avril 1497 à Villanueva de la Serena (Espagne), mort le 25 décembre 1553 au Chili) était un conquistador espagnol parti en Amérique du Sud, devenu un des lieutenants de Pizarro, le conquérant du Pérou.

Biographie Après une expédition de Diego de Almagro (1536), il explore (à partir de 1540), la moitié nord du Chili où il combat les populations amérindiennes. Il prépare ainsi la colonisation espagnole, malgré de faibles moyens et les difficultés du terrain (désert d'Atacama, amérindiens combatifs).

À la tête d'environ 150 hommes, il fonde la future capitale Santiago en 1541, qu'il baptise d'abord Santiago de la Nueva Extremadura (Santiago de nouvelle Estrémadure), en mémoire de l'apôtre espagnol Saint-Jacques et à sa région d'origine. Puis, il crée les villes de La Serena (1544), Concepción (1550) et Valdivia (1552). Les problèmes logistiques, le manque de fiabilité de la part de ses hommes et les nombreux soulèvements indiens, l'obligent à avoir recours à plusieurs reprises aux renforts provenant du Pérou. Il finit par consolider sa conquête et est nommé Gouverneur du Chili par le roi d'Espagne (Charles Quint). Il est cependant tué au cours d'une bataille contre les Indiens Mapuches (ou Araucans, ce qui signifie insoumis en quechua), dirigés par le chef de guerre Lautaro. Les Mapuches apprennent que Pedro de Valdivia souhaite quitter Concepcion et franchir en direction du sud le Río Biobío, un fleuve sacré. Ils tendent une embuscade au groupe dirigé par Pedro de Valdivia et capturent celui-ci. Il aurait finalement été dépecé vif.

http://en.wikipedia.org/wiki/Pedro_de_Valdivia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juan Ponce de León (c.1460 – juillet 1521) est un conquistador espagnol. Premier gouverneur de Puerto Rico, il est souvent considéré comme le premier Européen à avoir exploré la Floride. La légende de la recherche de la fontaine de jouvence est attachée à cette exploration.

D'ascendance noble, il est né à Santervás de Campos, une petite ville au nord de la province de Valladolid. Page à la cour de Ferdinand le Catholique, il se joignit ensuite à la guerre pour conquérir le royaume de Grenade, dernier état mauresque sur la péninsule ibérique.

Il subsiste un doute pour savoir s'il effectua son premier voyage vers le Nouveau monde avec Christophe Colomb lors du second voyage de ce dernier en 1493 ou avec Ovando en 1502. En tout cas, il collabora avec ce dernier dans la conquête d'Hispaniola (actuelle Saint-Domingue).

On pense que Ponce de León accosta pour la première fois sur le site de l'actuelle Cockburn Town, à Grand Turk dans les îles Turks et Caïcos mais s'installa rapidement à Hispaniola. Il contribua à la conquête sur les Indiens Taïnos de la partie orientale d'Hispaniola et en fut récompensé par le gouvernorat de la province de Higüey qui y fut créée. Il y entendit alors des histoires sur la prospérité d'une île voisine Borinquen (l'actuelle Puerto Rico). Il fut alors à sa demande chargé de son exploration et de sa conquête en 1508

Gouverneur de Puerto RicoIl fonda en 1509 le premier établissement espagnol à Puerto Rico, Caparra, (dans l'ouest de l'actuelle zone métropolitaine de San Juan).

Il en est nommé gouverneur en 1510 par la couronne espagnole. L'île a été soumise sans difficulté, avec la conversion du chef amérindien Agüeybaná. Ponce de Leon a alors été en mesure de se consacrer à la fondation des villes et à l'exploitation de l'or. Mais après la mort d'Agüeybaná, les Amérindiens Taïnos se révoltèrent contre la domination espagnole et le régime du travail forcé dans les mines et sur les fortifications auquel ils étaient soumis. Après de durs combats, Ponce de Leon prit le dessus sur les autochtones et procéda à des représailles sanglantes. Beaucoup d'Indiens moururent aussi des maladies européennes contre lesquelles ils n'étaient pas protégés.Ponce de Leon s'enrichit durant son mandat de gouverneur. Il dut cependant l'abandonner au profit de Diego Colomb, le fils de Christophe Colomb. En 1506, à la mort de ce dernier qui avait été nommé gouverneur militaire à vie de toutes les régions qu'il avait découvertes, les autorités espagnoles refusèrent d'accorder le même privilège à son fils et la couronne espagnole avait alors choisi Ponce de León pour coloniser et gouverner l'île de Puerto Rico ; mais Diego Colomb porta une réclamation devant les plus hautes autorités judiciaires à Madrid et regagna les droits de son père. Ponce de León dut donc quitter sa charge en 1512. Estimant que sa réputation avait été altérée et ne souhaitant pas servir Diego, Ponce de León obtint en dédommagement de la couronne espagnole les titres d'exploration pour les zones au nord de Cuba.

Fontaine de jouvenceSelon une légende populaire, Ponce de León découvrit la Floride alors qu'il était à la recherche de la fontaine de Jouvence. Bien que les légendes d'une eau régénérante aient existé des deux côtés de l'Atlantique bien avant Ponce de León, l'histoire qu'il recherchait une telle eau n'apparut qu'après sa mort. Dans son Historia General y Natural de las Indias de 1535, Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés écrivit que Ponce de León cherchait les eaux de Bimini pour guérir son impuissance sexuelle. Des propos similaires apparurent dans l'Historia General de las Indias de 1551 de Francisco López de Gómara. Puis en 1575, Hernando de Escalante Fontaneda, un rescapé d'un naufrage qui avait vécu 17 ans avec des Amérindiens en Floride, publia ses mémoires dans lesquelles il situait la fontaine de jouvence en Floride, et déclarait que Ponce de León était supposé être là pour la découvrir. Bien que Fontaneda doutait que León soit réellement allé en Floride pour rechercher cette fontaine, il lui en fut fait crédit dans Historia general de los hechos de los Castellanos d'Antonio de Herrera y Tordesillas en 1615. Certains historiens ont indiqué que la recherche d'or ou l'expansion de l'empire Espagnol était largement plus impératif que la recherche d'une fontaine ou d'esclaves. L'emplacement mythique de cette fontaine de jouvence se situerait d'ailleurs plus à l'est, dans le golfe du Honduras, plutôt qu'en Floride ou aux Bahamas.

Premier voyage et découverte de la Floride Ponce de León équipa trois navires sur ses propres finances et partit dans son voyage de découverte en 1513. Le 27 mars, il vit une île mais n'y accosta pas. Entre le 2 et le 8 avril, il accosta sur la côte orientale de la nouvelle terre "découverte" à un endroit qui reste encore aujourd'hui discuté mais se trouvait sur la côte nord-est de l'actuelle Floride. La localisation la plus couramment acceptée est Saint Augustine mais des preuves semblent indiquer que Ponce ait accosté plus au sud, près de l'actuelle Melbourne Beach1. Ponce de León prit possession de cette terre au nom de l'Espagne et la nomma La Florida, soit à cause de la végétation en fleur qu'il découvrit à cet endroit, soit parce qu'il y accosta pendant la Pascua Florida, un terme espagnol désignant la "Fête des fleurs", une période du temps pascal. Le Pascua Florida Day, le 2 avril est un jour légal de congé en Floride.

Ponce de León navigua ensuite le long de la côte de Floride, cartographiant les rivières qu'il rencontrait, dépassant les Florida Keys, et remontant la côte occidentale de la Floride jusqu'au Cap Romano. Il reparti ensuite vers le Sud vers la Havane, puis remonta de nouveau vers la Floride, s'arrêtant à la baie de Chequesta (baie de Biscayne) avant de retourner à Puerto Rico

Ponce de León n'est peut-être pas le premier Européen à avoir atteint la Floride. Il rencontra au moins un Amérindien en Floride en 1513 qui était capable de parler espagnol. Un historien suggéra aussi que l'Anglais John Cabot fut le premier à atteindre la péninsule de Floride.Durant cette expédition, l'Espagnol découvrit le courant du Gulf Stream, qui va devenir rapidement la route principale pour le retour des Caraïbes vers l'Espagne.


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Juan Ponce de León, Statue, Cathédrale et tombeau
dans le Vieux San Juan, Puerto Rico
la statue a été faite à New York en 1882 en utilisant le bronze des canons anglais saisis après l'attaque anglaise sur San Juan de 1792.

Dernier voyage en FlorideEn 1521, Ponce de León organisa une expédition de colonisation avec deux navires. Elle comprenait 200 hommes dont des prêtres, des fermiers et des artisans, 50 chevaux et d'autres animaux domestiques. L'expédition atterrit au sud-ouest de la côte de Floride, dans les environs de la Caloosahatchee River ou de l'estuaire de Charlotte Harbor. Les colons furent vite attaqués par les Indiens Calusa et Ponce de León fut blessé à l'épaule par une flèche empoisonnée. Après cette attaque, lui et les colons repartirent vers La Havane à Cuba, où il mourut peu après de sa blessure. Sa tombe se trouve dans la cathédrale San Juan Bautista dans le Vieux San Juan à Puerto Rico.

http://www.freewebs.com/kookyavocadoes/journalentries.htm

http://www.biography.com/people/juan-ponce-de-le%C3%B3n-9444105

http://fcit.usf.edu/florida/lessons/de_leon/de_leon1.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Giovanni Caboto (ca 1450 - 1498), connu en français sous le nom Jean Cabot et en anglais sous le nom John Cabot, est un navigateur et explorateur vénitien au service de l’Angleterre. De dix ans plus âgé que Christophe Colomb, il poursuit la même quête : la recherche de la route maritime des Indes par l'Ouest.

Le lieu de naissance de Cabot est incertain : certains pensent qu'il est originaire de Gênes alors que d'autres le font naître à Gaète près de Naples. Il part vivre pour Venise encore enfant et y obtient la nationalité. Il épouse une Vénitienne qui lui donne trois fils (Ludovico, Sebastiano, et Sancio).À la recherche d'une route vers l'Asie, Henri VII d'Angleterre s'attache les services de Jean Cabot par lettre patente du 5 mars 1496 :

« Henrie, by the grace of God, King of England and France, and Lord of Irelande, to all, to whom these presentes shall come, Greeting--Be it knowen, that We have given and granted, and by these presentes do give and grant for Us and Our Heyres, to our well beloved John Gabote, citizen of Venice, to Lewes, Sebastian, and Santius, sonnes of the sayde John, and to the heires of them and every of them, and their deputies, full and free authoritie, leave, and Power, to sayle to all Partes, Countreys, and Seas, of the East, of the West, and of the North, under our banners and ensignes, with five shippes, of what burden or quantitie soever they bee: and as many mariners or men as they will have with them in the saide shippes, upon their owne proper costes and charges, to seeke out, discover, and finde, whatsoever Iles, Countreyes, Regions, or Provinces, of the Heathennes and Infidelles, whatsoever they bee, and in what part of the worlde soever they bee, whiche before this time have been unknowen to all Christians. We have granted to them also, and to every of them, the heires of them, and every of them, and their deputies, and have given them licence to set up Our banners and ensignes in every village, towne, castel, yle, or maine lande, of them newly founde. And that the aforesaide John and his sonnes, or their heires and assignes, may subdue, occupie, and possesse, all such townes, cities, castels, and yles, of them founde, which they can subdue, occupie, and possesse, as our vassailes and lieutenantes, getting unto Us the rule, title, and jurisdiction of the same villages, townes, castels, and firme lande so founde »

— The Voyage of John Cabot to America

Ayant persuadé le roi qu'il était possible d'aller aux Indes orientales par le nord-ouest de l'Amérique, il est chargé d'entreprendre une expédition dans ce but. Sa première tentative est un échec : Cabot ne va pas au-delà de l'Islande à cause de disputes avec son équipage.

Le 2 mai 1497, l'explorateur quitte Bristol à bord du Matthew, un navire de 50 tonneaux disposant d'un équipage de 18 personnes dont son fils Sébastien Cabot. Il touche terre le 24 juin et explore la côte pendant quelque temps avant de repartir pour l'Angleterre. L'endroit précis de son premier accostage est controversé, mais les gouvernements canadiens et britanniques considèrent qu'il est arrivé à Bonavista.

Les Anglais ont prétendu qu'il était le premier Européen à découvrir la « nouvelle terre », puisque le premier à atteindre le continent nord-américain après les Vikings. Mais d'une part l'absence de cartographie ou de journal de voyage pose des questions quant à la véracité des faits, d'autre part le Golfe du Saint-Laurent était déjà fréquenté régulièrement par des pêcheurs de morue basques, portugais, bretons et flamands, avant même l'expédition de 1472 du Portugais Gaspar Corte-Real.Dans le planisphère de Cantino de 1502 (pièce cartographique sur laquelle figure pour la première fois, avec une annotation claire, la partie la plus significative des contours orientaux du Nouveau Monde) surgissent représentés sous des drapeaux portugais, le Groenland et Terre-Neuve. La carte de Pedro Reinel, pièce datant de 1504, atteste clairement de la domination des connaissances portugaises en référence à Terre Neuve par son abondante toponymie.L'année suivante, en mai 1498, Cabot repart de Bristol pour une nouvelle expédition et disparaît en mer. Depuis cette date, plus rien n'apparaît concernant Cabot et les références postérieures ont toutes pour origine son fils Sébastien.

Hommage Une réplique du Matthew dans le bassin à flot de Bristol en 2004.Cabot est commémoré à Bristol par la « Tour Cabot », une tour de 30 mètres de haut en grès rouge bâtie en 1897 (le 400e anniversaire de son débarquement) sur « Brandon Hill » près du centre de la ville ainsi que par une réplique du Matthew construite dans la ville et par une statue de l'explorateur dans le quartier du port.  au nom de Giovanni Cabotti et de ses fils , apposée via Garibaldi à Venise par le Canada en 1982

http://www.biography.com/people/john-cabot-9234057

http://youtu.be/TTKE_USotmo                     http://youtu.be/YMSlS1VrWaQ      http://youtu.be/m7yBWrhLTDA

http://www.biographi.ca/en/bio.php?id_nbr=101

http://www.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/91394974101706275754491/p0000001.htm#I_0_

http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_05_Biog_Others/nm_10_05_jean_cabot.htm

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Acadie.htm

http://www.onf.ca/film/jean_cabot_navigateur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miguel Corte-Real (env. 1448 – 1502 ) était un explorateur portugais du XVe siècle.Il était fils de João Vaz Corte-Real, et frère de Gaspar (lui aussi explorateur) et Vasco Anes.

Après le voyage de Gaspar en 1500, Miguel et Gaspar Corte-Real entreprennent le 15 mai 1501 une nouvelle expédition vers le Groenland avec trois navires. Face aux conditions météorologiques et aux icebergs, ils ne peuvent plus suivre la route utilisée par Gaspar l'année précédente, et prennent un cap plus au sud, et atteignent la terre, vraisemblablement au Labrador et à Terre-Neuve. Ils y capturent une soixantaine d'indigènes Béothuks et se séparent début septembre, Miguel rentrant au Portugal avec deux des navires, Gaspar continuant vers le sud. Il n'existe aucune trace de Gaspar après cette séparation.

Le 10 mai 1502, sans nouvelle de Gaspar, Miguel entreprend une expédition à sa recherche avec trois nouveaux bateaux. Arrivés à Terre-Neuve fin juin, là où ils avaient quitté Gaspar, ils se séparent pour faciliter leur recherche, et se donnent rendez-vous le 20 août. Seuls deux des bateaux y parviennent ; celui de Miguel n'a jamais été retrouvé, et il a vraisemblablement été emporté par une tempête. Les deux autres bateaux rentrent au Portugal. Selon Henry Harrisse, il s'agit là de la première exploration systématique de l'île de Terre-NeuveSelon certains historiens dont Edmund B. Delabarre, Miguel Corte-Real aurait atteint le continent américain, et aurait gravé des inscriptions à Dighton Rock, qui se trouve aujourd'hui dans le territoire du Massachusetts. Les inscriptions seraient un padrão grossier, une stèle indiquant la revendication portugaise de ce territoire. Cette hypothèse rencontre peu de soutien chez les historiens.

Le seul frère survivant, Vasco Anes Corte-Real, tente de monter une nouvelle expédition de recherche, mais n'obtient pas la permission du roi de partir lui-même. Le roi affrête cependant deux navires pour chercher les disparus, mais ils reviennent bredouilles.  Terre-Neuve a longtemps été appelée « Terre des Corte-Real » en leur honneur.

http://www.elizabethan-era.org.uk/gaspar-corte-real.htm

 

Gaspar Corte-Real (vers 1450 - 1501) était un explorateur portugais. Il était le plus jeune des trois fils de João Vaz Corte-Real, ses frères étaient Miguel et Vasco Anes.

On ne sait presque rien de sa jeunesse. Il a été vraisemblablement au service du duc de Beja, futur roi Manuel Ierde Portugal. Cadet de famille, il ne bénéficiait pas des titres de ses aînés. On suppose qu'il s'est établi assez jeune à Angra do Heroísmo, d'où il gérait les terres de son père. Celui-ci lui se serait emparé d'autres terres en juin 1480, en abusant de son mandat de capitaine-donataire, et les aurait cédées à Gaspar en toute illégalité

Explorations Les découvertes de Christophe Colomb entraînent un regain d'intérêt pour l'exploration vers l'ouest. À la fin du XVe siècle, à une époque qu'il est aujourd'hui impossible de préciser, Gaspar entreprend une ou plusieurs expéditions maritimes depuis Terceira, à ses frais, probablement sans succès

Le 12 mai 1500, Manuel Ierde Portugal lui accorde une série de lettres patentes, où il lui octroie et fait donation « de toutes îles ou terres-fermes qu'il pourra découvrir, » transmissible à ses héritiers, ainsi qu'un quart net de tous les revenus directs et indirects. Corte-Real espère aussi trouver le passage du Nord-Ouest vers l'Asie, suggéré pour la première fois par John Cabot en 1490.Gaspar Corte-Real part de Lisbonne au commencement de l'été 1500 avec un navire bien équipé soutenu financièrement par son frère Miguel. Vers septembre ou octobre, il atteint une terre septentrionale où règne un climat très froid, qu'il nomme Terra verde (Terre verte, aujourd'hui le Groenland), mais ne peut y débarquer en raison des conditions météorologiques.

Fin décembre 1500 ou début janvier 1501, il entreprend une seconde expédition, toujours soutenu par son frère. Après avoir navigué à cap constant pendant plusieurs semaines sans rien découvrir, il rencontre de fortes banquises, et doit virer au nord-ouest. Il continue dans cette direction et aperçoit, entre le nord-ouest et l'ouest, une grande contrée. Il s'agit probablement du Labrador et de Terre-Neuve, déjà découverte par John Cabot, où il capture environ 60 autochtones Béothuks. D'après Pietro Pasqualigo, ceux-ci possèdent quelques artéfacts européens. Gaspar Corte-Real renvoie deux des navires au Portugal avec ces esclaves avant de continuer lui-même vers le sud. Il disparaît ensuite sans laisser de trace. Les autres navires rentrent au Portugal en octobre 1501.Son frère tente de le rechercher en 1502 et disparaît à son tour ; une expédition affrêtée par le roi (qui refuse catégoriquement de laisser le troisième frère Corte-Real y participer) l'année suivante ne trouve aucun signe d'eux.

http://cyberacadie.com/index.php?/acadie_hier_biographie/Gaspar-Corte-Real.html

http://www.thepirateking.com/bios/cortereal_gaspar_and_miguel.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Binot Paulmier, Sieur de Gonneville, connu comme Binot Paulmier de Gonneville, était un navigateur français du début du XVIe siècle. Il était considéré aux XVIIe et XVIIIe siècles comme le découvreur des Terra Australis (à ne pas confondre avec l'Australie), bien que cette vision soit aujourd'hui réfutée par les historiens.

Il est né au XVe siècle à Gonneville-sur-Honfleur. Pendant sa jeunesse, Binot Paulmier de Gonneville a navigué jusqu'à Lisbonne où il s'est lié avec des marins portugais. Devenu capitaine, il a quitté Honfleur le 24 juin 15032 à bord de l’Espoir, navire de 120 tonneaux, et 60 membres d'équipage, pour les Indes Orientales mais, peut-être après avoir doublé le cap de Bonne-Espérance, et après avoir manqué la « boucle », il est poussé vers une terre inconnue et se retrouve le 6 janvier 1504 au Brésil, sur la côte de l'île de São Francisco do Sul au débouché de la baie de Babitonga, ou à l'embouchure du Rio Francisco de Sul, où il passe six mois en radoub.

Le 3 juillet, il repart pour la France avec Essomeric (ou Essemeric, Essomericq), le fils du chef de la tribu des Carijós, et « des peaux, plumes, racines à teindre contre des quaincailleries, et autres besongnes à petit prix ». Après une odyssée cauchemardesque1, le 7 mai 1505, son bateau s’échoue à Guernesey où il est pillé. Arrivé à pied à Honfleur le 20 mai, Il n'y a alors que vingt-sept survivants, dont l'Indien Essemeric, baptisé pendant la traversée. Ruiné, il ne sera jamais en mesure de ramener Essomeric à son père comme il le lui avait promis3. À la place, il l’adoptera, le mariera à une de ses nièces, Marie Moulin, qui lui donnera quatorze enfants. Après la mort de sa femme, Essemeric Paulmier se remariera avec une autre jeune fille de Honfleur, qui lui donnera sept filles.

Un petit-fils d' Essemeric, Robert Paulmier, se retrouvera mercenaire, au service du roi de Suède4. Le journal de bord en porte un témoignage très crédible. Paulmier de Gonneville a ouvert une porte aux marchands de bois français au Brésil, qui feront vers 1560 concurrence aux marchands de bois portugais2. Il se présenta ensuite comme le découvreur des grandes terres australes, aussi appelées Indes Méridionales.

Récupération Son récit fut ensuite oublié jusqu'en 1663, époque où Jean Paulmier de Courtonne, apparenté à Binot, chanoine de la cathédrale saint-Pierre de Lisieux, a publié un ouvrage intitulé Mémoires touchant l'établissement d'une mission chrestienne dans le troisième monde : autrement appelé, la terre australe, méridionale, antarctique & inconnuë dans lequel il se déclare être l'arrière-petit-fils d'un indien ramené en France par Binot Paulmier en 1505. Jean Paulmier de Courtonne affirme que le patriotisme français avait alors été touché par les découvertes hollandaises et anglaises dans le Pacifique sud, et utilise le récit du voyage pour justifier l'installation des Français, et en revendiquer l'antériorité. Ce grief prit de l'ampleur au XVIIIe siècle et justifia les expéditions françaises de Bougainville et de Bouvet.

Controverse tardiveSi l'aventure de Paulmier de Gonneville était citée par les écrivains et historiens normands les plus sérieux de la fin du XXe siècle, une controverse, apparue en 2000, tente de remettre en cause son existence historique ainsi que celle de ses voyages. La relation de la première rencontre des Français avec les Amérindiens qu’il a laissée en faisait le précurseur des récits de Thevet, Léry, Claude d'Abbeville et Yves d'Évreux.

En 1993, à la suite d'une étude poussée de Jacques Lévêque de Pontharouart, l'histoire de Binot Paulmier de Gonneville s'avèrerait être une invention de Jean Paulmier de Courtonne, arrière-petit-fils dudit Essomeric, chanoine de Lisieux qui cherchait à monter une expédition d'évangélisation dans les imaginaires Indes Australes. D'après monsieur Lévêque, le chanoine fit aussi de son ancêtre cet indien austral afin de masquer ses actions particulièrement violentes en tant que huguenot à l'époque où il aurait dû être ramené du "Brésil"

Consensus  Il apparaît aujourd'hui que les terres découvertes par Binot Paulmier n'étaient pas les légendaires Terra Australis, ou comme on le prétendit, Madagascar, mais bien une partie des côtes du Brésil, à - ou auprès de - l'île de Santa Catarina, et que l'un des habitants rencontrés, Iça-Mirim, membre de la tribu Carijó, fut ramené à Honfleur sous le nom francisé d'Essemeric.

http://passocean.pagesperso-orange.fr/HistoiresdeHonfleur/gonneville/gonneville.html

http://www.la-mer-en-livres.fr/gonneville.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jehan Denis est né à Honfleur, France, au milieu du XVe siècle. Son nom y est attesté sur un registre de la confrérie de charité de la paroisse Notre-Dame, en 1457. Il fut le premier grand explorateur et navigateur français, sous les ordres de Jehan Ango père.

BiographieIl a fait un voyage de pêche à Terre-Neuve en 1506. Il serait entré avec les pilotes Gamart et Thomas Aubert, de Rouen, dans l’estuaire du Saint-Laurent. Il aurait dressé, mais cette affirmation est contestée, une première carte de cet estuaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thomas Aubert, originaire de Rouen, était un navigateur de Dieppe et l'un des premiers explorateurs français du Nouveau Monde. Il était l'époux de Jeanne Bran.

En 1508, probablement en compagnie de Giovanni da Verrazano, il embarqua en qualité de capitaine pour la côte d'Amérique sur un vaisseau nommé La Pensée, équipé par l'armateur Jean Ango Père. Il explora, vraisemblablement lors d'une expédition de pêche, la région de Terre-Neuve et l'embouchure du Saint-Laurent dans le Canada actuel.

La partie Est de l'île de Terre-Neuve avait déjà été découverte quelques années auparavant par des marins dieppois, normands et bretons qui y pêchaient depuis la morue. Ce secteur avait aussi été visité en 1506 par le pilote Jehan Denis qui en avait dressé une carte.

Après avoir capturé 7 autochtones, Thomas Aubert revint à Dieppe persuadé d’être le premier à avoir découvert un passage vers l’Asie (rêve de tout explorateur de l'époque).

À son retour, en 1509, il débarqua en Normandie avec à son bord les 7 Amérindiens de la tribu des Micmacs habillés de leurs vêtements traditionnels, transportant avec eux leurs armes et leurs canoës et dont l'imprimeur Estienne nous a laissé une description en latin. Présentés à Rouen en 1512, ils furent baptisés et suscitèrent auprès de la population et de la part de l'Église un vif intérêt. De même, Thomas Aubert rapporta que les régions explorées pouvaient fournir de riches pelleteries, que les mers voisines abondaient en morue et que la pêche de ce poisson serait un élément inépuisable de richesse par les bénéfices qu'elle procurerait.

Dès lors, Louis XII puis FrançoisIer commencèrent à mandater des navigateurs pour conquérir de nouveaux territoires. Ils envoyèrent des colons vers le nouveau monde dans le but de faire de ces découvertes leur propriété légitime. En réalité, cette politique de colonisation était motivée plus pour des raisons économiques que de légitimation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vasco de Gama ou Vasco da Gama en portugais (né v. 1460 ou 1469 à Sines au Portugal — mort le 24 décembre 1524 à Cochin aux Indes) est un navigateur portugais, traditionnellement considéré comme le premier Européen à arriver aux Indes par voie maritime en contournant le cap de Bonne-Espérance, en 1498.

Souffrant de la double concurrence de ses contemporains illustres Fernand de Magellan et Christophe Colomb, sa vie a longtemps fait l'objet d'une relative méconnaissance et laissé place à un mythe tissé de son vivant, comme celui d'être le premier Européen à atteindre les Indes par voie maritime alors que des explorateurs comme Pêro da Covilhã l'ont précédé par voie terrestre et que les marchands vénitiens commerçaient avec ce pays depuis des décennies.

Vasco de Gama est né soit en 1460 soit en 1469 à Sines, sur la côte sud-ouest du Portugal, probablement dans une maison près de l'église de Nossa Senhora das Salas. Sines, l'un des ports de la côte d'Alentejo, est alors constitué principalement de maisons en chaux avec des toitures en tuiles rouges, habitées principalement par des pêcheurs. Son enfance est bercée par les légendes des croisades et de la Reconquista : « Aller aux Maures ! » est le jeu préféré de l'enfant

Il est le fils de Estêvão de Gama, portugais issu de la petite noblesse, alcaide-mór (gouverneur) de Sines et Silves, et maître de l'ordre de Santiago, et d'Isabel Sodré, fille de João Sodré qui est d'origine anglaise Le couple Estêvão de Gama et Isabel Sodré a eu cinq fils (par ordre d'âge : Paulo da Gama, João Sodré, Vasco de Gama, Pedro da Gama et Buenos da Gama) et une fille, Teresa da Gama (qui a épousé Lopo Mendes de Vasconcelos).On connaît peu de choses sur la jeunesse de Vasco da Gama. L'historien portugais Teixeira de Aragão suggère qu'il a étudié les mathématiques et la navigation dans la ville d'Évora, ayant possiblement reçu des leçons de l'astronome Abraham Zacuto

Vers 1480, Vasco de Gama suit son père qui rejoint l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée. Le maître de Santiago est alors le prince Jean qui va monter sur le trône en 1481 sous le nom de Jean II de Portugal. Jean II adore cet Ordre, favorisant les perspectives des Gama. En 1492, Jean II envoie Vasco de Gama en mission dans le port de Setúbal et la région de l'Algarve pour saisir les navires français en représailles des dommages commis par les Français en temps de paix contre les navires portugais - une mission que Vasco de Gama effectue rapidement et efficacemen

Les expéditions en Inde La première expédition

Lorsque Vasco de Gama s'embarque en 1497 à la tête de quatre navires, cela fait environ un siècle que les Portugais, à la suite des expéditions lancées par le prince Henri le Navigateur, explorent méthodiquement les côtes africaines et ses richesses (or, esclaves, ivoire, gomme, maniguette). Après la mort d'Henri le Navigateur en 1460, la couronne portugaise montre peu d'intérêt pour la poursuite coûteuse de ces expéditions et en 1469 afferme le trafic à un groupe de commerçants mené par Fernão Gomes. Lorsque la charte pour le renouvellement de cette concession avec Gomes prend fin en 1474, le prince Jean demande à son père le roi Alphonse V de Portugal de récupérer cette concession.

Bartolomeu Dias est chargé par le roi Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão le long des côtes africaines. Il double en 1487 le cap de Bonne-Espérance, et l'étape suivante consiste à rallier l'Inde puis les Indes orientales, alors centre économique et commercial de la planète avec ses épices, pierres précieuses, textile et riz, par la voie maritime pour briser le monopole de la République de Venise. Jean II envoye également en mission Pêro da Covilhã dans le but d'atteindre les Indes. De plus, avec l'accession au trône de Manuel Ier, les milieux joachimites millénaristes favorisés par leur diplomate Duarte Galvão (pt) et leur navigateur Afonso de Albuquerque, espèrent trouver le mythique royaume du prêtre Jean et conclure avec lui une alliance contre les Ottomans

Manuel Ier fait appel à Vasco de Gama pour cette mission « charismatique » et finance sa première expédition en 1497. Vasco de Gama quitte le Tage le 8 juillet 1497 avec 200 hommes d'équipage à bord de quatre navires (São Gabriel (en), son vaisseau amiral, le São Rafael commandé par son frère Paulo da Gama (en), la caravelle Berrio commandée par Nicolau Coelho, et un autre navire de stockage au nom inconnu commandé par Gonzalo Nunez, ce dernier fut perdu près de la baie de São Bràs sur la côte est de l'Afrique). Il progresse malgré les ravages de la dysenterie et du scorbut, fait cette grande « volte » au large du Brésil pour rejoindre les côtes africaines, faisant étape dans les différents comptoirs jalonnant la route maritime de Bartolomeu Dias. Il double le Cap des tempêtes le 22 novembre 1497, emmène avec lui des guides indiens ou musulmans, tel Ahmed Ibn Majid, prêtés ou arrachés de force aux petits souverains des côtes d'Afrique de l'Est car ils connaissent bien les courants de l'océan Indien. Il s'ancre au port de Pantalayini à une vingtaine de kilomètres de la cité-État de Calicut aux Indes le 21 mai 1498 puis débarque sur la plage de Kappad (en) le 28 mai, son équipage en guenilles étant exténuéLe voyage est un échec : le Zamorin de Calicut, déçu par les marchandises qu'il lui propose — miel, chapeaux, pots de chambre — lui refuse les avantages commerciaux qu'il demande et l'Inde compte moins de chrétiens qu'il n'escomptait, au point qu'il doit repartir trois mois plus tard, prenant en otage des notables pour assurer ses arrières Néanmoins, il est couvert d'honneurs à son retour, est nommé « amiral des Indes » et à ce titre contrôle une partie du commerce avec l'Inde. Désormais, Vasco de Gama va utiliser sa légende (comme celle d'être le premier voyageur à atteindre l'Inde, terre nouvelle, alors que le pays est depuis longtemps traversé par des pilotes arabes, marchands vénitiens, juifs, malais ou musulmans, chrétiens syriaques s'y approvisionnant en poivre) pour construire sa carrière. La cour de Manuel Ier, qui s'est autoproclamé « seigneur de la conquête, de la navigation et du commerce d'Éthiopie, d'Arabie, de la Perse et de l'Inde , s'entiche de Gaspar, un juif converti par Vasco de Gama sur le chemin de retour, qui raconte aux courtisans ce qu'ils ont envie d'entendre, à savoir qu'il y a en Inde plein de chrétiens (ils pensent encore que le royaume du prêtre Jean se situe en Inde et que les hindous sont des chrétiens)

Deuxième voyage (1502-1503)Suite à son deuxième voyage (1502-1503) avec une flotte de 21 navires et des marchandises intéressant enfin les Indiens (de l'or et de l'argent rapporté des Grandes découvertes des Amériques), Vasco de Gama tombe en disgrâceBien que cette deuxième expédition, parfois violente (bombardement du port de Calicut en représailles des massacres contre l'équipage de Pedro Álvares Cabral ; assaut le 29 septembre 1502 contre le navire marchand Miri qui ramène des pèlerins de La Mecque, révèle la cruauté de Vasco de Gama : il préfère brûler le navire et faire couler hommes, femmes et enfants plutôt que d'accepter la rançon que les riches marchands musulmans lui proposent), marque les débuts de l'empire colonial portugais et rapporte à la couronne un butin substantiel ainsi que des privilèges commerciaux importants grâce aux comptoirs qu'il a fondé sur les côtes africaines, il n'a en effet pas réussi à soumettre le Zamorin de Calicut et l'espoir de trouver le royaume du prêtre Jean est déçu : le roi Manuel sanctionne ainsi le clan des nobles qui privilégie le mercantilisme à la mission chrétienne.

Semi-retraiteS'installant à Évora avec sa famille, il est laissé dans une semi-retraite pendant vingt ans tandis que Francisco de Almeida est nommé vice-roi des Indes en 1505. Finalement le roi Manuel Ier lui donne le titre de Comte de Vidigueira en 1519 et son successeur Jean III le nomme vice-roi des Indes en 1524, souhaitant lutter contre la corruption qui se développe dans les comptoirs. Vasco de Gama entreprend un troisième voyage mais meurt peu de temps après son arrivée. Enterré dans l'église de Saint François à Cochin (en), ses restes sont ramenés au Portugal par un de ses fils en 1539 et transférés dans un couvent de Carmélites, aujourd'hui propriété privée connue sous le nom de Quinta do Carmo, près du village de Vidigueira

À la différence de Christophe Colomb, Vasco de Gama n'a pas laissé de récit de voyage. Cependant, l'un de ses hommes, resté anonyme, a tenu un journal, lequel donne un bon aperçu des divers problèmes qu'il leur fallut surmonter.

Conséquences économiques Ayant ouvert une nouvelle voie maritime pour le commerce des épices et établi des liens commerciaux, le royaume du Portugal ne profitera pas de l'entreprise de Vasco de Gama par manque d'armateurs, à cause de la concurrence des Pays-Bas puis de son annexion à l'Union ibérique

Postérité  Le poème épique Les Lusiades de Luís de Camões en 1572 remanie l'épopée de Vasco de Gama pour en faire un myth

  • En 1880, le transfert de ses ossements dans le Monastère des Hiéronymites a soulevé la polémique chez les nationalistes portugais car il y eut probablement une confusion avec d'autres ossements, les siens étant restés dans la région d'AlentejoEn 1934, le poète portugais Fernando Pessoa lui consacre son poème Mensagem« le ciel déchiré ouvre l'abîme à l'âme de l'Argonaute 
  • En 1994, Vasco de Gama fut représenté sur les billets de banque portugais de 5 000 escudos (environ 25 euros) ;
  • Le plus long pont d'Europe, situé à Lisbonne, porte son nom : pont Vasco da Gama ;
  • Un quartier et un club de football de Rio de Janeiro, au Brésil, porte son nom ;
  • Une rue du quinzième arrondissement de Paris porte son nom ;
  • Un centre commercial de Lisbonne a été baptisé centre Vasco de Gama ;
  • Une tour de 145 mètres dans le Parque das Nações a été construite pour l'Expo '98 ;
  • Un bar à Roscoff porte le nom "Le Vasco De Gama" ;
  • La commémoration du 500e anniversaire du passage du cap de Bonne-Espérance en 1997 a réveillé le nationalisme portugais et rappelé à un grand nombre d'Indiens que Vasco de Gama est le premier colonisateur de leur pays
  • Les manuels scolaires et bandes dessinées portugais continuent aujourd'hui d'évoquer l'épopée mythique de Vasco de Gama
  • Dans "Les Tueurs de temps" de Gérard Klein (1965) le vaisseau du capitaine Varun Shangrin est nommé le Vasco de Gama

http://www.ucalgary.ca/applied_history/tutor/eurvoya/vasco.html                      http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Vasco_de_Gama/120752

http://www.publius-historicus.com/gama.htm                                                     http://fr.maieutapedia.org/wiki/Vasco_de_Gama

http://www.biography.com/people/vasco-da-gama-9305736                     

       http://www.vodeo.tv/documentaire/dans-le-sillage-de-vasco-de-gama